Prothésiste dentaire : une profession méconnue

 

 


22 Oct 2018

News 380 "Délégation de tâches"

Edito : Délégation de tâches

Sommaire:

 - QE prothèses dentaires d'importation

 - Démographie et dentisterie

-  Sécurité de vos données

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Edito 380/ 22octobre 2018
Délégation de tâches
Le président du SNOF (syndicat des ophtalmologistes de France) rappelle que les opticiens peuvent actuellement renouveler les lunettes avec une ordonnance médicale, pendant 3 à 5 ans suivant l’âge du porteur. Une solution « qui permet de faire pas mal de choses, mais qui est mal connu et c’est ça qu’il faut développer ». … Les opticiens « sont dans un circuit de vente et ce n’est pas le rôle d’un agent commercial de faire de la médecine. Cela pose un problème de conflit entre la prescription et la vente puisque l’opticien a intérêt à renouveler les équipements optiques. »
Pouvons-nous comparer la profession de chirurgien-dentiste et celle d’ophtalmologiste ? Si toutes les deux opèrent dans le domaine médical, l’une tire ses revenus uniquement des soins, et l’autre principalement d’un handicap nécessitant la pose de prothèses dentaires. De fait également, comme le rappelle le président du SNOF : « il y a conflit d’intérêts entre prescription et vente » (rappelons que ce sont les syndicats dentaires qui ont refusé le terme prix d’achat sur les devis dentaire, pour le remplacer par prix de vente)
Si la démographie des ophtalmologistes est catastrophique, celle des chirurgiens-dentistes n’en est pas moins alarmante dans certains départements et la venue d’un tiers de ressortissants de pays étrangers (principalement de l’UE) ces dernières années, explique un peu cela.
Si l’opticien est désormais mis en avant, à condition d’acquérir une formation plus médicale principalement pour des dépistages de l’acuité visuelle, c’est que les syndicats médicaux sont conscients que les ophtalmologistes doivent consacrer plus de temps à des actes à plus forte valeur médical, au regard également du rapport de la Cour des comptes*.
L’APD non seulement prêche pour que des délégations de taches soient données aux prothésistes dentaires qualifiés, et également que les conflits d’intérêts au cabinet dentaire soient sanctionnés, c’est-à-dire l’interdiction pure et simple de la fabrication des prothèses dentaires dans un cabinet médical, et par un personnel non habilité à le faire.
Le pouvoir politique doit faire respecter les lois,  et les parlementaires voter des lois qui correspondent à l’évolution de la médecine et de la compétence des auxiliaires médicaux capables d’aider les praticiens au mieux de l’intérêt des patients. C’est ce que constamment les différents rapports de la Cour des comptes et de l’autorité de la concurrence ont écrit depuis des années concernant le domaine dentaire. Il est dommage que le statut des assistants dentaires ou celui un jour des hygiénistes se fassent sous la contrainte. Il en sera de même pour l’évolution de notre profession lorsque cesseront l’attribution de toutes les prérogatives aux chirurgiens-dentistes, que les codes déontologiques des médecins et des chirurgiens-dentistes seront unifiés, que nos compétences soient reconnues, entérinées.Les transformations des différents métiers de l’œil et de l’optique, au service des patients, nous montrent l’un des exemples à suivre.
JJ Miller Secrétaire Général de  l’APD

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15 Oct 2018

News 379 "Demain on rase "gratis"

 Edito : "Demain on rase "gratis"

 Sommaire:

-Dentistes et Dentexia

- le low-cost que les dentistes aiment

-160 lettres pour vos litiges


Edito 379/15 octobre 2018

 imageDemain, on rase ‘’gratis’’

Certains s’y préparent, d’autres ont déjà franchis le pas avec des tarifs ridiculement bas et cela pose une question : POURQUOI ?

La nouvelle convention dentaire a pour objectif de maitriser et d’unifier les honoraires des praticiens sur les prothèses en contrepartie d’une hausse des soins conservateurs.

Contrairement au discours officiel,les 3/4 des chirurgiens-dentistes sont gagnants à tout point de vue. Certains vont même en profiter pour relever leurs tarifs de prothèse. Quant au panier 1 avec reste à charge 0, offre pour les primo-accédants qui jusqu’à présent ne se faisaient pas soigner faute de moyens financiers, ces derniers sont de nouveaux patients, au même titre que les cmu, il y a quelques années, que les praticiens surbookés traiteront de la même façon.

Alors pourquoi ce vent de panique dans les laboratoires, insufflé sur les réseaux sociaux par quelques ‘’frustrés de la turbine’’, toujours les mêmes, qui affolent le monde dentaire, diffusent de fausses informations et menacent tel ou tel de boycott si vous avez le malheur de les contredire ou de sortir du troupeau. Demandez-vous pourquoi ils agissent ainsi, quel est leur objectif et dites-vous bien que le temps qu’ils passent derrière leurs écrans, c’est autant de temps qu’ils ne passent pas à travailler et donc gagner de l’argent. Ils veulent nous faire baisser nos prix encore et encore, aujourd’hui la CCM ou CC ZR est proposée par certains aux alentours de 70 euros, pourquoi pas demain à 40, 20 , 10 ?

Demandez-vous pourquoi les syndicats dentaires exercent une telle pression et sont si agressifs ? Une seule raison, la peur de l’évolution de leur profession dans un monde médical en pleine révolution. Notre profession est habituée aux révolutions technologiques tous les 10 ans, aujourd’hui encore avec le numérique, mais elle doit et peut évoluer dans ses domaines de compétences. Depuis 15 ans les pratiques et conditions d’exercices des chirurgiens-dentistes évoluent.Il faut en profiter, débarrassés de nos complexes, et nous emparer de nombreux outils juridiques à notre disposition pour évoluer et maitriser enfin notre avenir. Certains l’ont fait, d’autres le font aujourd’hui alors pourquoi pas vous demain ?

L’APD est force de propositions, de réflexions et d’informations pour que vous ayez toujours une longueur d’avance. A vous de vous en servir pour forger votre avenir.…..

Claude Message trésorier APD  cmessage@apd-asso.fr

P.S. : Nous constatons actuellement une recrudescence des redressements et « liquidations judiciaires » dans notre secteur d’activité, et pas seulement dans de petits laboratoires.

 

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01 Oct 2018

News 378 "Prise de teinte et prise de tête"

 Edito 378/1 octobre 2018: Prise de teinte et prise de tête

 Sommaire:

 - Aligneurs dentaires fabriqués en Chine

 - Plafonnement: des prothésistes dentaires réagissent

 - Dossier Spécial : Technologie Dentaire

 

imageÉdito 378
Prise de teinte : pas de réclamation possible pour les patients...

Certains patients exigeants, voire pointilleux seraient finalement que des insatisfaits chroniques relevant plus de la psychiatrie que du dentaire, voire pathologiques.
C’est la conclusion à tirer à la lecture de l’article (voir pièce jointe, l’information dentaire 26/27 du 4 juillet 2018) mais ce texte est plus corporatiste qu’il n’y parait.  Pour l’auteur, la prise de teinte  est de sa seule compétence et ne pourrait être en aucun cas déléguée à un tiers, sous -entendu le fabricant prothésiste dentaire, que l’auteur prend grand soin de ne jamais évoquer. 
À moins que ce praticien fabrique ses propres prothèses à l’aide d’une usineuse, ceci expliquerait peut-être cela, en l’état actuel des technologies disponibles…..Mais ce n’est pas indiqué.
L’auteur, tout au long de son article s’emploie à démontrer que l’art dentaire est difficile et qu’il faut relativiser la teinte, celle-ci n’étant pas un soin vital et donc secondaire.
Ce qui pose la question : combien de dents à la teinte plus qu’approximative, sont posées chaque année en France ?

