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Prothésiste dentaire : une profession méconnue
06 Jan 2020
Le bureau de
l' "Association Perspectives Dentaires" vous adresse ses meilleurs voeux pour
2020
Nous vous prions de nous excuser de la diffusion de notre newsletter 437 du
23 décembre 2019 qui vous est parvenue généralement avec d’importants défauts de
mise en page. Ceci étant dû à des problèmes indépendants de notre volonté.
Newsletter 438 APD du 29 décembre 2019
Sommaire:
- Estimez le coût d'une embauche en CDI ou CDD
- Estimez le coût de l'embauche d'un(e)apprenti(e)
- Grèves : comment gérer les difficultés économiques et les heures
perdues
- Régimes spéciaux: combien de cotisants, combien de bénéficiaires
- Adhérez à l'APD
More... 01 Jan 2020
"France Prothèse
Dentaire" est le premier site internet garantissant la fabrication française des
laboratoires.
Venez nous
rejoindre, pour faire de l’année 2020, une année de communication sur le "Made
In France", et le retour des importations vers les fabricants Français.
Ce sont nos vœux, et ceux de la majorité de Prothésistes Dentaires.Des vœux
également de collaboration fidèle, et de compréhension mutuelle avec leurs
clients Chirurgiens-Dentistes.Merci à tous ceux
qui font confiance à la fabrication française pour leurs patients et pour la
pérennité de notre profession.
More... 23 Dec 2019
Newsletter 437 ADH du 23 décembre
2019
-Edito : "La tambouille de Noël"
- CDF : ça roule pour eux
- Grèves : des conseils utiles pour les entreprises
- Scandaleux: le nouveau devis dentaire
Édito 437 La
tambouille de Noël L’avenant 3
de la convention, dernier acte de la nouvelle convention dentaire a été
signé le 29 novembre entre les 2 syndicats dentaires (UD et CDF), la CNAM et
l’UNOCAM. C’est en pensant aux prothésistes
dentaires que les signataires ont supprimé toute référence à la mention «
origine France ». C’est en pensant aux
patients que les signataires ont supprimé toute référence à une certaine
dissociation entre l’acte médical et l’achat du dispositif
médical. Encore une fois, la loi est
bafouée, et il faudra encore la changer sous la force du lobbying
dentaire, car le devis dentaire signé est bien contraire à la loi. Pourtant la
DGCCRF avait émis des recommandations au regard des très importantes fraudes
constatées lors des contrôles dans les cabinets dentaires : « Un grand nombre de dentistes contestent l’obligation
même de fournir un devis type aux consommateurs : De manière plus
préoccupante, les enquêteurs ont constaté la réticence de principe d’un grand
nombre de dentistes à communiquer les prix des prothèses sur les devis remis aux
consommateurs alors que cette disposition constitue pourtant un élément
essentiel de l’information du consommateur sur les prix ». « Une lisibilité à améliorer : L’enquête a
permis de mettre en évidence que le modèle de devis comporte des imperfections
qui nuisent à une bonne information et surtout qu’il est difficile à comprendre
pour le consommateur. Les prothèses et les soins dentaires représentent un
poste de dépenses très important pour les consommateurs qui y ont recours. Il
est fondamental dans ce contexte, que ces derniers puissent avoir tous les
éléments économiques et techniques leur permettant de prendre une décision. Il
convient, par conséquent, de maintenir la surveillance dans le
secteur"...signalait la DGCCRF L’affaire
est donc réglée : moins d’informations sur le devis en ce qui concerne
l’origine France et le prix des prothèses dentaires.
Au-dessus des lois, les coquins et les gredins, vont bien finir par être obligé
de donner la facture du laboratoire au
patient, voire de la faire payer directement au laboratoire. Un assainissement des pratiques dentaires s’avère plus
que jamais nécessaire. Non seulement nous
devons faire revenir en France les prothèses dentaires à bas prix volontairement
cachés aux patients, mais nous devons alerter patients, médias et opinion
publique sur la tambouille de Noël 2019, qui est la continuation de la plus
vaste embrouille médicale en France. Claude Message Trésorier de l’APD
cmessage@apd-asso.fr
More... 16 Dec 2019
Newsletter 436 du 16 décembre 2019
Sommaire:
-Edito:" Les 2 mondes , en revue"
-Chiffres UNPPD
- U2P communiqué sur les retraites
- Ivoclar: Le seul milliardaire du Liechtenstein
- Ordre des médecins: "un syndicat dispendieux ?"
- Adhérez à l'APD
Edito
436 «Les 2
mondes, en revue » Il y a ceux
qui ont des régimes spéciaux (non alimentaires). Il y a ceux qui n’aiment
pas les riches, ceux qui votent à la droite de la droite et les Macronistes par
défaut, les gilets jaunes incapables de s’unir, les adeptes d’une sixième
république faites spécialement pour eux, les éternels râleurs, les éternels
pessimistes, les privilégiés qui disent ne pas l’être, mais qui ne veulent en
fait rien changer… Voilà la France en 2019. Enfin ce que véhiculent les réseaux
sociaux et les chaînes d’information en continu. Moi, j’aimerais défendre en premier les prothésistes
dentaires. « Certains souffrent
de baisse importante de chiffre d’affaires ces derniers mois, quand
d’autres maintiennent l’activité à un niveau équivalent » écrivait dernièrement
le Président Munerot. Les premiers ne viendront pas au Dental Forum 2020 pour
investir, trop lourd, trop tard. Ils viendront voir les talentueux
conférenciers, selon leurs moyens financiers. Beaucoup trop de disparitions
d’entreprises dont on énonce, trop timidement, les chiffres sans savoir ce qu’il
y a derrière. De l’autre côté, il y a
ceux qui reprennent la clientèle des départs à la retraite, la clientèle de ceux
qui font faillite, gros ou petits laboratoires, qui ont mal géré leur
entreprise, mal gérée leur formation continue, où qui ont eu la malchance de
tomber sur une clientèle dont les tarifs étaient leur premier choix, et ils s
ont nombreux. Et puis, ceux qui jurent ne pas avoir de problèmes, mais ignorants
l’autre monde. La vie d’une entreprise n’est
pas un long fleuve tranquille, même pour les plus talentueux. La
France est coupée en deux, un peu perdue, un peu inquiète, mécontente de tout,
voulant du changement, mais surtout pour les autres. Notre profession n’y échappe pas non
plus. Ne croyons surtout pas que nos « collaborateurs »
Chirurgien-Dentiste aideront notre profession. Ils profitent de notre savoir
comme nous profitons du leur. Point. Manifester avec certains
chirurgiens-dentistes en mars 2017 n’a jamais eu de retour, ni avec les
organisateurs, ni avec les CCDELI, malheureusement. S’il fallait une preuve supplémentaire de mes
propos, la lecture cette semaine du CDF (CNSD) et de l’Information
Dentaire où rien n’est dit sur nos conférenciers prothésistes dentaires à l’ADF
dans les comptes rendus de ce congrès. Les zircones des labos d’importation à
des prix défiants toute concurrence, par contre y sont à la bonne
place. La nouvelle convention dentaire est
bonne pour les dentistes et les importateurs. Nous expliquer que les
bénéfices des cabinets dentaires ne se feront que sur les honoraires libres est
faux. RACO avec prothèses importées, soins valorisés et hors nomenclature sur de
nombreux actes esthétiques profiteront à qui ? Surement pas à tous les
laboratoires au regard des chantages sur les tarifs constaté sur ces
derniers. Nous ne pouvons accepter de
voir, sans broncher, voir disparaître de nombreux laboratoires en France.
Je le répète c’est tous uni que nous devrions agir avec courage, ce courage qui semble absent de plus en plus dans
notre profession.
Et si les conférenciers, les démonstrateurs
étaient aussi là pour défendre leurs confrères, en disant haut et fort les
justes revendications de toute notre profession ? Osons taper fort en
2020 pour nous réapproprier les prothèses réalisées en Turquie ou en Chine, ou
ailleurs. Tapons fort avec courage pour une union de tous les prothésistes
dentaires. L’APD y travaille, avec difficulté, avec ses moyens. Le courage ne doit manquer à personne. Puissions-nous
être entendus. Jean-Jacques MILLER Secrétaire Général de
l’APD jjmiller@apd-asso.fr
More... 09 Dec 2019
Newsletter 434 du 9 décembre 2019
-Sommaire
- Edito : "Le nœud de tous nos maux"
- Programme FPAD
- Programme candidature UNPPD
- Les prothésistes dentaires ont choisit
- Programme SNFPD
- Les propositions de l'APD
- Annonces dentaires
Edito 434 «Le
nœud de tous nos maux» Nous avons appris il y a quelques
semaines la démission de Pierre-Yves
Besse Président de l’APD
souhaitant « se consacrer à ses affaires et à ses enfants » ajoutant « Mon seul
regret, ne pas avoir réussi à vous convaincre qu’un autre moyen d’action était
possible et assurément plus efficace pour notre profession que la voie syndicale
traditionnelle, car il m’a toujours semblé évident qu’il était plus facile de
contourner un obstacle, que de s’entêter à buter dessus durant 40 ans ». Bernard Soumier, vice-président assure la
présidence de l’APD jusqu’à la prochaine AG.
En début de semaine, c’est
Lionel Marslen qui annonçait lui aussi sa
démission de la FPAD qu’il présidait, se
félicitant d’avoir créé une « nouvelle image du prothésiste dentaire auprès des
clients » ajoutant « J’en veux pour preuve l’ouverture de l’ADF à notre
profession cette année. L’ ADF est ouverte aux conférenciers prothésistes
dentaires depuis un certain temps, comme le rappelle Hélène Crescenzo, et la
FSDL n’a rien apporté de nouveau à notre profession, ni aucun soutien dans nos
revendications communes, pas plus que les CCDELI. L’APD regrette la décision de
Lionel Marslen qui apportait un autre combat à notre profession.Je suis certain
que ses convictions serviront encore notre profession. Marie-Francoise ROBERT Présidente du SNFPD
partant en retraite, c’est un autre syndicat de prothésiste qui disparaît égalem
ent, laissant de par sa combativité, l’image d’avoir porté ses convictions par
des procédures juridiques (avis
12A06) et de ce fait remis un peu de clarté sur le travail des uns et des
autres. Tout prothésiste dentaire devrait relire cet avis, et en particulier
ceux qui souhaitent s’investir dans la défense de notre profession. Merci
Marie-Françoise pour toutes vos actions, pour la plupart méconnues.
L’Association Perspectives Dentaires
se retrouve forcement dans chacun de ces programmes politiques et syndicaux.
Pourquoi échouons-nous sur chaque sujet et à qui est la faute ? A l’heure où le
mot « collaboration » avec les
chirurgiens-dentistes est dans tous les articles et paroles de certains
prothésistes, je m’interroge: pourquoi les syndicats dentaires, les professeurs
de facs, les rédacteurs de revues, les conférenciers.. n'apposent ‘ils jamais
leur signature en bas de nos légitimes
revendications, pour nous leurs
collaborateurs, pour les patients voire pour la dentisterie française?