Nous pouvons de notre côté, conclure que le praticien, dans “son entière responsabilité déontologique”, ne soit pas le plus compétent, vu qu’il ne fabrique rien.
En attendant la prise de teinte numérique sans défauts et la technologie de fabrication robotisée soient totalement au point,  il serait bon de faire reconnaitre que la personne la plus qualifiée pour la prise de teinte est bien le prothésiste dentaire qui fabrique la dent, avec son expérience et ses compétences et comme l’ont compris une très grande majorité de praticiens qui depuis des décennies nous adressent leurs patients au laboratoire afin que nous le fassions nous-mêmes.
À moins que le dentiste, au regard du fond juridique de cet article, prenne l’entière responsabilité de la teinte finale, vis-à-vis de son patient, et donc qu’il paie tout changement ou correction de teinte au temps passé.
Pour les autres, il serait temps que tous les prothésistes dentaires, soient rémunérés pour la prise de teinte que nous faisons au quotidien et les frais inhérents comme les déplacements et temps passés. 
La vision de nos littérateurs, professeurs de facs ou instances ordinales sur le sujet est déontologique, voire corporatiste, avant tout. Il en va heureusement tout autrement dans la pratique journalière de collaboration entre praticiens et prothésiste dentaire dans l’intérêt des patients.
La demande de reconnaissance de certaines tâches n’a pas pour objectifs de prendre des parts de marché aux praticiens, mais simplement de légaliser certaines prestations que nous réalisons à la demande des chirurgiens-dentistes et qui nous font encourir des sanctions pour exercice illégal de la médecine.
Tout comme les réparations résine, les protèges dents, les essayages esthétiques et autres « délégations de tâche » pratiqués en bouche sans prescription par la majorité des laboratoires, il serait important que cesse cette hypocrisie sans nom.
Le droit suit le monde réel, mais ne le précède pas. Il serait temps de le comprendre.
Pierre-Yves Besse Président de l’APD   pybesse@apd-asso.fr

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19 Sep 2018

News 377 "La négociation"

Edito : La négociation

Sommaire:

-Pascal Steichen mis en examen

-Dentexia

-Philippe Veran ( Biotech)

-La convention dentaire, précisions

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Edito 377
La négociation
L’art de négocier doit répondre à des critères afin d’obtenir le minimum de résultats que l’on souhaite obtenir.
On ne vient pas à la table des négociations les mains vides. Dans le domaine syndical, l’expérience, la conviction, la connaissance des dossiers et de la qualité des intervenants sont fortement nécessaires.
On doit negocier après avoir eu l’aval des instances représentatives (départementales, régionales, nationales, etc…) suivant  le degré de syndicalisation. Il nous semble évident que dans l’artisanat où le nombre de syndiqués est moindre que dans les professions libérales, un certain aval de la « base » est important voire indispensable. Nous estimons, quant à nous, être un interlocuteur « recevable ».

Définir des objectifs très ambitieux est primordial, sinon, nous n’aurons rien à lâcher, donc peu à obtenir.
Définir des projets, construire des argumentaires, soupeser leur faisabilité au regard des lois écrites, voire non appliquées, et bien sûr à écrire a toujours été la ligne de conduite de l’APD : que ce soit dans le projet de dento-prothésiste afin de « dégager du temps médical »( Michel Cavaillez 2011) et de mettre le prothésiste dentaire devant ses capacités professionnelles et au service du patient, que ce soit dans le paiement de la facture directement par le patient, dans un système sécurisé, informatisé, et surtout peu chronophage, et autres "services" prothétiques de notre compétence.
Nous n’avons peut-être pas raison, peu importe. L’important c’est de savoir pourquoi. Ce n’est pas une question de personne, mais d’objectif à atteindre.
Réfléchir, comprendre, écouter et proposer des solutions aux problèmes que nous rencontrons est le principal but des statuts de l’APD. Comme vous le comprenez, nous ne sommes pas les négociateurs de notre profession. Nous pensons qu’il faut faire le moins de concessions possible, et attribuer les échecs aux vrais responsables.

Nous ne nous faisons pas d’illusion sur l’obtention de toutes nos revendications, tant les obstacles sont nombreux, néanmoins trop de frustrations et un pessimisme ambiant trop ancien, trop pérenne, doivent laisser la place à l’avenir que nous désirons et non pas que nous subissons. C’est bien là l’espoir que nous avait donné la table ronde politique du Dental Forum. Devrait-on en rester là ?
Jean-Jacques Miller SG de l'APD  jjmiller@apd-asso.fr

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17 Sep 2018

News 376 "Soyons logiques"

-Edito : Soyons logiques

-Concertation nationale des prothésistes dentaires

- Pas de sujets tabous

- Les artisans méprisés


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Edito 376   Soyons logiques
L’UNPPD dans une précédente newsletter annonçait, après le succès de la table ronde politique du dental forum, « proposer une grande réunion de concertation des prothésistes dentaires où toutes les sensibilités de notre métier seront invitées à se rassembler, que vous soyez adhérents ou non de l’UNPPD, pour que nous trouvions ensemble les pistes de notre avenir ».
Fort de la parole de son Président, nous proposons de mettre à l’ordre du jour de cette réunion, les questions posées dans le dernier sondage qu’a réalisé le syndicat, et comment parvenir à donner satisfaction à tous ceux qui avaient répondu au questionnaire, qui contient bien des éléments mentionnés dans les 13 propositions de l’APD. Les sondages effectués dans notre profession sont sujets à caution, et comme tout sondage, tout dépend des questions posées et de leur forme, et de ceux les poses.

C’est pour cela qu’une réunion plénière s’impose, et que rien ne doit être gravé dans un marbre inexistant.
Notre profession doit s’adapter à la révolution numérique qui s’impose dans le secteur dentaire. S’adapter aux techniques, mais à toute forme de gestion informatisée propre à assurer notre indépendance de gestion, et non à la dépendance d’une autre profession, fut-elle complémentaire.
Mettre les gens face à leur responsabilité est une belle image. Nous n’en disions pas plus dans notre dernière newsletter.
Jean-Jacques Miller SG de l’APD


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10 Sep 2018

News 375 "S’adapter à quoi ?"

S’adapter à quoi ?

Sommaire :

 -Fabrication modèle 3D à faible coût

 - Fin du numerus clausus

 -L'épargne retraite supplémentaire


image Edito 373  S’adapter à quoi ?
Quand dans sa newsletter(N°185 du 17 juillet 2018),  l’UNPPD annonce participer au groupe “Exigence esthétique et thérapeutique”, aux côtés de la CNSD et de l’UD « pour affiner les termes de cette convention »,  « faire évoluer les libellés des actes afin que la qualité et le savoir-faire du prothésiste dentaire soient reconnus » ou encore « pour que l’ensemble des laboratoires français puisse continuer à exercer en étroite coopération avec les chirurgiens-dentistes, et ceci en toute transparence », nous avons toutefois une certaine inquiétude quand nous lisons que :
« Les prothésistes dentaires devront, au fur et à mesure de l’entrée en vigueur de cette nouvelle convention, adapter leur fabrication afin de mieux répondre aux attentes des praticiens, en adéquation avec les textes conventionnels et la nomenclature des actes et prothèses correspondantes ».
Qu’entend l’auteur par « adapter leur fabrication » ?
Une couronne métallique est une couronne métallique et une céramique sur armature métallique, une céramique sur armature céramique.
Nos fabrications doivent répondre à des critères incontournables, dans les cas présents, ajustage, points de contact, occlusion, morphologie et teinte pour la céramique et nous ne voyons pas sur lequel de ces critères pourrions déroger pour nous adapter !
Qu’entend l’UNPPD par « adapter leur fabrication » et l’adapter à quoi ?
Aux tarifs imposés par la convention ? , L’UNPPD nous demanderait-elle de baisser nos tarifs pour maintenir les marges des chirurgiens-dentistes ou encore de baisser notre qualité de travail ou d'utiliser des matériaux bas de gamme pour pouvoir proposer des tarifs toujours plus bas, afin de toujours permettre aux chirurgiens-dentistes de conserver leurs marges. A ce jour aucune information n’a été communiquée sur le contenu de ces réunions par l'UNPPD,mais les termes utilisés dans la newsletter de juillet nous inquiètent fortement et si tel est le cas, nous nous éloignons du but de cette réforme.
L’UNPPD avait annoncée une grande réunion en septembre avec tous les acteurs de la profession dans la continuité de celle du Dental Forum,  adhérents ou non de l’UNPPD,  afin de trouver ensemble les pistes de notre avenir, non seulement nous aurions aimé qu’elle se déroule avant et non après les séances du groupe "exigence esthétique et thérapeutique, mais sans aucune nouvelle de l'UNPPD à ce jour, nous doutons fortement qu’elle ait lieu.