Nous sommes des artisans et non des
auxiliaires médicaux, et « On » nous
refuse la dissociation des actes prothétiques. Dès lors, pourquoi voudriez-vous discuter sur les
tarifs de la convention dentaire ou négocier avec le Ministère de la Santé ? Si
dans un référendum initié par le Président Detrez (UNPPD) à la suite de nos
propres sondages (différents) 72% des prothésistes voulaient du changement, 100%
des syndicats dentaires ne le veulent pas. C’est
bien aussi le nœud de tous les maux qui accablent notre
profession. Jean-Jacques Miller
Secrétaire Général de l'APD jjmiller@apd-asso.fr
"Ce n’est pas
parce que l’un a raison que l’autre a tort. C’est juste que l’on a pas le même
point de vue". Voici ce que nous savons des différents syndicats.( Comme toujours nous leur laissons la parole dans nos
newsletters) More... 02 Dec 2019
Newsletter 433 ADH du 2 décembre 2019
- Sommaire
- Edito :" Consommer acte citoyen et politique"
- Évolution des labos et des imports (2013)
- Tourisme dentaire à Cuba
Edito 433 "Consommer est aussi un acte citoyen et
politique" « Pour un emploi créé chez Amazon, le commerce de
proximité perd 2,2 emplois, selon une étude de Mounir Mahjoubi, l'ex-secrétaire
d'État au Numérique. » "Consommer est aussi un acte citoyen et politique",
rappelle-t-il. Consommons français, avant tout, et aussi,
local. En examinant les graphiques
ci-dessous diffusés par l’UNPPD en 2014, il y a tout lieu de croire, pour
ceux qui s’intéressent à la réalité des faits constatés dans nombre de
laboratoires, que l’aggravation des 2 tableaux
n’a cessé de croitre. Nous pouvons toujours relativiser au regard des
départs à la retraite des « baby-boomeurs » dont certains ne peuvent céder une
clientèle âgée ou volatile ou dont leur entreprise est reprise par d’autres
confrères. Néanmoins, force est de constater l’essor des doubles casquettes,
fabrication locale et import, en plus d’une dizaine de laboratoires d’import
ayant pignon sur rue depuis des années. Il est
indéniable que nous perdons de nombreux emplois de prothésistes dentaires à
cause des importations.Non seulement des emplois, mais un savoir-faire, car les emplois créés dans les
labos d'imports ne sont pas ceux de "prothésiste dentaire".
Deux facteurs aggravants ne facilitent pas les choses
pour l’avenir de notre profession : -
L’excès de technologie, que nous ne contestons nullement dans le domaine
dentaire, mais parce qu’il n’y a pas de progrès sans effets secondaires. Un
malaise social, une exclusion économique et territoriale, se retrouve dans
nombre d’acteurs de notre société. Les prothésistes dentaires n’en sont pas
épargnés. - Les syndicats sont
discrédités. C’est un fait général, indéniable, sauf, peut-être dans le
domaine médical, pour notre malheur. Si nous étions rationnels, il y aurait des
syndicats valorisés, qui permettent, là où il y a conflits, de se disputer, de
discuter, avec qui on peut se mettre autour d'une table, passer des ententes
plus ou moins bonnes, et recommencer de façon argumentée autant de fois que
nécessaire. Ce n’est pas le cas. Nous en avons maintes fois imputé les échecs
d’accords aux syndicats dentaires. Inutile de revenir là-dessus.
L’Association Perspectives Dentaires n’a jamais
cherché à avoir un ennemi collectif fantasmé ou non, pour solidariser les
prothésistes dentaires. Ni nos clients chirurgiens-dentistes et leurs syndicats,
ni notre syndicat représentatif ou d’autres plus ou moins éphémères (FPAD,SNFPD dont nous avons noté pour ce dernier un certain courage auprès de l'Autorité de la Concurrence, et un avis non négligeable …) ne sont nos cibles. Nous avons e xprimé, avec notre expérience, nos
doutes sur certains aspects de leur programme politique ou de leurs
actions.C'est écrit et clair. Nos
propositions sont écrites en 13 points dont chacun a été étudié au regard
des lois, des rapports ou enquêtes divers dans le cadre des buts de l’APD *La séance politique du Dental Forum de 2018, a été
révélatrice d’une liberté d’expression entre seuls prothésistes
dentaires. Nous espérons qu’elle sera prolongée en mars 2020 par d’autres
propositions, voire d’autres actions communes
souhaitées depuis longtemps par la grande majorité des prothésistes
dentaires.
Tout comme la diversité économique doit
exister pour permettre l’information et le choix des patients
consommateurs ( mais en toute transparence), on ne pourra donner un avenir à
notre profession qu’en étant unis, au sein d’« Union » qui retrouverait dès lors toute sa
signification et sa vocation. Si nous ne
voulons pas avoir des « Amazon » dans notre profession, et garder viables
nos petites entreprises, partout en France, nous devons, agir, communiquer,
dialoguer et proposer des solutions pour que notre place soit totalement
reconnue dans le système dentaire. Il y a de la
place pour tout le monde, ne laissons pas notre profession être détruite par des
marchands, quels qu’ils soient. Bernard Soumier Vice-président de l’APD
bsoumier@apd-asso.fr
More... 26 Nov 2019
Newsletter 432 non ADH du 26 novembre 2019
-Sommaire:
-Edito 432 "Revue de presse syndicale"
- ADF : Construisons l'avenir ensemble : avec qui?
- Dentistes et Denturologie au Québec
- Georges Cottin est décédé( sept 2019)
Revue de presse
syndicale de l'APD. « Union dentaire » « …En ce qui
concerne le devis, après des échanges souvent tendus et parfois à la limite de
la rupture, un consensus a été obtenu sur les 2 points essentiels, lignes rouges
de l’UD : Refus de présenter simultanément plusieurs devis engageant le
praticien, Suppression des colonnes incompréhensibles et absurdes de l’actuel
devis, à savoir, prix de vente du dispositif médical sur mesure, charges de
structure, montant des prestations de soins…. » APD : Une honte pour
les patients, les Prothésistes Dentaires et le code de santé publique
UNECD (l’Union nationale des
étudiants en chirurgie dentaire a un nouveau Président : Ewen Le Drast :
dentiste, le plus beau métier du monde : voici pourquoi : Et vous, qu’est-ce
qui a motivé votre envie d’être chirurgien-dentiste ? E. L. D. : J’ai
l’habitude de dire que chirurgien-dentiste, c’est le plus beau métier du monde
parce qu’on rend le sourire aux gens. Je me souviens de la première prothèse
bimaxillaire que j’ai posée, à une grand-mère qui était toute triste. En
partant, elle avait retrouvé le sourire. On est de vrais soignants, on soigne
autant d’un point de vue social que technique et médical. Le salariat attire
aussi. Le chiffre d’affaires du cabinet n’est plus la priorité des étudiants,
ils ne veulent pas gagner le plus d’argent possible, mais souhaitent surtout
gagner en qualité de vie. APD : la vie en rose
Un fabricant
importateur bizarre et des questions : Il semblerait que le
gérant parisien (propriétaire de SIVP Paris et Istanbul et financeur de
EXCELLAB, de SVIP WORKS DENTAL à Izmir) soit adepte du double langage… mais
aussi chirurgien-dentiste et ayant des actions dans l’exportation de prothèses
dentaire en Espagne Italie Israël… La certification du laboratoire en Turquie
est effectuée par un organisme peu connu en Europe. Si la fabrication est
française, comme l’annoncent ses publicités et certificats de conformité,
pourquoi ne pas faire une certification par un organisme français? Pas clair
tout cela. Qu'en pensez-vous?
Pour un emploi créé chez Amazon", le commerce de proximité perd 2,2 emplois,
selon une étude de Mounir Mahjoubi « Le pire
qu'on peut faire à Noël, c'est offrir des cadeaux made in China chez une
entreprise américaine qui ne paie pas ses impôts en France » Ce sera le thème de notre prochaine
newsletter. Abonnez-vous pour tout lire.
More... 19 Nov 2019
Newsletter 431 non ADH du 18 novembre 2019
Sommaire:
- Edito : Les importations sont elles une fatalité?
- Rappel RAC 0 au 1er janvier 2020
- La narcose du décolleté (féminin)
- Faux soins dentaires
- Local professionnel dans son logement
Comme la question mérite d’être posée au regard des nombreux laboratoires qui s’interrogent de plus en plus sur l’opacité des importations par certains laboratoires à double casquette et aux tarifs absolument non compatibles avec une fabrication française, nous interrogeons le président de l’UNPPD, également président de la FEPPD, pour avoir une réponse posée par l’un de nos adhérents( voir ci-dessous)
"Volens Nolens" était une expression dans la Rome Antique pour qualifier la fatalité des Dieux : quoi que l'on dise ou fasse, si une chose devait arriver, elle arrivait. Il n’y a pas de fatalité à voir les importations de prothèses dentaires augmenter au détriment des fabrications locales, dès lors qu’elles ne profiteraient qu’aux seuls chirurgiens-dentistes, comme le démontrent de multiples indices que chacun connaît. Jean-Jacques Miller SG de l’APD jjmiller@apd-asso.fr
Bonjour, Pour info, j’ai reçu ce énième mail de démarchage d’un labo « exotique ».
Je suis très étonné de voir la proportion de cas français traités en octobre par rapport au reste du monde !
La sous traitance en chine est donc une évidence pour certains français, plus que pour nos voisins espagnols, anglais mais surtout allemands ou suisses !
Même les USA (5 fois plus nombreux ) en commandent moins proportionnellement. Ce n’est qu’un mois dans un seul labo, mais je serai curieux de connaitre les chiffres des importations chez nos voisins.
Seraient-ils similaires à ce tableau ? L’importation ne serait donc pas une fatalité comme on voudrait nous le faire croire ?
Cordialement, Franck D.
More... 13 Nov 2019
Newsletter 430 Non adhérent du 13 novembre 2019
Sommaire
- Edito: "Dé-moraliser"
- L'Union Dentaire et le devis
- La CNSD et le devis
- Mensonge d'Etat dentaire
- CNSD : 20 ans de lutte contre ...
- Décision (6 nov19) du Conseil d'Etat: du nouveau sur la publicité des
Dentistes
Edito 430 «
Dé-moraliser » Les
Chirurgiens-dentistes ont 2 exigences à satisfaire concernant le nouveau devis
dentaire. L’une d’elles est le retrait du
prix d’achat et du prix de vente de la prothèse dentaire, dans le devis
dentaire. Sans cela ils déclarent ne pas
vouloir valider un nouveau devis conventionnel. C’est depuis 1998 que la
CNSD bloque toute tentative de transparence sur les prothèses dentaires (voir
article ci-dessous). Après les combats menés par Pierre-Yves Besse (syndicat de Normandie) Maurice
Dauvois (UNPPD) l’APD, les articles et interviews de « Technologie Dentaire
», pour obtenir le prix d’achat de la prothèse dentaire dans le devis
dentaire conventionnel, comment ne pas être révolté de voir un r etour total en
arrière, malgré la loi. Il faut dire que les syndicats dentaires et les
chirurgiens-dentistes en globalité, n’ont jamais appliqué la loi de transparence
tarifaire avec l’accord des ministres de la santé (Roselyne Bachelot et Xavier
Bertrand). Ce dernier appuyant fortement l’usine à gaz, l’usine à noyer le
poisson qu’est le prix de vente (voir site internet APD) Malgré cela, les chirurgiens- dentistes et certains
prothésistes dentaires, s’obstinent à ne pas tenir compte des rapports officiels (Cour des comptes, IGF
etc..) concernant la communication du prix d’achat, ou de la facture du
laboratoire au patient. Les prothésistes
dentaires ne doivent pas rester inactifs concernant les souhaits des syndicats dentaires de les
occulter, encore une fois, vis-à-vis du patient pour qui nous avons conçu
techniquement de fabriquer son DMSM, et d’escamoter une concurrence de bas prix de plus en
plus anarchique et magouilleuse, accentuée par une convention dentaire dans
laquelle nous n'avons pas eu un mot à dire. Nous recevons de plus en plus
de détails sur les laboratoires
d’importations, par des prothésistes qui ont travaillé dans ces
entreprises, aussi bien en France, que dans les pays hors UE. Les fraudes sont importantes et massives, en
dehors des plus anciennes et structurées. La
volonté évidente des syndicats dentaires est de vouloir encore masquer la
marchandisation de la prothèse dentaire au cabinet dentaire, et dont les
laboratoires fabriquant en France en sont les premières victimes. Depuis
plus de 30 années, on parle de moraliser le
système dentaire français, les syndicats dentaires n’en prennent
assurément pas le chemin. Jean-Jacques Miller SG de l’APD
jjmiller@apd-asso.fr More... 04 Nov 2019
Newsletter 429 non adhérent du 4 novembre 2019
-Edito : Patients, iriez-vous chercher vos carottes en Chine ou en Turquie?
- Les 2 hémisphères par Arnault Montebourg
- Les Bizarreries des importations de prothèses
- Comment vous faire croire que vos prothèses importées sont françaises
- Patients vous payez les prothèses importées au même prix que les
françaises
- France Prothese Dentaire informe le patient, et crédibilise votre
dentiste
Patients: iriez-vous cherchez vos carottes à Schenzen à 9 500 km
On peut sculpter les dents dans des carottes en Asie, faire de l’industriel
dans des usines Chinoises ou Turques, mais pour le travail sur mesure que
demande une prothèse dentaire, faites confiance aux laboratoires de proximité en
France. 30 % de prothèses dentaires sont importées de Turquie, de Chine ou de
Madagascar, sans pour cela que le patient paie moins cher. « France Prothèse
Dentaire » existe pour nous différencier des commerçants, et pour le faire
savoir aux patients.30% de prothèses dentaires sont importées hors UE. More... 30 Oct 2019
Édito 428 Non adhérent Nous donnons la parole à un prothésiste dentaire. Beaucoup de nos confrères ont eu la même
expérience. Ce n’est pas un cas isolé, ce n’est pas le « burn-out des dentistes
», simplement le vécu de tous les jours. Certains, font bien ou mieux, ou
d’autres erreurs, mais qu’en savons-nous vraiment ? Nous avons choisi
quelques extraits de son long texte envoyé récemment. Vous aussi, faites nous part de votre vie et de vos
expériences professionnelles. N'uniformisons pas les mentalités. Merci.
JJ Miller jjmiller@apd-asso.fr
Septembre 2019 : « Voici en résumé les circonstances qui m’ont amené à
changer d’activité professionnelle ........................
More... 21 Oct 2019
Newsletter 427 du 21 octobre 2019 NON ADHERENT
Sommaire :
- Edito : « Made in France + système qualité » : une nécessité.
- La procédure de sauvegarde
- Des labos qui informent les patients
- Fraude aux soins dentaires
- Les CD , ça marche pour eux
Édito 427 «
Made in France + système qualité » : une nécessité. La qualité peut se définir comme l'« aptitude
d'un ensemble de caractéristiques intrinsèques d'un objet (produit, service,...)
à satisfaire des exigences ». La qualité se définit également comme un produit
ou un service qui convient au prescripteur ou à l’acheteur (le même dans notre
domaine prothétique). Il existe également d’autres nombreuses définitions de la
qualité d’un produit ou d’un service. Les
directives et réglementations, européennes et françaises, concernant
notre activité n’exigent pas la mise en place d’un système qualité complet pour
les fabricants de dispositifs médicaux sur mesure. Néanmoins, un audit complet
de l’entreprise permet de corriger nombre d’erreurs ou de défaut dans la gesti
on de la qualité. Cependant les exigences essentielles de sécurité et de
santé émises dans le code de santé publique, les évaluations des matériaux
adéquates, les contrôles avant expéditions, les vérifications de la formation
initiales et continue du personnel… Sont bien du ressort du fabricant et non du
prescripteur. C’est un aspect complémentaire aux différents diplômes de notre
profession. Il en va de la responsabilité du fabricant de DMSM. La fabrication assistée par ordinateur va aider
le concepteur et le fabricant de prothèses dentaires à revoir ses définitions de
qualité, c’est indiscutable. Il en sera de même avec les empreintes optiques qui
espérons-le, seront bien plus fiables à ce que ce que nous constatons
régulièrement dans les laboratoires, et qui sont le début de la non-qualité. Comme nous
l’avions écrit dans la dernière newsletter, le Made in France est une volonté
économique voire écologique, un état d’esprit. Mais nous devons aller plus loin
: justifier notre qualité. La volonté des créateurs de la marque « France
Prothese Dentaire » a été d’agréer des laboratoires de fabrication locale, au
regard des différents rapports officiels, des articles journalistiques, des
reportages dans les médias télévisés, des demandes des associations de patients,
et de certains praticiens bien entendu (hors syndicats). Nous avons été les
premiers à le faire. Faut-il
aujourd’hui adopter un système, instaurant en plus du Made In France, un
audit qualité, faute d’un statut professionnel que nous refusent les décideurs
(et les syndicats dentaires) ? Certains de nos adhérents ont déjà intégré ce
processus. L’APD est prête à toutes discussions sur le sujet. Bernard Soumier Vice-Président de l’APD bsoumier@apd-asso.fr
More... 14 Oct 2019
Newsletter 426 FPD du 14 octobre 2019
Les laboratoires agréés « France Prothese Dentaire » fabriquent exclusivement vos prothèses dentaires en France.
Près de 30% des importations de prothèses dentaires proviennent de Turquie, de Chine, de Madagascar .De nombreux
laboratoires sous traitent hors UE, en faisant croire qu’ils fabriquent en
France. Ces fabrications, réparations,
préparations, ou retouches sont mineures dans leur chiffre d’affaires. La
DGCCRF a épinglé autant de laboratoires que de chirurgiens-dentistes pour
non-conformité aux lois existantes sur le sujet…mais cela continue. Les patients doivent être rassurés et non trompés.
C’est notre raison d’exister.
( Diffusé par newsletter, sur facebook et twitter)
Édito 426 "Le
Made in France en prothèse dentaire c’est un état d’esprit"
: C’est sensibiliser les
patients au service de proximité et à l’information sur l’impact
environnemental (20 000 km en avion pour les prothèses fabriquées en Asie) et
sur l’impact social. C’est sensibiliser les
patients que leurs cotisations sociales et fiscales servent aussi à la
solidarité nationale (Les prothèses dentaires fabriquées hors UE ne subissent
aucune taxe, ni impôt. Elles sont pourtant remboursées en France par les
organismes sociaux). C’est sensibiliser les
patients que la pérennité de notre profession dans l’hexagone et dans les
DOM-TOM, passe par la formation en alternance dans nos laboratoires respectant
et optimisant le savoir-faire français… Vo ire le futur métier de leurs
enfants. La mondialisation profite à
l’empire du milieu avant tout, et s’exerce sur tous les terrains, souvent sans
contrepartie. L’analyse des importations de prothèses dentaires est flagrante.
Depuis 25 ans la Chine a soutenu les quelques laboratoires d’importation tenus
par des Français, commerçants plutôt que prothésistes dentaires, puis a racheté
les plus importants. Aujourd’hui de très
nombreux confrères cèdent à la marchandisation de la prothèse, préférant
faire des bénéfices sur un produit importé et faire plaisir à de nombreux
clients chirurgiens-dentistes en proposant des tarifs leur permettant de travailler moins pour gagner autant. La France s’aligne sur l’Europe et l’Europe qui
aurait les moyens de riposte sur les plans économique ou financier laisse faire
ou réglemente à la libre concurrence, pendant que les puissances économiques
Chinoises et Américaine ne reculent devant rien pour protéger leurs intérêts
vitaux. Quant à la Turquie, elle est
bien présente en France et en Allemagne, mais la plupart des laboratoires qui
travaillent avec les Turcs hésitent , omettent , pour diverses raisons, de le
faire savoir. ( En particulier sur les sites
internet visibles des patients) Quant
aux chirurgiens-dentistes, s’ils sont bien des milliers à faire confiance
à « France Prothese Dentaire » et à «
Cqlab », il est dommage que la majorité
des praticiens n’ait jamais pris officiellement fermement position sur le sujet,
que ce soit à titre personnel ou syndical. La libre concurrence, c’est pour
nous, mais i ls la refusent fermement pour eux. ( Nos pages sont à leur
disposition depuis toujours) Le Made In
France c’est un certain patriotisme économique, un état d’esprit, mais pas seulement. Les
Français veulent acheter des produits aux producteurs locaux et cesser de faire
venir des marchandises par avion par nécessité écologique. On prône la
fabrication française. On craint la disparition d’un savoir-faire. La
marchandisation n’a pas sa place dans le domaine médical français, et pas plus
en médecine dentaire. Faisons-le savoir tous
ensemble. Bernard Soumier
Vice-président de l’APD
"Nous vous écoutons pour vous
comprendre. Nous écoutons les autres pour les convaincre."
Le site internet « France Prothese Dentaire » est visité
annuellement par des milliers de personnes. « Information » et « carte de France des laboratoires agréés » sont
les pages les plus vues. C’est un atout de
plus pour les "laboratoires FPD" et les patients.
More... 07 Oct 2019
Newsletter 425 du 7 octobre 2019
Sommaire :
- Edito; "Objectif 2020"
- Chiffres et tendance par "Technologie Dentaire"
- 8,4% de hausse(2018) Résultats nets moyens "Dentistes"
- Des labos qui garantissent à vie les prothèses
Édito 425 « Objectif 2020 »
Comme le révèle « Technologie Dentaire »(
num. special juillet/ aout 2019), et contrairement aux cabinets
dentaires, nous trouvons dans différentes analyses, une situation très
contrastée concernant l’activité des laboratoires de prothèses dentaires. Certains souffrent plus que d’autres des
importations de plus en plus anarchiques, des pressions tarifaires, des
défauts ou des retards de paiements et
nous constatons des redressements judiciaires qui n’auraient pas lieu d’être.