Dommage,L'UNPPD aurait pu afficher une véritable image de syndicat représentatif, soucieuse des attentes de sa base et des 80 % de prothésistes dentaires non adhérents, et couper court aux nombreuses critiques sur ses choix unilatéraux.
JJ Miller Secrétaire Général de l’APD jjmiller@apd-asso.fr


Rappel :L’UNPPD participe au groupe “Exigence esthétique et thérapeutique”, aux côtés de la CNSD et de l’UD.
Ce groupe de travail a pour objectif de déterminer ce qui pourrait caractériser des exigences esthétiques et thérapeutiques particulières de patients nécessitant une charge de travail et un coût supplémentaires pour le chirurgien-dentiste.
Intervenants : Les syndicats signataires, des experts désignés conjointement représentant les chirurgiens-dentistes et les prothésistes.

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05 Sep 2018

News 374 " Près de 400 éditos en 13 années"

Edito : Près de 400 éditos en 13 années

Sommaire

- Edito : Près de 400 éditos en 13 années.

-Autonomie des Hygiéniste au Québec


image Edito 374 : Près de 400 éditos en 12 années.

Décembre 2005, notre premier édito.

Les éditos de l’APD sont des articles d’opinion qui se rapportent le plus souvent à une question d’actualité, ou servent à mettre en valeur un dossier que nous publions ou analysons.
Afin de faire le plus preuve d’objectivité, voire de neutralité nous avons toujours refusé d’accepter toute publicité et si nous avons parfois évoqué le fait de nous inscrire en tant que syndicat professionnel, nous avons estimé que cela ne changerait rien actuellement au regard des règles considérant l’UNPPD comme seule représentativité de notre profession. (adhésion à une fédération entre autres…)
Par honnêteté intellectuelle, vis-à-vis de nous-mêmes et de nos lecteurs, nous avons toujours essayé de nous documenter suffisamment, quand l’information existait avant de travailler sur nos arguments. On ne fonde pas une opinion sans ce travail.
Nous n’avons jamais cherché à caresser les prothésistes dentaires dans le sens du poil, sachant que la majorité de nos lecteurs soutiennent plutôt la vérité que des affirmations non fondées, loin de tout ce que propagent les réseaux sociaux comme certitudes, fausses affirmations, contentement de soi-même, et des « je t’aime moi non plus ». Nous déplorons à ce sujet que certains prothésistes dentaires soient plus sensibles à passer des heures sur Facebook ou Twitter, sans se donner la peine de lire nos newsletters. Dès lors, notre profession ne semblerait les intéresser qu’entre eux.
Si certains prothésistes dentaires se sont sentis attaqués par nos propos, car nous n’avons épargné personne en 13 ans, ce n’était pas à titre personnel, ni professionnel, mais au regard des actions, des idées, des fausses informations qu’ils diffusaient. Ce fut de même des syndicats dentaires que nous n’avons jamais confondus avec le cabinet dentaire, non pas pour épargner telle ou telle attitude personnelle (même si sur beaucoup de sujets cela devenait une attitude générale) mais parce que ce sont bien les syndicats dentaires qui sont les représentants des chirurgiens-dentistes et qui agissent en leur nom. Les CCDELI et autre Think Tank n’étant nullement représentatifs ne fédérant qu’eux-mêmes, ne se soucient pas plus de notre profession dont ils utilisent parfois quelques professionnels pour défendre leurs seuls intérêts… et vice-versa.
Un édito, c’est souvent des heures de travail consistant à réajuster, peaufiner, modifier, corriger, épurer, effacer...recommencer si nécessaire, voire  changer de sujet faute de consensus ou de critiques.
Si l' édito fige par l’écriture nos opinions d’un moment, le monde est en changement permanent et certains de nos articles peuvent devenir obsolètes. Néanmoins, lAssociation Perspectives Dentaires n’a pas à s’adapter en permanence au bon vouloir et aux pressions des uns et des autres. C’est dans cet esprit que nous continuerons à vous informer, à vous donner notre avis et à formuler nos propositions, dans l’intérêt des prothésistes dentaires et de la pérennité de notre profession.
Pierre-Yves Besse Président de l’APD  pybesse@apd-asso.fr

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03 Sep 2018

News 373 "Qu'ont-ils à cacher ?"

Edito 373 : "Qu'ont-ils à cacher ?"

- Sommaire :

- La nouvelle convention dentaire promulguée

- La désocialisation des heures supplémentaires

- Un mauvais low-cost

- la dent cafteuse


image Edito 373

 

Qu’ont-ils à cacher ?

Depuis 30ans, les syndicats dentaires font de l’obstruction en matière de matériovigilance et de de transparence à destination des patients, pourquoi ?
Pour mémoire, Le 1er janvier 1988 l’UNPPD créait l’EMC, (l’Euro Mémo Carte)
Cette carte délivrait la nature exacte de la prothèse dentaire et de ses composants. L’EMC était communiquée par le prothésiste dentaire au chirurgien-dentiste qui la remettait au patient. C’était en plus la garantie d’origine d’une prothèse dentaire Made in France.
En avril 1988, L’UFC Que Choisir recommandait la carte EMC  en incitant les dentistes, les prothésistes dentaires et les patients à l’utiliser.
En octobre 1988 Michel Degrange, professeur, chercheur et futur doyen de la faculté de chirurgie dentaire de Montrouge déclarait souscrire entièrement favorablement à l’EMC et il  en donnait les raisons.
En novembre 1988« le quotidien du médecin » reconnaissait sa nécessaire utilité pour éviter les incompatibilités d’alliages dentaires
En janvier 1995, Madame Simone Veil Ministre des affaires sociales déclare que l’EMC est « une heureuse initiative qui pourrait être exploitée dans le réseau de la matériovigilance, car elle répond à un besoin actuel, à condition qu’il y ait un consensus entre les partenaires ».
En février 1995 Jean Michel Krischer, Président de l’UJCD  négociait avec l’UNPPD afin de rendre obligatoire la délivrance de la carte EMC.
Cela lui coutera son poste quelques mois plus tard.
En avril 1996 la Fédération Européenne des Prothésistes Dentaires (FEPPD) par un vote unanime a demandé que l’EMC soit fournie aux praticiens de tous les pays de l’UE.
Lors du dernier Dental Forum 2018,  nous avons pu constater que certains reprenaient localement le principe de l’EMC, sous d’autres noms.

Nous aurons dû attendre 30 ans pour que soit enfin inscrit dans la loi française, l’obligation de délivrer au patient la traçabilité de sa prothèse dentaire.
Cela démontre que le syndicalisme est une affaire de persévérance et d’action sur le long terme, dont les fruits ne sont pas toujours récoltés par ceux qui les ont semés, contrairement aux affirmations de certains néo-syndicalistes du net.
Espérons que les services de l’état seront plus attentifs au respect de cette loi et moins laxistes comme ils ont pu l’être avec les devis non conformes que délivrent une large majorité des chirurgiens- dentistes,  comme l’a démontré une récente enquête de la DGCCRF.

Cette nouvelle obligation faite aux chirurgiens-dentistes démontre qu’une fois de plus les Prothésistes Dentaires étaient novateurs dans l’intérêt général des patients, contrairement aux chirurgiens-dentistes qui s’y opposent depuis 30 ans.
 Un triste constat qui ne fait pas honneur à certains professionnels de santé.

JJ Miller SG de l’APD jjmiller@apd-asso.fr


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30 Jul 2018

News 372 "En toute transparence"

Edito 372: "En toute transparence"

Sommaire :

- Edito:En toute transparence

- L'entourloupe et le patient abusé

- Cela ne va pas plaire aux dentistes

- Le certificat de conformité et le patient

- La fabrication par CFAO , c'est le labo

- L'APD vous aide à décrypter la convention

 

image Edito 372
En toute transparence.
L’APD a formulé 13 propositions qui évoluent au fil des ans, certaines ayant partiellement abouti. Notre transparence à nous, c’est de formuler des suggestions par rapport aux lois existantes, à celles qu’il faudrait changer, non seulement en fonction de ce qui est bon pour les laboratoires, mais en fonction de ce qui serait souhaitable pour les patients.
Quant aux chirurgiens-dentistes, nos relations restent très particulières, non seulement parce qu’ils sont nos clients exclusifs, mais  parce que nous sommes les seuls dans le secteur des dispositifs médicaux à n’avoir ni obligation de marquage CE , ni obligation de diplôme, mais également les seuls à subir la non-séparation des actes ( cliniques et prothétiques) avec les conséquences que cela implique, comme nous pouvons le voir actuellement avec "l’adaptation de nos fabrications et de nos tarifs en fonction des honoraires des praticiens".
À partir de ces réflexions, nous avons étudié nos propositions pour qu’elles n’interfèrent en rien, ni dans leurs honoraires, ni dans la finalité d’offrir aux patients le meilleur service et la meilleure qualité. Néanmoins personne ne pourra empêcher un chirurgien-dentiste d’affirmer que nous entravons leurs prérogatives, ni empêcher un prothésiste dentaire de dire que « nous crachons sur les dentistes », voire d’affirmer que nous nous occupons d’affaires qui concernent seulement les relations entre dentistes et patient. C’est leur droit, mais refuser d’aborder les sujets ou d’en discuter, n’est que position personnelle, vouée à l’immobilisme d’un système que chacun reconnait comme obsolète.
L’APD est libre. Libre de penser, libre d’écrire et de ne pas changer d’avis en fonction de nos interlocuteursNous avons toujours été disponibles, pour tous les dialogues, tous les forums, toutes les réunions professionnelles pour expliquer et discuter de tous les sujets concernant notre profession, et avec qui que ce soit. La table ronde, très réussie, du Dental Forum 2018 ( A revoir : https://www.youtube.com/watch?v=cu_QZJgRDWA) a montré que nous pensions plus à notre profession que ne le furent les invités des années précédentes, et c’est tant mieux. Vos soutiens sont aussi notre satisfaction. Merci et bonnes vacances à tous.
Pierre-Yves Besse Président de l’APD
pybesse@apd-asso.fr

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23 Jul 2018

News 371 "Naïveté ou servitude"

Edito 371 : Naïveté ou servitude

   Sommaire

  - Edito : "naïveté ou servitude"

 - Arnaque au "prix de vente du DMSM"

 -  la France qui gagne

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Edito 371

"L’histoire est un éternel recommencement, qu’autorise la naïveté ou la servitude".

Rappelez-vous, il y a 4 ans, nous pouvions lire dans le FIGARO* :

« L'Union nationale patronale des prothésistes dentaires (UNPPD) a apporté son soutien mercredi à la proposition du ministre de l'Economie Emmanuel Macron de demander aux praticiens d'inscrire le prix d'achat des prothèses sur les devis des patients ».*

Une proposition du ministre et un soutien de l’UNPPD qui firent réagir les syndicats dentaires, tel Franck Amoyel **, Chirurgien-dentiste qui écrivait:

« C’est en fait un faux débat que lance Emmanuel Macron, qui cache la volonté de relancer les prothèses made in France sous la pression du lobby des prothésistes dentaires français. Car actuellement, environ 20 % des cabinets dentaires s’approvisionnent en prothèses à l’étranger, car elles sont moins chères. Ce qui crée un manque à gagner pour les prothésistes français. C’est une pression exercée par les syndicats de prothésistes vu que leur marché est attaqué. (Ndlr: et alors, c'est leurs rôle, non?)
 Finalement, ce sera juste pour savoir si le patient a une prothèse française ou étrangère. Et ce débat n’a pas lieu d’être. Le dentiste le dit à son patient si la prothèse est moins chère, car produite à l’étranger. (Ndlr: à qui faire croire cela à part quelques politicards)

Et, est-ce que le patient demandera absolument une prothèse française comme Macron le souhaiterait ? Eh bien non, il choisira une prothèse étrangère, car elle sera moins chère."

De son côté, l’UJCD en 2010 se fendait d’un communiqué de presse d’une rare mauvaise foi ou d'un réalisme confondant:
"La loi s’impose, mais elle ne peut s’appliquer dans nos cabinets : pour les dispositifs médicaux sur mesure, le prix d'achat ne peut pas être communiqué « avant l'exécution d'un acte », car au stade du devis… nous ne l'avons pas acheté ! Nous ne connaissons pas le montant exact de la facture correspondant à l’ensemble des prestations du laboratoire de prothèse, puisque ces derniers ne sont pas soumis à une obligation de devis pour la fabrication des dispositifs médicaux sur mesure. Il n'est pas non plus envisageable de donner un prix moyen, car, s'agissant d'une information préalable, toute modification lors de la réalisation pourrait être à l’origine d'une contestation du patient ou des inspecteurs chargés du contrôle. D'autre part, en cas d'utilisation de métaux précieux, le poids de l'alliage nécessaire n'est pas connu avant la réalisation. Les cabinets dentaires qui intègrent un laboratoire de prothèse en leur sein et emploient des techniciens salariés ne peuvent faire état d'un prix d'achat des dispositifs médicaux sur mesure… Que doit indiquer le praticien qui a recours à la CFAO ?

Et l’ONCD de surenchérir:
Les syndicats dentaires (CNSD, UJCD, FSDL), reçus en mars dernier (2010) à la DGCCRF à Bercy, se sont ouverts de l’impossibilité pour les chirurgiens-dentistes d’appliquer concrètement cette obligation d’information. Bien que, sur le principe, l’ordonnance a un effet immédiat, des discussions sur l’applicabilité de l’ordonnance sont en cours."

Se déclarant ouvertement au-dessus des lois, les Chirurgiens-dentistes n’étaient pas à un argument ou propos ridicules pour faire modifier la loi HPST, obtenant le remplacement du « prix d’achat », par le « prix de vente » affirmant délivrer ainsi au patient une information plus précise.

La réalité est tout autre et nous le savons tous, le seul but de cette opacité recherchée est de masquer les abus tarifaires de certains ou la cupidité d’autres, en fait des bénéfices commerciaux et rien d’autre.

Un retour en arrière qui révélera des différences de point de vue à la tête de l’UNPPD entre son Président et l’organisateur du Dental Forum, ce dernier affirmant que « l’UNPPD serait revenu dans le rang en cessant de revendiquer la transparence tarifaire » ou encore lors de la réunion politique du Dental Forum 2018, balayant d’un revers de main toutes propositions novatrices pour notre profession  au prétexte que tout était gravé dans le marbre et que donc rien ne pouvait changer. Des propos choquants pour tous les prothésistes dentaires qui œuvrent pour faire évoluer notre profession,  de la part d’un représentant national censé défendre les parts de marché et les intérêts des prothésistes dentaires français.

Des divergences inquiétantes alors que commencent les premières réunions du groupe “Exigence esthétique et thérapeutique”, où l’UNPPD devrait nous représenter face à la CNSD et de l’UD.

Dans un prochain article, nous vous donnerons "l’équation" pour déterminer le prix d’achat de la prothèse par rapport au prix de vente marqué sur le devis du dentiste.

 Quelques sondages nous ont permis de constater des calculs de charges de structures complètement aberrants, modifiant totalement l’information du patient.Il faut le savoir et l'important serait de le faire savoir.(voir schéma ci-dessous).

 Certains diront ce n’est pas notre problème. Le leur, peut-être, mais pas celui d’un syndicat chargé de défendre notre profession, qui revendique officiellement la dissociation des actes prothétiques.

Ce qui est bon pour notre profession doit être défendu sans aucune ambigüité. Pourquoi devrions-nous faire fi des patients pour qui nous fabriquons, et de tous les rapports et enquêtes, réclamant plus de transparence et d’informations dans le système dentaire français.

Pierre-Yves Besse président de l’APD pybesse@apd-asso.fr

*http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/11/12/97002-20141112FILWWW00280-protheses-un-syndicat-soutient-macron.php
**  http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1278053-afficher-le-prix-a-l-achat-des-protheses-je-suis-dentiste-c-est-une-aberration.html
A lire aussi pour comprendre bien des choses :
http://www.liberation.fr/societe/2012/05/13/la-charite-par-la-ratiche_818429

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09 Jul 2018

News 370 "Pour qui roule la FPAD"

Edito : Pour qui roule la FPAD

Sommaire :

  -Edito : Pour qui roule la FPAD

 - Pub pour dentistes dans "information dentaire"

 - Quand les parlementaires défendaient les prothésistes dentaires

  - Pour ne pas dire n'importe quoi

 image Edito 370

Pour qui roule la FPAD ?

 

Il y a une petite année, un « prothésiste artisan » ou un « dental désigner » comme il se définit lui- même, tentait de mobiliser les prothésistes dentaires sur les réseaux sociaux pour aller grossir les rangs des manifestants chirurgiens-dentistes contre le règlement arbitral.