L’adaptation à la nouvelle convention dentaire
ne fait pas l’unanimité dans les laboratoires, trop de changements, dégradation de la qualité au regard de
certaines demandes. La gestion des laboratoires
demeure de plus en plus prioritaire et nous trouvons certains de nos
confrères en augmentation de CA sans pour cela y trouver une proportionnalité
dans les bénéfices au regard des nombreux
investissements nécessaires et frais de fonctionnement mal calculés.
S’impose plus que jamais, mais nous ne cessons de le répéter
depuis des années dans nos newsletters, la
nécessaire union dans la communication, au-delà de celle des syndicats
dentaires. Personne ne peut et ne doit parler à la place des prothésistes
dentaires. Défendre nos idées, proposer un avenir et une pérennité à notre
métier est un devoir. Notre profession est
majeure et nous devons tous ensemble faire de 2020, l’année où l'on parlera des
prothésistes dentaires. Écarté des conventions dentaires et de la prise
en compte de la gestion de nos laboratoires dans les calculs, nous devons nous
faire entendre également face à la vraisemblable augmentation des importations
sous couvert de fabrication française, sans contrôles, et sans réactions des
syndicats dentaires et de nos gouvernants. Unis,
nous irons plus loin. L’action est un devoir pour tous ceux qui ont la volonté
de vous représenter. L’APD y est prête.
Jean-Jacques Miller
Secrétaire Général de l’APD jjmiller@apd-asso.fr More... 30 Sep 2019
Newsletter 424 du 30 septembre 2019
Sommaire:
- Edito: " la justice à la main plus que lourde"
- Rappel : les 13 propositions de l'APD
- Une ligne syndicale... pas si claire
- Exemple de dissociation médicale
- Dentiste voyeur et plus
- La galette de Chirac
Edito 424 La Justice à la main plus que lourde ! Un denturologue récidiviste
interdit à vie d’exercer cette profession en France mais également celle de
prothésiste dentaire. Un jugement
surprenant dans la mesure où ce dernier ne faisait l’objet d’aucune
plainte de patient, ce qui prouverait ses compétences en qualité de
denturologue, mais une méconnaissance et donc un
amalgame entre deux professions distinctes de la part des juges. Je
suis impatient de lire le jugement de ces deux chirurgiens-dentistes parisiens
qui exerçaient les métiers de proxénètes* faisant travailler quelques filles
dans les étages supérieurs et en les hébergeant, histoire d’optimiser leur
immeuble professionnel, afin de savoir s’ils seront également interdits
d’exercer leur profession de chirurgiens-d entistes par la justice ? Aussi en
assignant ce denturologue devant les tribunaux, le Conseil national de l’ordre
des chirurgiens-dentistes ne poursuit qu’un objectif : prolonger le plus
longtemps possible l’interdiction en France de toutes professions intermédiaires
indépendantes, hygiénistes et denturologue, qui empiéteraient leurs parts de
marché. Pourtant, en raison du manque de
chirurgiens-dentistes et des déserts médicaux générationnels, ces
professions, à terme seront légalisées en France comme elles l’ont été dans
d’autres pays pour répondre au besoin des patients à l’instar de l’optique avec
certaines délégations de tâches attribuées aux opticiens à la demande des
ophtalmologistes ou encore les ostéopathes, poursuivis systématiquement par le
Conseil national des médecins et condamnés depuis 1962 jusqu’à leur
reconnaissance officielle en 2002 par le vote d’une loi dont le décret
d’application sera publié seulement en 2007. Dans sa logique, le conseil de l’ordre national
des chirurgiens-dentistes devrait poursuivre tous les prothésistes dentaires de
France pour exercice illégal de l’art dentaire. En effet tous les prothésistes
dentaires sont amenés un jour ou l’autre à le faire à la demande de leurs
clients chirurgiens-dentistes, prises de teinte, essayages esthétiques à
modifier aux laboratoires, poses d’appareil, réparations à réaliser et à
remettre à leurs patients en raison de la fermeture du cabinet en fin de
journée, de semaine ou pendant leurs congés, quand il ne nous est pas demandé de
prendre les empreintes faute de temps. Alors pourquoi ne le fait-il pas me
demanderont certains ? De toute évidence par crainte d’une opposition de la
grande majorité des chirurgiens-dentistes de France qui délèguent dans l’intérêt
des patients, certaines taches aux prothésistes dentaires qui les réalisent le
plus souvent à titre gracieux. Dans le
domaine de la prothèse complète, il est cocasse de noter que nous serions
l’un des plus gros consommateurs de colle
dentaire en Europe. Chacun aura son idée et sa réponse sur le sujet.
Néanmoins, « le pourquoi » mérite d’être posé. Pour tous ceux d’entre nous
qui souhaiteraient une légalisation de ces taches qui nous sont déléguées au
quotidien, sachez qu’en matière de droit,
celui-ci suit toujours l’évolution de la société mais ne le précède pas.
Quant aux combats d’arrière-garde, s’ils peuvent durer longtemps, ils sont
toujours perdus à terme. Restons confiants en
notre avenir qui sera inéluctablement technologique pour les prothésistes
dentaires, chirurgical et biologique pour les
chirurgiens-dentistes Claude MESSAGE Trésorier de l’APD
cmessage@apd-asso.fr. * voir
l'article More... 23 Sep 2019
Newsletter 423 du 23 septembre 2019
Certains Chirurgiens-Dentistes qui font appel
aux services d’importateurs de prothèses dentaires ou de Prothésistes Dentaires
à double casquette et induisent sciemment en erreur leurs patients par omission
ou tromperie, n’aiment pas que l’on parle de leur petit
commerce. Friands de toutes les promotions, gratuités, rabais,
remises, conférences scientifico-touristiques au bout du monde, même si elles
sont parfois entachées d’illégalité que leur proposent certains importateurs de prothèses low-cost ou prothésistes
dentaires à double casquettes à grand renfort de publicités racoleuses
dans les revues dentaires, ces chirurgiens-dentistes « adeptes de la marchandisation dentaire »
jurent qu’ils ne font confiance qu’à la fabrication française, mais font tout
pour masquer les origines réelles de fabrication, et bien entendu le prix d'achat, tellement significatif de la
provenance ( voire de la qualité, évidement). Heureusement de nombreux Chirurgiens-Dentistes et
Prothésistes Dentaires ne mangent pas de ce pain. Cependant ils n’osent pas
dénoncer ces pratiques malhonnêtes et déloyales que tolèrent le Conseil de
l’ordre national des CD et les syndicats dentaires….et se taisent. Chers confrères Prothésistes Dentaires, adressez-nous
tous les documents que vous trouverez, publicités tarifaires, publicités avec
made in France ou le drapeau tricolore d’importateurs ou de laboratoires à
double casquette, conférences dans des lieux touristiques ou sportifs, devis
incomplets, etc.…..ils nous serviront à défendre notre profession, vous
défendre. Nous vous en remercions par avance. Ps : Il nous semble bien entendu évident, que
tout Chirurgien-Dentiste qui voudrait
s’exprimer sur le sujet, aurait toute l’attention qu’il mérite dans nos
colonnes. Ecrivez et envoyez vos
documents à : contact@apd-asso.fr More... 16 Sep 2019
Newsletter 422 du 16 septembre 2019
Sommaire:
-Edito : "Merci à vous"
- Des importateurs sans scrupules
- Négociations sur le devis dentaires: des exigences inadmissibles
Edito 422 « Merci à vous ». À l’APD, notre objectif est de valoriser la fabrication française et de défendre tous les laboratoires dentaires fabriquant en France et vous êtes nombreux l’avoir compris en adhérant à l’APD et à France Prothèse dentaire. Dans le même temps, nous luttons et dénonçons sans relâche, les pratiques illégales, occultes ou contraires à la libre concurrence, que pratiquent certains importateurs, les prothésistes dentaires à double casquette ou chirurgiens-dentistes. Nous constatons qu'au travers des contrôles et rapports de la DGCCRF, les fraudes demeurent et que les sanctions sont insuffisamment dissuasives. Malgré tout, nous continuons de réclamer des contrôles aléatoires sur les composants des prothèses dentaires mises sur le marché comme nous l’avons fait en 2009, comme nous continuons de dénoncer les nombreux artifices, les tromperies, les omissions sur les devis dentaires ou encore l’obligation de délivrer au patient un certificat de conformité qui n’est pas respectée par de nombreux chirurgiens-dentistes. Néanmoins, nous ne devons pas nous décourager, c’est un combat de tous les jours, un combat juste, le combat de chacun de nous, que nous finirons tôt ou tard par gagner. Afin d’étayer nos dossiers et actions auprès de la DGCCRF, des associations de consommateurs et des médias, nous vous demandons de nous adresser tout document insuffisamment rempli ou frauduleusement rédigés qui pourrait être porté à votre connaissance ( praticiens, assistants dentaires, patients, confrères, repr ésentants…) Il va de soi, que nous garantissons votre anonymat afin que vous ne subissiez aucune pression de quelque nature qu’elle soit. Par avance, merci. Pierre-Yves BESSE Président de l’APD pybesse@apd-asso.fr
More... 09 Sep 2019
Newsletter 421 du 9 septembre 2019 Sommaire : -Edito: "Un an et toujours rien" - L'UNPPD a écrit - Responsabilité de fabricant - Des nerfs et des dents - Acompte contribution formation - Etes-vous vraiment "Made in France" Edito 421 "Un an et toujours rien…"Si les paroles s’envolent, les écrits restent, rappelant les engagements pris et non tenus, Ce simple constat, explique à lui seul, le manque d’intérêt de nos confrères pour le syndicalisme au profit des réseaux sociaux. Quel dommage, que ce premier tour de table politique du Dental Forum 2018, entre seuls prothésistes dentaires (pour une fois), si bien réussi, n’ait donné lieu à aucune suite, que tant de personnes avaient souhaité. Jean-Jacques Miller Secretaire Général de l'UNPPD More... 02 Sep 2019
Sommaire:
- Edito: "Unis, nous pouvons agir sérieusement pour notre profession"
- Prothèse dans un endroit
insolite
- Au Québec : Médecin,
Dentistes et Denturologistes
- Passions; Rassembler
pour gagner
Edito 420
Unis, nous
pouvons agir sérieusement pour notre profession Comme je l’ai démontré à la tête du syndicat de
Normandie et de l’APD, en organisant les "états généraux de la prothèse
dentaire de Deauville en 2009" et "la campagne médiatique" qui suivit jusqu’en
2011, invitant le Président de l’UNPPD à
y participer, j’ai prouvé, s’il était nécessaire, que les actions communes étaient non seulement
possibles mais surtout plus efficaces. Notre
unité, à l’époque, avait permis que
figure le prix d’achat du DMSM au laboratoire sur le devis dentaire dans le
cadre de la loi HPST en 2011, une avancée majeure, ma lheureusement
perdue suite aux divisions résultant des ambitions personnelles de certains en
2012.
Mais peu importe, aujourd’hui, il nous faut
avancer et tirer leçon de nos erreurs d’hier, dans l’intérêt de tous, car le CA
des importateurs continue et continuera de progresser en 2019, impactant nombre
de nos laboratoires.
Toutefois pour le 1er semestre 2019, selon
les premiers chiffres de la dernière enquête de « technologie dentaire »,
environ 30 % de laboratoires verrait leur activité en hausse et 28%
resterait stables. Ce qui m’étonne, c’est
donc, qu’avec 42% de laboratoires en baisse d’activité, de nombreuses
fermetures de laboratoires dues aux importations sauvages et à l'heure où la
France se veut le fer de lance contre le réchauffement de la planète et de
l’impact carbone, nous ne soyons plus capables d'ale rter les médias à l’instar
des apiculteurs, profession toute aussi marginale que la nôtre et qui ont fait
la une des journaux jusqu’à obtenir une loi sur la traçabilité et l’origine des
miels vendus sur le territoire national, pourquoi ? La pression tarifaire exigée par certains praticiens
n’est pas acceptable et surtout peut être balayée quand on a pris la
peine de la lire la convention dentaire, et constaté qu’elle était très
bénéfique pour les chirurgiens-dentistes
contrairement à tous les propos tenus durant l’année 2018 par les uns ou les
autres.
Vous en doutez, lisez donc les extraits de l’AG du Comident tenue le 30 juin
dernier,:l’Union dentaire se félicitait de cette
"nouvelle convention qui rapportera 1, 3 milliards d’euros à la
profession"( Ndlr : environ et en moyenne 30
000€ par praticien) ou encore la CNSD par l’intermédiaire de son président
Thierry Soulié qui « anticipe un succès
».. « en ramenant de nouveaux patients dans les
cabinets dentaires » et en soulignant que « 70 % des confrères sont actuellement en dessous des
tarifs plafonnés" et donc allaient
pouvoir "ajuster leurs tarifs à la hausse ». Seule la FSDL persiste à condamner cette nouvelle
convention, mais comment pourrait-il en être autrement après leurs propos
d’hier. Il est difficile pour certains de reconnaître ses erreurs
d’appréciation. Alors aucune raison de baisser
nos tarifs, au contraire, augmentons-les ! Il est toujours plus facile d’accuser notre
règlementation professionnelle , tels ou tels représentants ou secteurs
professionnels de ses échecs plutôt que d’analyser et assumer ses choix, ses
erreurs de gestions, technologiques ou encore de management. En réalité, notre
avenir dépend uniquement de nos choix, aussi à nous de repenser notre place dans
le secteur dentaire, d’être imaginatifs, créatifs, innovants et d’oser bousculer
les codes. Si nous vivons depuis quelques
années une révolution technologique avec la CFAO, il convient de relever le nez
de la cheville, et de saisir les
opportunités qui s’offrent à nous, pour devenir des acteurs incontournables du
secteur dentaire en maîtrisant les tenants et aboutissants. Plus facile à dire qu’à faire diront certains.
Non il faut juste réfléchir et observer ceux qui le font et s’en inspirer. Si
certains le font, alors pourquoi pas vous. Les
newsletters de l’APD vous offrent un autre regard sur notre profession et son
avenir, parlez-en autour de vous. Président de l’APD
pybesse@apd-asso.fr
More... 22 Jul 2019
Chères consœurs, chers confrères, L' « APD » prend ses vacances d’été. Sauf si
l’actualité l’imposait, vos prochaines newsletters devraient vous parvenir à la
fin du mois d'août. Nous préparons des
dossiers concernant une communication grand public, ainsi que la sensibilisation aux décideurs et aux parlementaires
sur l’absence de fiabilité d’information aux patients du fait de l’absence de la
fourniture de la facture du laboratoire aux patients. Nous considérons
que le devis dentaire actuel, vu les différents contrôles effectués par la
DGCCRF n’est pas fiable au regard de nos arguments et de ceux des différents
services de l’État (rapports officiels sur le site internet de l’APD). Il faudra
un jour nous faire entendre réellement et non pas nous laisser manipuler par les
syndicats dentaires sur le sujet. Quand on parle
de sécurité sanitaire et de traçabilité, on n’oppose pas la « paperasse du
cabinet » ou la « non-demande d’information du patient », en général plus
réceptif à la « douleur dentaire » en ces lieux, donc moins sensible aux autr es
explications. C’est souvent après que l'on se pose les questions.JJM
More... 15 Jul 2019
Newsletter 418 du 15 juillet 2019
Sommaire:
- Edito : Les bons et les mauvais low-cost
- Le Comident : priorité à la santé publique"esprit filière"
- INC vous donne des conseils pour vos litiges
- Bagages perdus : vos droits
- Histoire de dupes, et de moutons
Edito 418 bis Low-cost dentaire : les bon et les mauvais
Un centre de soins dentaire
français « dit low-cost » serait un « parasite » pour les syndicats
dentaires et son Ordre. Le tourisme dentaire
serait une menace pour la santé dentaire des patients qui seraient tentés
par l’aventure. Un importateur de prothèses
dentaires serait un « bienfait » pour les syndicats dentaires et son
Ordre, peu importe qu’il détruise des emplois en France, qu’il ne participe pas
à la solidarité nationale en matière de taxes, impôts, charges sociales, sans
parler de l’impact environnemental dû aux multiples transports. Du moment qu’il
permet d’augmenter les marges des cabinets dentaires. Aujourd’hui, si les syndicats dentaire s crient au
loup sur Dentexia ou sur les autres centres de soins français qu’ils
qualifient de « low-cost », il est bon de savoir ou de rappeler à tous, que le
président du comité d’éthique de Dentexia
fut présidé par le secrétaire
général de l’ADF, expert de l’OMS, président de l’UFSB, conseiller dentaire du
Ministre de la santé Xavier Bertrand… et ancien Président de la FDI (
fédération dentaire internationale) appuyé évidemment par les syndicats
dentaires français. Pascal Steichen faisait également du coaching en
organisation et marchandisation pour de très nombreux chirurgiens-dentistes,
sans oublier ses prestations comme conférencier à l’ADF. Mais cela ne doit pas se dire, ni s’ébruiter et ne
plus laisser de traces. Si aujourd’hui
les syndicats dentaires et l’ONCD critiqu ent Dentexia, ils n’ont à aucun
moment soutenu Pierre-Yves Besse, actuel
président de l’APD, qui s’opposait à ce
groupe en médiatisant leurs pratiques jusqu’à la procédure en justice qui
aboutira à la fermeture de tous les centres DENTEXIA. Ce n’est qu’à partir de la fermeture de ces derniers,
que les syndicats dentaires condamneront officiellement Pascal Steichen et ses
pratiques. Une action légitime contre Pascal Steichen (de la part de
PY Besse), qui louait les vertus des importations dans sa revue « laboscope »
et qui n’avait pas hésité à attaquer par voie de justice et d’avocats, « Technologie Dentaire » « PDF INFO » et « l’APD » pour avoir osé dévoiler qui était
réellement ce personna ge, sans que l’UNPPD, sous la Présidence de Maurice Dauvois ne s’en émeuve. Il est bon que tous le sachent afin de ne plus prêter
de crédit aux diffamateurs des réseaux sociaux qui ne cessent de dire que
les représentants ou ceux qui tentent de défendre notre profession ne font
rien. Si effectivement beaucoup de centres de
santé dentaire travaillent avec des laboratoires fabriquant hors UE, certains n’hésitent pas à
faire du chantage tarifaire auprès de nos
confrères. Pris au piège, si ces derniers ne cèdent pas, ils seront obligés de
licencier du personnel ou pire de fermer boutique. Quant à ceux qui s’alignent
sur les prix demandés par les donneurs d’ordre, tôt ou tard leur sort sera le
même. Il en va évidemment de même a vec les
cabinets d’exercice libéral. À chacun d’entre nous, de choisir de ne
travailler qu’avec les cabinets dentaires libéraux ou centres dentaires qui
jouent le jeu de la qualité et de la fabrication française en respectant votre
travail. Pour l’APD, c’est non à tous les
chantages et non à tous les Low-Cost. Claude Message
Trésorier de l’APD cmessage@apd-asso.fr
More... 01 Jul 2019
Newsletter 416 APD du 1 juillet 2019
Sommaire:
- Edito :"Non au changement"
- facebook: "dur dur d'être dentiste"
- Contrôles DGCCRF
- Controverses sur le devis dentaire
-Professeur Jean-Paul Louis, l'exemple
Edito 416 du 1 juillet 2019
"Non au
changement !" Tel est le
principe dogmatique des Syndicats dentaires français, dès lors qu’un
gouvernement tente de reformer leur profession dans l’intérêt des
patients. Après s’être opposés à la nouvelle convention dentaire permettant à
de nombreux patients de pouvoir se faire soigner à moindre coût, les syndicats
dentaires s’opposent à toutes informations sur l’origine de fabrication de leurs
DMSM, leurs compositions et leurs coûts. Dans
sa revue, la CNSD juge absurde et inacceptable le devis dentaire tel que
présenté dans un avenant lié à la convention dentaire, refusant d’indiquer le prix d’achat du DMSM au motif
qu’il n’intéresserait pas les patients ou encore le prix de vente du DMSM car
trop difficile et chronophage à calcule r selon d’autres. Des propos
honteux et indignes d’une profession de santé dont l’intérêt des patients
devrait être l’unique priorité et qui ne
changent pas malgré les années et les présidents successifs. Pourtant nous savons bien que tout patient venant dans
nos laboratoires, outre l’intérêt pour notre métier, nos fabrications
variées, nos techniques et nos matériels, termine sa visite par : « je comprends
mieux le prix élevé de ma prothèse que vous achète le Docteur X » avant de
découvrir nos véritables tarifs et de comprendre que leur praticien n’assume pas
ses honoraires. Si une majorité de praticiens
ont toujours choisi la qualité que ne peuvent offrir que la proximité et
la collaboration praticien/prothésiste, ces derniers sont fortement concurrencés
par des dentistes ne jurant que par la qualité des p rix, les remises tarifaires
et « les petits cadeaux » qu’offrent les importateurs de prothèses low-cost.