 

Quelques semaines plus tard, encouragé par la FSDL et tous les «Iznogood» ou les  Y-a-qu’à, faut que » de notre profession, il créa la FPAD avec pour tout programme, inféodation aux chirurgiens-dentistes, contre-vérités, propos démagogiques et tire- tous azimuts.

 

Mais le syndicalisme ne s’improvise pas et n’a rien à voir avec l’idée que l’on peut s’en faire en fin de soirée au ‘’Café de la Fontaine’. Il faut en connaître les instances, les rôles de chacune, leurs codes et leurs règles pour y entrer. Commencer par réclamer de l’argent à la CNAMS, U2P ou encore l’APCM tout en passant son temps à cracher sur ses pères, revient à se fermer toutes les portes, certains l’ont rapidement compris et ont déjà pris leurs distances au sein même du bureau de la FPAP. Une Fédération en fait, qui n’en est pas une.

 

Alerter Jean-Jacques Bourdin, la Ministre de la Santé, le Ministre de l’Économie, l’ APCM, l’U2P, 60 millions de consommateurs, entre autres …sur le manque de traçabilité des prothèses dentaires et le danger de sécurité sanitaire que cela peut avoir, ne suffit pas, faut-il encore le démonter.

A ce jour, aucun laboratoire d’importations n’a été contraint de suspendre ses activités et à ma connaissance, aucune déclaration de matériovigilance n’a été faite par un chirurgien-dentiste. Ce qui veut dire que les dentistes qui crient à la mauvaise qualité, sont incapables de le prouver et le président de la FPAD non plus.C'est "plus porteur" de crier tous azimuts sur les méfaits du low-cost...... celui des centres dentaires, avant tout.Ceux qui ont perdu des clients qui adhèrent aux importations low-cost de prothèses dentaires apprécieront !

 

Les laboratoires d’importation ou français depuis des années, ne font que répondre à la pression tarifaire constante exercée et entretenue par les Chirurgiens-Dentistes pour obtenir toujours des prix plus bas afin d’augmenter ou compenser leur marge en travaillant moins. L’importation n’existerait pas s’il n’y avait pas d’acheteurs… et qui sont les acheteurs, certainement pas les patients.

 

Mais ‘’CHUT ! » Il ne faut pas le dire, c’est politiquement incorrect et le Président de la FPAD veille sur les réseaux sociaux. Sachez que le Président de la FPAD fait son petit marché sur les réseaux sociaux ( twitter, facebook, CCEDeli ..), et donne la chasse aux mauvais prothésistes qui refusent la marchandisation médical de la prothèse dentaire en France.

 

Notre "Zorro prothésiste artisan" vient de passer de la collaboration à celui de collabo, affirmant qu’il n’est pas possible de connaître l’origine d’une prothèse pour un dentiste. Comme si ce dernier ignorait le coût du travail en France et ne se doutait pas qu’en achetant une céramique avec inlay-core à 40€, c’était du « made in » hors UE. De qui se moque-t-il ?

De plus, si certains praticiens se considèrent comme fabricants, ils ont l’obligation de faire un audit chez leurs sous –traitants et de vérifier les process de fabrication. C’est la loi.

 

C’est se détourner de nos véritables problèmes que de faire une fixation sur la qualité des prothèses. Bernard Detrez, Président de l’UNPPD avait dénoncé aussi les agissements néfastes de certains prothésistes dentaires, et présenté à la CNSD  quelques propositions de bons sens : contrats entre labos et cabinets, cessation de publicités des importateurs dans le CDF..) Aucune d’entre elles n’avaient été retenues, et il n’avait rien gagné, malheureusement,  dans l’affaire, nous non plus. Le combat syndical est autrement plus dur. Il exige de l’imagination, de la détermination et un engagement sans faille sur des objectifs ambitieux définis dans l’intérêt général de notre profession quitte à en contrarier quelques-uns. Quelques prothésistes dentaires sont libres de le faire, ils se comptent sur le bout des mains.

 

Vouloir démontrer que si les prothésistes dentaires sont en voie de disparition c’est uniquement de leur faute, de leurs représentants, et surtout pas celle des chirurgiens-dentistes voire des successifs Ministre de la santé, est une malhonnêteté intellectuelle.

Vouloir démontrer que c’est la fin de la qualité française des prothèses dentaires parce que les dentistes ne peuvent pas faire autrement, c’est finir par démontrer son incapacité à proposer des solutions pérennes, hors des clichés, des dogmes et des illusions perdues. A ce jeu, notre profession ne gagnera rien.

 Jean-Jacques Miller jjmiller@apd-asso.fr

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02 Jul 2018

News 369 "Faut-il y aller?"

Edito : Faut-il y aller?

   Sommaire:

  -  Edito : faut-il y aller?

  - 13 ème proposition de l'APD

  - "Est-il éthique de proposer..." Prof Pierrisnard

 - "Nos chers Chairsides"

  -  CFAO au cabinet dentaire, il faut choisir.

 

  image Edito 369 2 juillet 2018 Faut ‘il y aller ?

Il est mentionné dans la convention dentaire signée le 21 juin :

Article 7.4

Exigence qualité

«  Les partenaires conventionnels proposent de mettre en place un groupe de travail, dans le mois suivant la publication de la présente convention, afin de déterminer ce qui pourrait caractériser des exigences esthétiques particulières de patients, nécessitant une charge de travail et un coût supplémentaire pour le chirurgien-dentiste.

Ce groupe de travail associera des experts désignés conjointement représentants à la fois la profession des chirurgiens-dentistes et des prothésistes dentaires »

Ce qui veut dire pour le chirurgien-dentiste : comment laisser la possibilité au patient de choisir un acte de qualité supérieure avec un tarif majoré par rapport à celui du Rac 0.

Ce qui veut dire pour la Ministre de la Santé : comment laisser croire au grand public que la céramo-métal ou full zircone seraient bas de gamme.

Ce qui veut dire pour le prothésiste dentaire : comment approuver un système qui refuse la dissociation entre acte médical et technique clinique et fourniture de prothèses, excluant de ce fait les fabricants des discussions tarifaires.

Ce qui veut dire pour le patient : comment pour une même taille d’empreinte, un temps passé presque identique, me facture t’on « autre chose » que la différence de tarif du laboratoire fabricant ma prothèse.

À partir de toutes ces réflexions qu’avons-nous à gagner, nous prothésistes dentaires, à rejoindre un groupe de travail, pour justifier des honoraires qui ne sont pas les nôtres.

Nous n’avons pas à servir de faire-valoir et cautionner un système qui nous exclut.

 Quant à parler de « qualité », je vous renvoie à l’édito 364 de PY Besse : Qualité : élitisme ou pragmatisme ? En fait une prothèse dentaire, adjointe ou conjointe, sera toujours de mauvaise qualité sur une mauvaise empreinte ou une mauvaise taille. Une prothèse complète adjointe sera toujours de mauvaise qualité si on ne respecte pas les protocoles enseignés en faculté….et c’est souvent le cas actuellement, CFAO ou non.

En considérant que c’est le matériau, voire la technique (mais souvent celle du prothésiste) qui sont synonyme de qualité, haute ou basse, on veut mettre le curseur en fonction du plafonnement des honoraires prothétiques, et pas encore une fois valoriser le travail du laboratoire à sa juste valeur, ou sa fabrication française.

La qualité ne viendrait-elle pas également de la qualification du prothésiste dentaire. Le code de santé publique ne réclame t’il pas un niveau de qualification suffisant au regard de la fabrication d’un DMSM ?

Les signataires de la convention nous proposent de rentrer dans une partie dont nous avons été exclus avec des règles du jeu qu’ils ont fixé entre eux. Nous avons un joker : celui du « Made in France » .Une collaboration avec les signataires de la convention pour la sauvegarde des emplois en France, la formation professionnelle, le service de proximité et le choix de la  transparence plébiscitée par les patients est nécessaire pour notre participation. Dès lors mettons à l’ordre du jour de la prochaine réunion du groupe de travail, la valorisation de la fabrication française. Sans ce préambule, il y a lieu de ne pas y aller.