Une concurrence déloyale dont les
praticiens de qualité devraient se désolidariser et démarquer en jouant la carte
de la transparence totale sur l’origine de fabrication et tarifaire comme
le réclame depuis des années les associations de consommateurs et le Conseil
national de la consommation (CNC). Depuis des
décennies, l’UNPPD, l’APD et d’autres se sont battus pour l’information
des patients, en concordance avec de nombreux parlementaires, et des
associations de consommateurs pour obtenir en 2010-2011, que figure sur le devis
dentaire, le prix d’achat. En 2012, les syndicats dentaires faisaient modifier
la notion de prix d’achat en prix de vente. Aujourd’hui le gouvernement
entend faire aboutir sa réforme et revenir au prix d’achat, à nous de nous
mobiliser et d’agir auprès de nos élus comme en 2010 afin de nous faire entendre
pour l’avenir de notre profession et de nos entreprises. Si L’APD réclame depuis des années la remise au
patient de la facture du laboratoire, seul document prouvant l’origine de
fabrication et le prix d’un DMSM, FPAD par les propos de son Président sur les
réseaux sociaux est proche de cette revendication en revendiquant que figure sur
le devis le prix d’achat du DMSM, nous attendons la position de l’UNPPD et ses
raisons sur ce point précis. Pierre-Yves Besse Président de l'APD
pybesse@apd-asso.fr
>>>Edito du Président
de le CNSD :"si on faisait simple More... 17 Jun 2019
Newsletter 414 du 17 juin 2019
Sommaire:
- Edito; Scandales et fraudes
- La CNSD exige la suppression du prix de la prothèse
- Les assureurs santé face aux fraudes dentaires
- "Capital" et les fraudes des prothèses importées
- La CNSD exigeait des contrôles sans vouloir les faire
- ONCD: "la prothèse d'importation a tout pour plaire"
- Comident: le "secteur dentaire" ne comprend par les prothésistes
- Les remises sont elles spécifiées dans les devis dentaires?
Edito 314 du 17 juin 2019 Scandales et fraudes Steaks hachés, miels, couches toxiques, prothèses mammaires, jouets, vins…
des fraudes, pour certaines devenues des scandales sanitaires. Mais
quand est – il des prothèses dentaires. Pour rappel : lorsque divers
représentants de notre profession, syndicats, associations, presse,
avaient, suite à des analyses diligentées par la revue « Que Choisir
», émis l’hypothèse que certaines fabrications venant principalement de
Chine n’étaient pas conforment à la législation européenne, et qu’au
moins ,un importateur ( Protilab) avait été accusé de tromperie par la
revue de consommateur ( Ni-cr à la place de Cr Co sur le certificat de
conformité) les syndicats dentaires et
l’ADF avaient promis à cor et à cri de faire pratiquer des analyses pour
mettre un terme à « ces fausses informations ». Rien ne fut fait bien
entendu, (à moins que les résultats....), et "Protilab", est l’un des
plus gros annonceurs de la revue de la CNSD. La loi HPST (2011) avait obligé les chirurgiens-dentistes à indiquer au patient le
prix d’achat des prothèses dentaires. Après un intense lobbying auprès
des députés et ministres (Roselyne Bachelot et Xavier Bertrand) la loi
fut modifiée et le prix d’achat transformé en prix de vente
(vente=commerce). Toujours applicable,
la loi est rarement bien appliquée d’après une enquête 2018 de la
DGCCRF... et de l'aveu même de la CNSD (voir le communiqué ci-dessous). Aujourd’hui, la CNSD propose carrément, par un véritable chantage,
de ne pas appliquer la loi dans le cadre de la convention et de ne pas
signer l’avenant concernant le devis, si la dissociation entre « prix de
vente » et prestations médicales était maintenue.C’est pourtant bien ce syndicat qui a construit l’usine à gaz
pour ne pas vouloir donner la facture ( prix) du laboratoire aux
patients. Peur d’y voir des prix ridiculement bas, des remises non
comprises dans le devis, des origines de fabrications falsifiées. .. ?
Nos réponses sont nombreuses et vérifiables. C’est un pied de nez envers
l’UNPPD, bien évidemment, et envers tous ceux, associations, presse, parlementaires..
qui s’étaient engagés pour une meilleure transparence. Puisque l’UNPPD
veut être la représentation de tous les prothésistes dentaires, alors
que sa réponse soit à la hauteur de ses ambitions. Quant aux fraudes dentaires
(voir la totalité de l'article ci-dessous) c’est encore des manigances
d’assureurs, d’associations de patients, de la presse (sauf la presse
dentaire) voire des « techniciens de laboratoires » … Comme toujours. Ne tenant compte, ni de l’avis des collaborateurs que nous sommes, ni des patients consommateurs qui paient,
c’est toujours la volonté hégémonique de diriger tout le système
dentaire pour le propre profit d’une seule profession qui domine. Puisse
au moins cet édito faire réfléchir ceux qui pensent autrement.
Jean-Jacques Miller Secrétaire Général de l’APD Jjmiller@apd-asso.f
Ce que vous devez absolument lire pour mieux comprendre : >>> /CNSD_dissociation_et_devis_dentaire.pdf More... 10 Jun 2019
Newsletter 413 du 10 juin 2019
Sommaire :
- Edito : "Le nouveau devis dentaire: une information imparfaite"
- Comparateur de tarifs bancaires
- Annonce dentaire 32h/semaine et 16 semaines congés
- Faut-il publier ces tarifs?
- Absence de transparence aussi en Belgique
- Abonnez-vous et rejoignez l'APD
Edito 413 : Le nouveau devis dentaire : Une information imparfaite
Même si l’on peut considérer que le devis fourni au patient par le
chirurgien-dentiste, ne concerne pas le laboratoire, il nous semble
évidemment, après l’enquête de la DGCCRF (fraudes sur l'origine de fabrication) et sur les anomalies constatées sur les devis dentaires
de l’ordre de 80 %, que le patient devrait avoir la certitude de ne pas
être confronté à une « usine à gaz »(voir article ci-dessous) propre à
toute analyse de sa part. Néanmoins, ce n’est pas en simplifiant toutes
les informations en particulier sur l’origine de fabrication et le prix
réels des prothèses dentaires que cela lui suffira pour faire son propre
jugement. Toutes les signatures conventionnelles se font sans l’avis
des prothésistes dentaires ( en particulier sur leur tarifs de
fabrication), et de ceux qui ont refusé de signer. Il est bon de
rappeler que l’APD milite pour la remise de la facture du laboratoire au
patient, seule preuve que le devis est bien conforme à la facture du
laboratoire. Les syndicats dentaires vont encore une fois, avec les
pouvoirs publics et les organismes sociaux jouer la montre de la
non-transparence. Il n’est pas certains que ce soit en leur honneur en
encore moins en faveur des patients. Bernard SOUMIER Vice-président de l’APD bsoumier@apd-asso.fr
>>> lire l’enquête de la DGCCRF concernant les fraudes sur les importations de prothèses
>>> Lire l'enquête de la DGCCRF sur les devis dentaires
More... 03 Jun 2019
Newsletter 412 du 3 juin 2019
Sommaire :
- Edito : Demain, d'autres pratiques?
- Reste à charge zéro: premières impressions
- Concentration des cabinets dentaires
- Assistant dentaire et hygiéniste?
- Question écrite : RAC 0 et qualité
- Google my business et les avis
- Annonces dentaires
Édito 412 « Demain, d’autres pratiques ? »
Si certaines délégations de taches semblent vouloir être incorporée dans le statut des assistantes dentaires, il n’est pas inconvenant de penser à celles qui feraient partie de la compétence des prothésistes dentaires au regard de leur formation et de leurs capacités professionnelles.
S’il est difficile de concevoir des interventions en prothèse conjointe en milieu buccal, il en est tout autrement dans le domaine de la prothèse adjointe. Il est hypocrite de fermer les yeux sur les multitudes d’actes que font les prothésistes dentaires depuis très longtemps, soit pour rendre service directement à des patients, soit à la demande de praticiens, soit au regard de doléances de patients insatisfaits ou dans des situations financières ne leur permettant pas certaines dépenses dentaires, chères ou mal remboursées. Cela va le plus fréquemment de la simple cassure d’un appareil résine, à l’adjonction ou au remplacement de dents sur les appareils, à la confection de protège-dents (autrement plus adaptés à la fonction que ceux vendus librement dans le commerce), au remplacement d’attachements, au nettoyage, entretien et détartrage de prothèses particulièrement pour les personnes âgées, prise de teinte, voire d ’occlusion. Quant à la denturologie avec prise d’empreintes, nous ne pouvons ignorer qu’elle existe en France et dans le monde. Il convient de bien remarquer que très peu de plaintes ou de condamnations ont été prononcées pour mauvais travail ou conséquence nocive pour l’état de santé des patients. La formation initiale et continue des prothésistes dentaires dans le domaine de la prothèse adjointe totale permet, et c’est heureux pour les praticiens, de tout connaître de cette discipline si l’on s’en donne la peine. Cette spécialisation est sanctionnée dans les pays qui l’autorisent par des études complémentaires. Nous ne prônons pas la denturologie en France, nous constatons.
Face à ce constat quelles pourraient être les nouvelles disciplines autorisées aux prothésistes dentaires.
Nous pouvons tout à fait concevoir un rôle du prothésiste dentaire dans les EHPAD, et vers les personnes âgées et dépendantes.
C’est également au regard de la problématique de « l’inégalité territoriale » et de l’organisation des soins prothétiques dans certains « déserts médicaux » que des réflexions pourraient s’organiser avec les pouvoirs publics, si les syndicats dentaires et l’ONCD n’y mettaient pas leurs vétos systématiques au nom de leurs prérogatives. Les protections bucco-dentaires pourraient être également du domaine des prothésistes dentaires et c’est pour nous une évidence de qualité et de prix.
Ces propositions n’empiètent pas sur l’exercice dentaire bien au contraire car elles devraient permettre : « Dégager le praticien d’étapes non médicales et prenantes, lui permettant de réserver ce temps pour d’autres patients pour des actes et soins médicaux et ainsi le coût horaire du cabinet dentaire, diminuer et une meilleure maîtrise du coût de la prothèse pour le patient… » (Voir étude de M. Cavaillez pour l’APD)
Une évolution vers la chirurgie dentaire biologique et l’implantologie, et remettre le chirurgien-dentiste dans un concept de prévention devraient permettre au prothésiste dentaire d’évoluer dans un système technique prothétique qui lui est dévolu, en remettant le patient au centre de ce système. Ceci ne peut se concevoir qu’avec une formation rigoureuse de notre profession et un statut professionnel. Les données évoquées dans notre édito devraient également profiter des technologies numériques de prises d’empreintes, de conception et de fabrication assistées par ordinateur. Trop souvent le prothésiste dentaire est obligé de terminer un travail qui ne donne pas forcément satisfaction, faute de temps, d’essayages adéquats, de délais trop courts ou de prix fixé trop bas. C’est une évidence pour la plupart des laboratoires. Pourquoi le prothésiste dentaire devrait-il détenir le savoir sans avoir le droit de s’en servir?
Claude Message Trésorier de l’APD cmessage@apd-asso.fr
More... 20 May 2019
Newsletter 410 du 20 mai 2019
Sommaire :
- Edito : "Nouvelle convention: tous gagnants"
- La convention dentaire expliquée
- Fabricant ou non: ne pas assumer.
- Tact et mesure, notoriété et compétence: des questions
Edito 410 : "Nouvelle convention : tous gagnants !
" Si certains continuent sur
les réseaux à vous désinformer et vous prédire la disparition de nos
laboratoires, je ne peux que vous encourager à lire et d’analyser tout ce qui
concerne notre métier et celui de nos clients et saisir les opportunités de
développement qu’offre cette nouvelle convention. Concernant l’impact que les tarifs plafonnés auraient
sur les cabinets de haut standing, rassurez-vous, ils appliqueront les
honoraires libres, leur patientèle n’ayant pas aucun problème de fin de
mois.
Alors qu’implique réellement pour
nous, prothésistes dentaires, cette nouvelle convention , et Les différents paniers correspondant à des
fabrications et matériaux spécifiques: nous sommes dès à présent obligés
d’élargir nos gammes de production et de tarifs pour les trois premiers paniers
(Cmu, Rac 0 et Maitrisé). En conséquence,
nous devons intercaler dans nos grilles tarifaires, les prix de ces
nouvelles fabrications, sans oublier qu’elles doivent rester rentables au risque
de mettre en péril vos entreprises. Pour ma part, j’en ai profité pour augmenter
mes tarifs de céramiques stratifiées sans qu’aucun de mes clients n’y trouve à
redire.
Quant au fort ralentissement sur
la conjointe constaté en ce mois d’avril, pas de panique, il était dû au
changement de nomenclature et à la mise à jour des logiciels dentaires au 1er
avril ; de ce fait tous les devis rédigés avant cette date et adressés à la SS
avec l’ancienne nomenclature ont été rejetés. Il n’aura fallu que quelques
semaines pour les refaire et les représenter, ce qui explique la très forte
accélération des commandes depuis début mai, débordant de nombreux
laboratoires. Les mois à venir devraient
confirmer la tendance à la hausse d’activités dans nos laboratoires,
infligeant un camouflet sans appel à tous les oiseaux de mauvais augure qui
polluent notre morale et notre profession. Pierre-Yves
Besse Président de l’APD pybesse@apd-asso.fr
More... 13 May 2019
Newsletter 409 du 13 mai 2019
Sommaire:
Edito : " Nos éditos"
- Frais de transport
- Chirurgiens-Dentistes étrangers refusés
- Dentistes et proxénètes?
- Garde à vue pour un dentiste
- Vietnam dental tourisme
"Nos éditos"
Sauf si l’actualité le nécessitait, "nos éditos" paraîtront désormais tous les 15 jours.Les newsletters "adhérents" resteront hebdomadaires.Nous faisons également appel à tous ceux prothésistes dentaires, fournisseurs, syndicats, Chirurgiens-Dentistes… qui auraient à exprimer leur point de vue sur l’actualité dentaire, l’avenir du secteur dentaire et de notre profession bien entendu. Un comité de lecture étudiera les textes qui nous parviendront pour diffusions. N’hésitez pas à communiquer à plus de 3 000 prothésistes dentaires et sur le site internet de l’APD, vos impressions, votre vécu journalier, vos réussites ou vos échecs, et vos ressentis d’une manière constructive, il va s’en dire. Vous nous lisez depuis 14 ans. Nous aimerions vous lire également.
Le bureau de l’APD.
Nous écrire : apd@apd-asso.fr pour tous renseignements.
More... 06 May 2019
Newsletter 408 du 6 mai 2019
Sommaire:
- Edito: " Nous refusons le chantage"
- La convention bénie par Dieu
- Les bienfaits de la convention selon l'UD
- Question écrite pour un statut professionnel
- Le devis dentaire toujours en question
Edito 408 « Nous refusons le chantage »
Je rencontre cette semaine, en bas de mon immeuble, un
voisin, Chirurgien-Dentiste, et nous commençons un dialogue. Parlant
profession, convention, imposition, investissement, il finit par me dire
qu’il ne voit pas l’intérêt de travailler plus de 4 jours par semaine,
car le reste partirait en impôts. N’ayant pas de sujet pour mon prochain
édito, j’y vois donc intérêt à écrire mes réflexions. S’il est vrai que
les taux d’imposition et de taxes de toutes sortes découragent souvent
tous ceux qui ne peuvent y échapper, il est vrai par ailleurs, que les
nouvelles générations de dentistes (comme une majorité de Français), ne
considèrent plus le travail comme valeur première, et celui de la
réussite en tout cas. Faut-il les accabler, les plaindre, surement pas,
en tout cas en ce qui me concerne.
Néanmoins, et même avec la nouvelle convention qui
annonce des lendemains pas si catastrophiques que proclamés par
certains, beaucoup de prothésistes dentaires restent déconcertés et
révoltés sur les fréquents propos de leurs clients concernant la
nécessité de voir nos tarifs baisser, baisser, et baisser encore. Nous
ne sommes plus dans le médical, mais dans le marchandage, le commerce
médical, celui des marchands de tapis et non celui de professionnels de
santé. A voir tempêter dans les médias, « on ne peut plus y arriver », «
il va falloir baisser la qualité », avec l’aide parfois de quelques
prothésistes mal avisés, l’on s’interroge réellement sur le mot
collaboration si cher à certains. On me répliquera, nous devons « gérer
nos cabinets dentaires comme des chefs d’entreprise ». C’est ce que font
les supermarchés, à la différence près, qu’en grande surface ce sont
bien les consommateurs qui profitent des prix bas.Il y a fort à parier que les chiffres d’affaires des cabinets dentaires
ne vont nullement s’effondrer, mais plutôt bien se tenir. Quant à ceux
qui choisiront l’importation, c’est bien à une augmentation de leur
bénéfice qu’il faut s’attendre. J’en prends le pari.
Évidemment, on peut trouver cela un peu caricatural,
parti pris contre « ceux qui nous font vivre » ou « mourir » mais
beaucoup de nos confrères que nous rencontrons, qui souvent se taisent
et ils sont nombreux, y trouverons de nombreuses vérités. C’est aussi
tous nos collaborateurs prothésistes dentaires et notre système
d’apprentissage qui risquent d’en prendre un coup.
Aucun syndicat dentaire, aucune association de chirurgiens-dentistes ne
souhaite s’engager officiellement à défendre nos entreprises de
fabrication française, pas plus hier qu’aujourd’hui. Nous ne pouvons que
le regretter et personne ne pourra me prouver le contraire. S’ils défendent leur profession, nous, nous devons de défendre la nôtre. C’est donc dans l’union que nous devons nous réunir et nous unir, sans compter sur les autres. Nous travaillons pour cela.
Jean-Jacques Miller Sg de l’APD jjmiller@apd-asso.fr
More... 22 Apr 2019
Newsletter 406 du 23 avril 2019 ( Adhérents)
Sommaire:
- Edito :" Du calme"
- Les Assistant(e)s dentaires revendiquent
- Du rififi en Occitanie
- Hygiène dentaire et trouble de l'érection
- Revenus des Chirurgiens-Dentistes 2014/2017
- Avril morose dans les laboratoires : pourquoi un tel ralentissement?
Edito 406 « Du calme !
» Jour après jour, semaine après semaine, on
voit et l’on entend s’exprimer nos confrères sur les malheurs et les sombres
nuages qui obscurcissent l’avenir de notre profession. Souvent, ils ne
proposent rien, sinon de designer coupable, la seule convention
dentaire, sans oublier, les ministres ou le Président de la
République. Émises depuis des années, jamais nos
multiples propositions, diffusées à toute notre profession, mais
souvent non lues ou mal interprétées, n’ont suscité de réactions de la part de
nos actuels contempteurs. C’est vrai, la pression de leurs clients
est là, car on veut bien du changement en France, mais pour les autres.
On ne cherche pas à comprendre, voire à analyser la nouvelle
convention, on écoute ses clients et la bible que constituent les
réseaux sociaux, pour beaucoup de personnes, avec sa cohorte de rumeurs, de
complots et de fausses nouvelles. Je ne doute pas que l’on puisse
trouver de multiples reproches à la signature (sans nous, et de la
faute de qui ?) de la convention dentaire. Elles sont multiples, néanmoins, il y
a fort à parier, qu’avec les différents paniers, nos clients
chirurgiens-dentistes ne soient pas si perdants que cela. Et puis, il
leur reste toujours une marge de manœuvre, celle de travailler
plus pour gagner plus. La majorité des laboratoires, malheureusement,
ont épuisé cette solution. Les chiffres énoncés sur l’évolution des
revenus des dentistes depuis 2014 (voir le tableau ci-dessous) ne semblent pas
catastrophiques. Plus de travail en perspectives pour plus de patients soignés,
c’est ce qui est réclamé depuis des années. Nous ne pourrons juger des résultats
de la convention dentaire qu’après toute la mise en place de
celle-ci. En attendant, il est indécent de faire croire que le beurre
de l’argent va tourner en margarine. Quant au désastre qualitatif
annoncé, il sera plutôt économique dans les laboratoires, si nous cédons
aux pressions de nos clients. Il n’y aura pas moins de qualité
qu’avant, simplement des demandes différentes. Nous nous
devons de communiquer hors de notre profession, tous ensemble. Plus que
jamais, nous devons construire l’avenir de notre profession, à court et à long
terme, tous ensemble. Jean-Jacques
Miller SG de l’APD jjmiller@apd-asso.fr
More... 15 Apr 2019
Newsletter 405 du 15 avril 2019
Sommaire :
Edito :"Entrée en vigueur de la
convention: panique dans les cabinets dentaires"
-Contrat Assurance Satisfaction FPD
-Le grand débat: propositions de l'U2P
-Le bonheur du Dentiste
Edito 405 « Entrée en vigueur de la
nouvelle convention dentaire : Panique dans les cabinets dentaires
» Depuis le 1er avril, pas un jour sans un appel paniqué d’un
praticien découvrant la nouvelle convention comme si jusqu’au dernier
moment ils avaient cru qu’elle ne serait pas appliquée. Aujourd’hui,
perdus devant les différents paniers et appellation de matériaux ils se
tournent naturellement vers nous, prothésistes dentaires. Vous noterez dans vos
échanges qu’ils ne font plus allusion aux tarifs plafonnés et pour cause la
grande majorité des cabinets dentaires voit leurs tarifs augmenter en s’alignant
sur ces derniers, ce qui amène aux conclusions suivantes : Pourquoi
certains laboratoires serviles baissent-ils leurs tarifs sans même
connaître les tarifs plafonnés de cette nouvelle convention ni ceux pratiqués
jusqu’à ce jour par leurs clients, si ce n’est les rumeurs sur les réseaux
sociaux ou échangés à l’occasion d’un appel téléphonique avec eux. Il
est temps de nous comporter en chef d’entreprise responsable et
profitez de cet appel pour prendre rendez-vous avec nos clients afin
d’échanger, nouvelle convention en main, des DMSM et de leur composition. Je
l’ai fait avec mes clients, cela m’a pris du temps, mais au final, aucun ne
m’a demandé de baisser mes prix tarifs, mieux, j’ai même augmenté
certains. Si certains cabinets de haut standing pratiquent des
tarifs largement au-dessus des plafonds imposés, ils seront faiblement
impactés, leurs patientèles n’étant pas concernées par les paniers
réglementés. Depuis des années, la concurrence tarifaire des
importateurs de prothèses a freiné l’évolution de nos tarifs par
rapport au coût de la vie, les hausses des matériels, fournitures et matières
premières et à l’augmentation de nos charges, réduisant à néant nos capacités
d’investissements et de développement.