Jean-Jacques MILLER SG de l’APD  jjmiller@apd-asso.fr

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22 Jun 2018

Newsletter 368 "La confiance ne suffit plus"

 

Edito 368 22 juin 2018 : La confiance ne suffit plus

Sommaire:

-   Edito : La confiance ne suffit plus

 - La convention est signée

 -  Les médecins doivent fournir le Certificat de conformité

  - Arrêté du 30 mai 2018

 -  Loi anti-cadeaux : forte condamnation confirmée

 -  Il y a 30 ans déjà "Vanderpool..."

  - 2 Dentistes fortement condamnés en appel

  - CCDeli : On continue le chantage pour l'imposer aux laboratoires?


imageEdito 368  Information patient consommateur: la confiance ne suffit plus….

Après chaque scandale comme celui des prothèses PIP, du sang contaminé, des cuirs irritants, des produits laitiers Lactalis , etc….., les associations de consommateurs ont obtenu une traçabilité sur tous les produits de consommation allant de la composition des produits, les lieux d’origine des matières premières, aux lieux de fabrication, jusqu’aux noms des techniciens pour certains.

Enfin presque, seuls depuis des décennies, les chirurgiens-dentistes français résistent, exigeant une confiance aveugle de la part de leurs patients, une confiance suffisante selon eux pour garantir l’origine de fabrication et de composition des DMSM qu’ils leur posent.
 En 2011, les syndicats dentaires ont réussi à faire modifier la loi HPST de 2009, qui obligeait les chirurgiens-dentistes à indiquer le prix d’achat du DMSM, pour le remplacer par le prix de vente, un fourre-tout obscur leur permettant de justifier certains de leurs  honoraires.
Mais les dérives et manquements constatés par la DGCCRF sur les documents des chirurgiens-dentistes contrôlés ont certainement conduit le législateur à revenir sur la traçabilité des DMSM en exigeant plus de transparence à partir du 1er juillet 2018, avec de nouvelles obligations concernant l’affichage des tarifs des médecins libéraux.

L’arrêté signé du 30 mai 2018, concerne les médecins, mais aussi les professionnels de santé  précise : « Lorsque l'acte inclut la fourniture d'un dispositif médical sur mesure, le professionnel de santé remet au patient, à l'issue des soins, un document contenant les informations suivantes :

- le nom et l'adresse du fabricant, ainsi que le nom et l'adresse de son mandataire si le fabricant n'a pas de siège social dans l'Union européenne
- l'ensemble des autres informations visées à l'article R. 5211-51 du code de la santé publique.             

-Le professionnel de santé joint à ce document la déclaration de conformité du dispositif médical sur mesure »

Curieusement, la nouvelle convention dentaire signée le 21 juin par la CNSD, L'Union Dentaire, l’Uncam et l’Unocam, fait état d’une fiche de traçabilité remise au patient par le chirurgien-dentiste. Nous sommes perplexes, tout comme l’UNPPD, sur ce terme qui veut tout dire et ne rien dire. Nous, nous savons en connaissance de cause que si le flou existe, ce n’est pas pour rien. La DGCCRF le sait aussi !!! .
Aussi, laissez seuls,les syndicats dentaires négocier au nom de toute la filière dentaire comme s’en félicitent naïvement certains,  serait un suicide de notre profession.  Nous devons veiller à ce que la loi soit appliquée et respectée, à défaut tout manquement sanctionné.
Pour cela, Il est important aujourd’hui, que ceux qui défendent réellement les intérêts de notre profession et de nos laboratoires, fassent bloc pour exiger que ce soit bien « NOTRE »  certificat de conformité » qui soit délivré obligatoirement au patient et nom un pseudo document dont les chirurgiens-dentistes ont le secret, rédigé par eux-mêmes.
A défaut nous devrons saisir la justice afin de faire reconnaître notre rôle de fabricant, seul habilité à délivrer ce document, conformément à la loi.
Claude Message Trésorier APD cmessage@apd-asso.fr

 

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18 Jun 2018

News 367 "Reste à charge zéro: soyons réaliste"

Edito 367: Reste à charge zéro: soyons réaliste

  Sommaire

- Edito : " Reste à cgarge zéro, soyons réalistes" par P.Y Besse

- Les laboratoires craignent pour leur avenir

- Convention dentaire : ambiguïtés

- Difficultés de mastication

- Les CD broient du noir

- La Presse en parle, de qui et de quoi ?

Licenciements ( encore..)


imageEdito 367 18 juin 2018:  Reste à charge Zéro : Soyons réalistes

Que nous le voulions ou pas, le reste à charge zéro est une avancée sociale importante qui restera au bilan du  quinquennat du Président de la République, Emanuel Macron.
Un succès politique doublé d’une opération de communication médiatique réussie avec son annonce officielle lors du congrès de la Mutualité française par  le Président de la République en personne qui a fait la une des médias durant toute cette semaine.
Une mesure très populaire contre laquelle il est difficile de trouver des opposants objectifs en dehors de certains chirurgiens- dentistes et de quelques prothésistes aux ordres dont les manifestations ou protestations n’ont eu aucun écho favorable dans les médias ou auprès des politiques et des patients.
Surtout que cette nouvelle convention ne devrait pas impacter les résultats de la grande majorité des cabinets dentaires, car si la nouvelle convention plafonne à la baisse certains actes de quelques dizaines d’euros, ceux-ci seront compensés par la revalorisation des actes soins conservateurs plus nombreux au quotidien. D’autre part, avec trois paniers de soins dont un libre, les chirurgiens-dentistes auront toute latitude pour proposer à leurs patients des travaux de qualité ou innovants.
Aussi, au regard de tous ces éléments, nous ne devrions pas craindre de conséquences économiques négatives pour nos laboratoires. Alors pourquoi les syndicats dentaires de chirurgiens-dentistes se sont-ils opposés à la présence des prothésistes dentaires lors des négociations de cette convention ?
Par hégémonie, par stratégie et par cupidité,  seuls interlocuteurs du dentaire, ils ont pu faire courir toutes les rumeurs possibles, nous laissant croire qu’ils allaient être fortement impactés et  contraints de faire appel aux prothèses low-costs pour survivre.  Une stratégie qui a marché sur certains prothésistes qui ont appelé à manifester pour la défense des revenus de leurs clients chirurgiens-dentistes et à se préparer à baisser leurs tarifs de laboratoire pour sauver les cabinets dentaires.
Dès le début des négociations, l’APD a dénoncé les propos alarmistes et les déclarations outrancières ou orientées de certains, refusant d’appeler à manifester pour des revendications corporatistes qui ne nous concernaient pas et sans aucune contrepartie.
Et il y a fort à parier que les revenus 2021 des praticiens continueront de progresser comme ils le font depuis des années
Aujourd’hui comme hier, l’APD maintient ses propositions et attend avec impatience le congrès de septembre annoncé à l’issue du Dental Forum pour débattre et définir avec l’Unppd une ligne politique commune ambitieuse pour l’avenir de notre profession.
Pierre-Yves Besse Président de l’APD  pybesse@apd-asso.fr


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13 Jun 2018

News 366 "Ouvrir les yeux"

Edito 366: Ouvrir les yeux

Sommaire :

- Edito : "Ouvrir les yeux"

- Biotech: 100 millions € de levée de fonds

- Lucy: la révolution du sur-mesure

- Made in France: l'avis des Français

- L'avis des lecteurs

- Le Certificat de conformité

  imageEdito 366/13 juin 2018

 Ouvrir les yeux.

Pas de surprise. Comme nous l’avions annoncé depuis longtemps, sans fortes propositions pour ne pas effrayer les clients chirurgiens-dentistes, les prothésistes dentaires sont les grands perdants de la nouvelle convention dentaire qui sera proposée aux cabinets dentaires.

L’APD est la seule à avoir fait ces fortes propositions, toutes échafaudées, toutes justifiées, mais jamais réellement discutées. Il est toujours difficile d’empêcher des certitudes de se propager comme si tout était gravé dans le marbre.

L’UNPPD lors du dernier Dental Forum a donné la parole à l’Association Perspectives Dentaires. Ce fut une présentation de chacun des participants, mais aucunement un débat. Nous nous félicitons de voir une suite donnée à la table ronde du parc floral, afin que les explications balayent les certitudes et laissent la place à la réflexion.

Rien ne sera possible si ces propositions ne sont pas suivies d’actions. Si nous souhaitons la réussite d’un débat-séminaire post dental forum, c’est bien parce que notre profession ne peut être défendue que par elle-même. Ne pas s’en apercevoir en ce moment résulterait d’un dangereux aveuglement.

Jean-Jacques Miller Secrétaire Général de l’APD jjmiller@apd-asso.fr

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04 Jun 2018

News 365 "Qualité: élitisme ou pragmatisme"

Edito : Qualité: élitisme ou pragmatisme

Sommaire:

1 Edito :

2 FSDL : Contre

2 CNSD : Pour

4 Union Dentaire : Pour

5 La Mutualité Française : Enfin...mais

6 Le Monde : Les patients auront le choix

7 Les Echos : Les dentistes jouaient gros

8 Négos : dernières modifications


 imageEdito 365 Qualité : élitisme ou pragmatisme ?

Dans le monde économique dans lequel nous évoluons, la qualité est définie par le consommateur.

C’est ce dernier qui choisit et achète tel ou tel produit selon ses propres critères.  Dans les petites entreprises comme l’’industrie, la qualité s’entend en termes organisationnels, sociétaux et environnementaux, seuls critères définissables et contrôlables, comme c’était le cas pour notre profession avec la certification OCMS et aujourd’hui avec la certification LABELDENT.

 De nombreux prothésistes dentaires rêvent d’une charte qualité basée sur des critères techniques, fonctionnels et esthétiques afin de se démarquer de la concurrence,  mais sur quelle référence, quelle esthétique ?

Si nous posons cette question aux 4000 prothésistes dentaires de France, nous aurons autant de définitions de la qualité technique, fonctionnelle et esthétique, car cette dernière répond à des critères et des appréciations très personnelles en fonction de son degré d’exigence et de perfectionnisme.

 Si durant des décennies, chercheurs, industriels, prothésistes dentaires et chirurgiens-dentistes n’ont cessé d’inventer ou faire évoluer de nouveaux produits ou matériels plus performants et qualitatifs, grâce aux nouveaux matériaux et nouvelles technologies, faisant de la santé bucco-dentaire, une filière d’excellence, innovante et performante dans l’intérêt des patients, depuis une trentaine d’années, la santé bucco-dentaire est devenue un business comme un autre, où le profit passe souvent avant la qualité.  Pour s’en convaincre, il suffit de voir la croissance des chiffres d’affaires des principaux importateurs.

La nouvelle convention qui sera signée par les Chirurgiens-dentistes  en est la parfaite illustration, laissant la Sécurité sociale et les assureurs complémentaires remplacer la notion de qualité ou d’excellence, par celle de meilleur rapport qualité/prix.

Aussi, à l’avenir, nous devrons faire preuve de pragmatisme pour offrir différents niveaux de prestations, de matériaux et de qualités, allant du basique à l’excellence afin de répondre aux nouvelles et différentes exigences de nos clients chirurgiens-dentistes.

Pierre-Yves Besse Président de l'APD  pybesse@apd-asso.fr


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21 May 2018

News 363 "Regard sur l'actualité"

Edito : Regard sur l'actualité

  1. Edito : "Regard sur l'Actualité"
  2. Convention dentaire : "on arrive à la fin"
  3. ANSM : Ce que vous devez savoir et respecter avant les contrôles.
  4. La filière optique : Une dissociation pour le bien des patients

image

Edito 363 21 mai 2018   Regard sur l’actualité

 Thierry Soulié Président de la CNSD « …par la  notion de chirurgiens-dentistes petits entrepreneurs de santé publique, où les critères de productivité et rentabilité indispensables à la bonne gestion de leur entreprise, ne sont en rien incompatibles avec la médicalité…. » Ce qui peut se traduire à la Trump par : Business first, chairside first, fuck the french dental technician.

Dental Access à Cannes, un centre de santé dit low-cost (low-cost ,comme les laboratoires d'importation de prothèses) semblait avoir des pratiques plus que répréhensibles par rapport au code de déontologie dentaire. La FSDL et la CNSD se félicitent des sanctions portées concernant les publicités de ce centre. La justice enquête sur d’autres pratiques douteuses, ainsi que sur le décès d’une patiente.L’ONCD 06 et les syndicats dentaires ne semblent pas défendre les dentistes de ce centre, ce qui peut paraitre étonnant. Dentistes incompétents ? Mauvaise formation ?

Enquête de la DGCCRF sur des fraudes concernant les prothèses dentaires, fraudes constatées dans les laboratoires et dans des cabinets dentaires. A ce jour, aucun article et analyse dans la presse syndicale dentaire. « No comment » chez les syndicats de prothésistes dentaires. De la « normalité » en sorte. Nous pensions que la priorité était d’informer les patients, tout comme d’autres le font contre les centres de santé low-cost ? La loi est bafouée, le patient est floué... et tout le monde s'en fout dans le dentaire !!! Honteux*

Signature de la convention dentaire : 90% des patients font confiance à leur dentiste, 90% des Français sont pour un meilleur remboursement de leurs  soins dentaires, les actes de prévention vont être valorisés, ainsi que les soins les plus courants comme jamais ils ne l’ont été, certaines statistiques font échos d’augmentation de revenus pour nombre de chirurgiens-dentistes…. C’est cela ou le règlement arbitral. Libre de se déconventionner...ou de passer un CAP (voire plus) de prothésiste dentaire, et de créer un laboratoire, histoire de voir comment c'est chez les autres. La convention sera signée par 2 syndicats dentaires sur 3. Les prothésistes étant des artisans. Ils resteront « les obligés » de leurs clients exclusifs. Nous n’avons pas réussi à convaincre les prothésistes dentaires et l’UNPPD de venir nous rejoindre pour défendre nos propositions. Résultat, dépendants vous étiez, dépendants vous le serez encore plus, et dire que l’artisanat que vous défendez mordicus est bien celui de "professions indépendantes" !!! …

Jean-Jacques Miller jjmiller@apd-asso.fr

 Honteux*

"..Près de 130 professionnels, exerçant à titre libéral ou en structure pluridisciplinaire, comme chirurgien-dentiste, ont fait l’objet de contrôles afin de vérifier la conformité des informations précontractuelles fournies à leurs patients. Le taux important d’anomalies (80 %) a justifié le nombre de suites : 79 avertissements, 29 injonctions, 7 procès-verbaux (2 pénaux et 5 administratifs). Face au constat de pratiques commerciales trompeuses et au manque de transparence dans la traçabilité des prothèses dentaires, la DGCCRF continuera de placer ce secteur sous surveillance afin de garantir aux consommateurs toute l’information nécessaire sur la conformité, notamment l’origine, de ces dispositifs médicaux. https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/protheses-dentaires-information-consommateur-a-ameliorer

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14 May 2018

News 362 "Big Brother est parmi nous"

Edito : Big Brother est parmi nous

  1. Edito: " Big Brother est parmi nous"
  2. Chairside , c'est trop !!!
  3. Chairside, C'est bon !!!
  4. Union Dentaire critique la FSDL
  5. CNSD et des vérités sur les conventions dentaires
  6. Le projet de convention dentaire ( 7 mai)
  7. Il y a 5 ans : une lettre bien explicative

  imageEdito 362   BIG BROTHER est parmi nous !

En effet, certains distributeurs ne cachent plus leurs vues sur notre activité et nos parts de marché.  À grand renfort de flyers, de newsletter ou de conférences,  les ‘’gold ou premium’’ partenaires sont en train de nous spolier avec leurs machines- outils de cabinets, leurs centres d’usinage ou encore leurs laboratoires de prothèses. 

Vous en doutez encore, voici comment :

Véritables trusts économiques, quelques groupes ont décidé de faire main basse sur le secteur dentaire, en rachetant le maximum d’entreprises, sous-traitants, fabricants , distributeurs ou concurrents, allant de  la fourniture à la formation en passant  par les logiciels dentaires de cabinets et de laboratoires.

Par ces derniers, à l’occasion de mis à jour, ils récupèrent vos données économiques , vos statistiques, les noms et chiffres d’affaires de vos clients, vos tarifs, vos statistiques, etc… des données stratégiques sur votre marché pour mieux vous spolier et plus largement ils obtiennent une image très précise du marché dentaire national, des chiffres d’affaires par secteurs géographiques, par patientèles, par types de soins, types de prothèses , de matières premières  , de consommables ,etc. ….Autant d’informations que nous fournissons à notre insu lors des mises à jour de nos logiciels.

Résultats aujourd’hui, ces world compagnies expliquent aux dentistes, à vos clients, comment se passer de vous, comment optimiser le panier de soins de leurs patientèles, quelles prothèses fabriquer eux-mêmes grâce aux usineuses miracles de cabinet qu’ils leur proposent, quelles prothèses sont à faire fabriquer par un laboratoire (leurs machines, consommables ou technologies ne permettant pas encore tout pour l’instant,  etc. ……. Et tout cela, par des conférences sur internet dispensées par des dentistes renommés et rémunérés.

Hélas, ce n’est pas de la science-fiction, mais une réalité aujourd’hui pour nous tous, sans exception. Pourtant certains de nos confrères l’ignorent, d’autres le savent, mais ne réagissent pas et sont complices. Pourtant il existe encore beaucoup de distributeurs et fournisseurs, véritables partenaires de nos entreprises,  il nous appartient de les soutenir pour nous protéger de cette concurrence malveillante en choisissant bien nos fournisseurs.

C’est pour cela que l’APD revendique une totale transparence sur l’origine des  prothèses dentaires par la remise de la facture du laboratoire dentaire aux patients et l’interdiction de la CFAO dans les cabinets dentaires.

Il est encore temps d’apporter des solutions, au lieu de les contester pour d’autres motifs.

Notre avenir nous appartient, à condition que nous agissions tous ensemble et  dans le même sens.

 Pierre-Yves Besse Président de l'APD  pybesse@apd-asso.fr

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14 May 2018

News 361 "QUALITE, vous avez dit qualité"

Edito : QUALITE, vous avez dit qualité

Communiqué :

Pierre-Yves Besse Président de l’APD a répondu favorablement à l’invitation de Laurent Munerot Président de l’UNPPD à la participation de notre Association, pour un  débat-séminaire au mois de septembre, sur les thématiques impactant l’avenir de notre profession et de nos laboratoires.

 Newsletter 361 14 mai 2018

      Sommaire :

  1. Edito: "Qualité, vous avez dit qualité..."
  2. La voix de son maître
  3. Vous avez la parole
  4. Express entreprise: "encore pire?"
  5. FSDL : Information du patient

imageEdito  361    "QUALITÉ, vous avez dit Qualité…. "

Qu’est-ce que la qualité ? Si nous posons la question à 20 personnes, nous aurons 20 réponses différentes.
Beaucoup d’entre nous, confondent qualité et excellence, moyens et résultats.

Lors du débat politique du Dental Forum du 13 Avril 2018, la salle était unanime sur la nécessité d’un label qualité pour notre profession. Pourtant des labels pour nos laboratoires de prothèse dentaire existent, mais les laboratoires certifiés sont marginaux pour de mauvaises ou bonnes raisons. 

Aussi est-il bon de rappeler que l’OMS définit la qualité en santé comme : « un acte qui assure le meilleur résultat en termes de santé conformément à l’état de la science, au meilleur coût pour un même résultat, au moindre risque iatrogène et pour la plus grande satisfaction en termes de procédures » On peut rajouter, selon l’ISO : « Un  ensemble de caractéristiques  d’une « entité » (propriétés ou caractéristiques d’un produit ou d’un service qui lui confère l’aptitude à satisfaire des besoins exprimés ou implicites »
A partir de ces définitions issues d’un consensus international, les prothésistes dentaires ont souvent essayé de créer des labels qualité ou d’employer le mot qualité sans en définir réellement le sens, dans le domaine des DMSM dispositifs médicaux sur mesure (et  non dispositif artisanal sur mesure DMSM )
Un label est une marque collective qui se matérialise par des signes distinctifs (nom, logo,..) et qui peut être utilisée par les différentes marques se conformant au cahier des charges du label. A ne pas confondre avec une certification qui atteste qu’un  produit ou un service est conforme  aux normes en vigueur et même,  parfois, à des spécifications supplémentaires. Être certifié nécessite d’être audité par un organisme tiers indépendant.

Si l’on veut créer une définition de « qualité » dans nos laboratoires, il ne faudra pas la réduire, malgré tout, à la définition de satisfaction du client dentiste et du client patient, mais aussi à la conformité d’exigences règlementaires, et prendre également en compte d’autres aspects, économiques, d’emplois ou de partenariat par exemple ( association de consommateurs par exemple) le référentiel UNPPD OCMS avait traité de ces sujets, rejoints depuis par "LABELDENT", "CQLab" ou encore "France Prothèse Dentaire".

L’APD a choisi en créant « France Prothese Dentaire » de valoriser un certain patriotisme économique afin de valoriser la sauvegarde des emplois en France, la formation professionnelle, voire un travail artisanal (qui le sera, évidemment de moins en moins).
Une des pistes envisageables, serait non pas de créer un label supplémentaire, mais bien au contraire d’unifier l’existant, quitte à garder l’identité de chacun, afin de constituer une forte entité capable de faire front à « toutes les concurrences » qui sont les dangers d’aujourd’hui et de demain.

Pierre-Yves Besse Président de l’APD  pybesse@apd-asso.fr

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07 May 2018

News 360 "Dentaire : tromperie ou compromission?"

Edito : Dentaire : tromperie ou compromission?

Sommaire

 -Ce que dit l'enquête de la DGCCRF

- Vidéo de la table ronde politique Dental Forum 2018

- Prothèse dentaire du 3 ème millénaire



 

 Edito 360 09 mai 2018
 Dentaire : tromperie ou compromission ?
L’enquête publiée  par  la DGCCRF, démontre les dérives et abus qu’autorise le devis dentaire actuel et nous conforte dans la pertinence et l’urgence de nos propositions en faveur de l’information du patient. 
Depuis des années nous ne cessons d’alerter les autorités sur les publicités abusives, voire illégales, ou encore sur l’inadéquation du chiffre d’affaires et les effectifs de certains laboratoires estampillés «  Made in France » et dont profitent sciemment certains chirurgiens-dentistes.

En 2015, nous avons présenté et remis un dossier particulièrement étoffé et détaillé au Ministère de l’Economie, en présence des responsables santé de la DGCCRF, dans lequel nous dénoncions tous les faits évoqués dans l’enquête publiée cette semaine, que ce soit sur les laboratoires d’importations, mais également sur les pratiques de certains cabinets dentaires. Le même dossier  avaient été envoyés à Madame Marisol Touraine, Ministre de la Santé, restées sans réponses. 

Sur le site internet "France Prothèse Dentaire", nous dénonçons depuis des années les pratiques illégales  et tricheries des laboratoires d’importation qui séduisent les appétits  mercantiles de certains chirurgiens-dentistes, pour ne pas dire de plus en plus de chirurgiens-dentistes, ce qui explique pourquoi certains cabinets dentaires ont été épinglés et condamnés également par la DGCCRF.

Mais cela n’est pas du gout de tous, de certains chirurgiens-dentistes bien sûr mais également de certains prothésistes dentaires prêt à tout pour plaire à leurs donneurs d’ordres, au motif que ces derniers ont toujours raison parce qu’ils sont dix fois plus nombreux que nous. Ces mêmes prothésistes dentaires, qui sous la menace de quelques chirurgiens-dentistes extrémistes très actifs sur les réseaux sociaux, n’osent pas rejoindre "France Prothèse Dentaire" ou "CQLAB", ou encore les organisations professionnelles qui les défendent. Une entrave syndicale et des menaces à boycott strictement interdites et sanctionnables dont le seul but des auteurs est le maintien de leur monopôle et revenus.
Cette enquête de la DGCCRF  démontre une fois de plus que les informations données aux patients sont insuffisantes voir trompeuses et  qu’il faut aller plus loin dans l’information du patient consommateur, par la remise obligatoire de la facture du laboratoire au patient avec  le certificat de conformité.  Ainsi le patient pourrait vérifier l’adéquation entre son devis dentaire et la facture du laboratoire ( ce qui sera le sujet d'une prochaine newsletter). Nous pourrions même aller plus loin et revendiquer une loi qui exige copie de la facture du laboratoire et du certificat de conformité en vue des remboursements sociaux, comme cela existe déjà dans d’autres disciples médicales, interdisant du même coût les fraudes réprimées par la loi anti-cadeaux.
Il nous appartient de poursuivre nos actions afin que les élus politiques  continus de légiférer dans l’intérêt des patients consommateurs, dans l’intérêt de nos laboratoires, et non plus comme dans le passé, pour préserver les intérêts d’une seule profession.

Pierre-Yves Besse Président de l'APD  pybesse@apd-asso.fr 

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