Paradoxalement si la majorité d’entre nous souhaite de réels
changements, nous constatons que très peu d’entre vous soutiennent
concrètement ceux qui militent et œuvrent pour cela. Profitez de
cette rencontre avec vos clients pour faire signer vos
conditions de vente stipulant les engagements de
chacun, cela évitera que certains de vos clients, sous divers
prétextes, parfois réels, souvent fallacieux, discutent vos tarifs, vos factures
ou encore refusent certains règlements. Personne n’est à l’abri d’un
contentieux ou d’un impayé comme en témoignent les nombreuses demandes d’aide
dans ces cas depuis 14 ans. Si certains ont eu gain de cause, c’est souvent
après une procédure juridique fastidieuse à l’issue incertaine et sont peu
enclins à en faire part publiquement par peur de la réaction des autres
chirurgiens –dentistes. D’autres préfèrent alerter les conseils de l’ordre
départementaux avec plus ou moins de succès, les loups ne se mangeant pas entre
eux.. Face à ces constats, nous ne serions trop vous
inciter à bien rédiger vos conditions générales de ventes, ainsi que les divers
éléments contenus dans le « contrat d’assurance satisfaction
FPD"(voir ci-dessous. Si vous devez changer vos techniques de
fabrication et de vente, profitez-en pour remettre en ordre, également, vos
relations commerciales. "Les choses vont
mieux en les écrivant » Pierre-Yves Besse Président de
l’APD pybesse@apd-asso.fr
More... 08 Apr 2019
Newsletter 404 du 8 avril 2019
Sommaire:
Edito: " Exister...par soi-même et non
au travers des autres"
- Histoire de la convention dentaire en 100 pages
- L'avis de "Technologie Dentaire"
- Loi sur les prothésistes: "les dentistes applaudissent"
Edito 404-1 « Exister par soi- même et
non au travers des autres". Tel était et est toujours
l’objectif depuis 14 ans de l' Association Perspectives Dentaires
. En effet nous pensions, et pensons toujours que si nous ne
défendons pas l’indépendance de gestion de nos laboratoires et
restons inféodés à celle des chirurgiens-dentistes, nous sommes voués à
disparaître. Hélas au regard de toutes ces années passées, nous constatons que
nous avions vu juste et que nombre de nos confrères n’ont pas résisté aux
pressions tarifaires, délais compressés, concurrences étrangères imposées par de
nombreux chirurgiens-dentistes, souvent plus hommes d’affaires que
soignants. Nos revendications furent élaborées après de
multiples échanges et avis de nombreux confrères sur tout le territoire et après
l’étude de nombreux rapports officiels (Cour des Comptes, CNC, IGF, DGCCRF..),
synthétisées dans les 13
propositions de l’APD... et la constatation que les syndicats
dentaires étaient opposés à toute revendication de la part des prothésistes
dentaires.Qui peut nous prouver le contraire? Nos
propositions consistent à partir d’une reconnaissance de notre
profession par un statut professionnel, de dissocier les actes prothétiques
(donc factures séparées) et d’ "étudier" ( ce ne doit pas être un mot tabou,
comme certains le suggèrent) un règlement direct par les patients avec garantie
de paiements et des délais, suivi simplifié des procédures, préservation de
notre temps professionnel … Tout cela figurant d’ailleurs dans un document prévu
par l’article 83 de la loi de modernisation de notre système de santé (2016). Il
est certain que les différents paniers proposés par voie conventionnelle,
ouvrent la voie à des règlements d’honoraires
différents. Malheureusement, vous êtes encore trop nombreux
à vous tromper de combat par méconnaissance ou par soumission, et épouser les
revendications de vos clients chirurgiens-dentistes, qui à terme, conduiront à
la disparition de vos laboratoires. Aujourd’hui, ceux qui
pensent encore ,que nous ne sommes motivés que par la
« haine du dentiste » n’ont de toute évidence jamais lu nos écrits, et n’ont
plus qu’à accepter leur sort, conditionné par la rentabilité et le confort
d’exercice de leurs clients chirurgiens-dentistes, qui profiteront de leur
méconnaissance de la nouvelle convention, pour leur mettre un peu plus la
pression et donc la tête sous l’eau. Ceux qui ont lu nos 400
éditos*, peuvent constater que nous avons toujours voulu remettre au
centre du système dentaire le patient, et voulu que
notre profession y ait sa juste place. Aujourd’hui c’est bien
le patient par le biais des assurances qui s’y trouve,et malheureusement pour
nous, nous ne sommes pas un « acteur-décideur », mais toujours un «
spectateur-passif ». Parce que c’est bien le patient qui redevient au
cœur du système que nous devons absolument nous faire mieux connaitre
et reconnaitre. Nous œuvrerons prochainement dans ce sens, en
souhaitant que vous soyez nombreux à rejoindre cette belle ambition.
Claude Message Trésorier
de l'APD cmessage@apd-asso.fr More... 01 Apr 2019
Newsletter 403 du 1 avril 2019
Sommaire:
-Edito: Importateurs, il serait grand temps de faire le ménage
- Barème et calculateur des frais km
- Prise en charge des cotisations sociales des CD
- Le labo de la semaine
- Empreinte "gorge profonde"
- Comment adhérer à l'APD
Edito 403 : « Importateurs : il serait grand temps de faire le ménage »
Depuis des années nous subissons la concurrence de ces commerçants
qui paient leur incompétence technique par des tarifs low-costs ,
promotions et petits cadeaux de bienvenue qu’autorise l’ultralibéralisme
avec ses délocalisations dans les pays à bas coût de main-d’œuvre et le
manque de rigueur et de moyens humains des douanes, du trésor public,
de l’ANMS.
Cette semaine, nous en avons découvert un tout « neuf »
cumulant un certain nombre d’irrégularités et de fausses informations
de nature à tromper leurs clients chirurgiens-dentistes et donc leurs
patients.
Si ce pseudo-laboratoire propose clairement une gamme économique
fabriquée à l’étranger, le montage juridique est nettement moins clair.
Sur internet, cette entreprise se présente avec quatre associés
"Prothésistes Dentaires et Dentistes" possédant plusieurs laboratoires
dans l’hexagone et respectant de nombreuses normes.
Des normes fantaisistes qui n’ont pas manqué d’attirer notre attention tant elles étaient absurdes et qui auraient dû attirer l’attention de leurs clients chirurgiens-dentistes sensés les vérifier.
En quelques clics sur internet nous avons découvert que cette enseigne
exerçait en toute illégalité, ne remplissant pas les obligations
réglementaires de bases et que le "montage associés" présenté sur le
site internet n’apparaissait pas dans les statuts de la société.
Nous avons informé le Président de l’Unppd , des
agissements de cet importateur qui utilise le sigle UNPPD à des fins
commerciales, dans l’espoir qu’il fasse un exemple de ce cas afin de
rappeler aux autres qu’il n’est pas possible de faire n’importe quoi
dans notre pays.
Ceci nous conforte dans notre revendication d’un statut professionnel en
cohérence avec notre activité de fabricant de dispositifs médicaux,
pour la dissociation des actes prothétiques, pour la délivrance de la
facture du laboratoire au patient et pour que cesse « l’intérêt
financier dans la prescription ».
Nous ne manquerons pas de vous tenir informé des suites que donnera l’Unppd à cette concurrence déloyale.
Pierre-Yves Besse Président de l’APD pybesse@apd-asso.fr More... 25 Mar 2019
Sommaire newsletter 402 du 25 mars 2019
-Edito :" Et
maintenant"
-Anthogyr devient Staumann Group
-Questions et réponses sur la convention
-Le passeport supra- implantaire
-Petites annonces
Edito 402 « Et
maintenant » Il y a 9 mois, Pierre-Yves Besse
écrivait un édito (4 juin 2018 édito 365) Intitulé : «
Qualité : élitisme ou pragmatisme? » annonçant la couleur : « …La nouvelle convention qui sera signée par les
Chirurgiens-dentistes… laissera la Sécurité sociale et les assureurs
complémentaires remplacer la notion de qualité ou d’excellence, par celle de
meilleur rapport qualité/prix. Aussi, à l’avenir, nous devrons faire preuve de
pragmatisme pour offrir différents niveaux de prestations, de matériaux et de
qualités, allant du basique à l’excellence afin de répondre aux nouvelles et
différentes exigences de nos clients chirurgiens-dentistes….
» Et pourtant, nombre de prothésistes dentaires étaient restés
dans leur starting-block. Croyant faire de bonnes affaires avec les
CCDELI ou les prêcheurs du déconventionnement, boudant, critiquant et surtout ne
lisant pas nos articles et nos réflexions, ils se retrouvent actuellement un peu
perdus. Ce sont de nouvelles adhésions à nos « newsletters adhérents » que nous
récoltons, et nous nous en félicitons. Aujourd’hui tout le monde
dentaire se met à faire des réunions sur la nouvelle convention, même
ceux qui ne l’ont pas signée, et même les fournisseurs. Quant aux importateurs,
ce ne sont pas les derniers à avoir compris comment allait fonctionner cette
convention. Cette dernière se mettra en place le 1 avril, et il est maintenant
certain que nombre de praticiens vont en ressentir les aspects positifs pour
leur cabinet dentaire. Aucun recours en conseil d’État n’a été déposé. De toute
façon, sans convention signée, c’était le règlement arbitral qui
s’appliquait. Reste le modèle de devis qui poserait
problème, quant aux propositions formulées par les praticiens. Nous leur faisons
confiance pour résoudre ce problème, et s’en sortir pour toujours bénéficier
d’une marge confortable sur nos fabrications. Si j’ai toujours
affirmé que pour nous, prothésistes dentaires, s’adapter était une
façon de subir, j’en conviens, sur le thème conventionnel, c’est bien de
l’adaptation à de nouveaux produits qu’il convient de nous
aligner, sur les schémas que nous offrent la convention, et
dont l’UNPPD nous a permis d’en reproduire quelques extraits pour nos adhérents.
Néanmoins, toutes ces réformes laissent perplexe plus d’un confrère, au regard
des changements de production, mais surtout d’un retour
sur investissement, comme le montre l’inquiétude de nombreux prothésistes
dentaires. Devant ce constat qui nous est imposé
sans que nous n’ayons, contrairement aux autres fabricants (lunettes,
audioprothèses), aucun mot à dire, étant exclus des discussions pour des raisons
déjà évoquées ici, nous devons plus que jamais être unis et
nous rassembler autour de projets communs. Nous avons
proposé dernièrement aux représentants du secteur prothétique
dentaire, par courrier, d’agir vers une communication grand public sous le signe
de la valorisation des fabrications française. Quant
aux propositions de l’APD, elles restent plus que jamais d’actualité,
évidemment. JJ Miller
Secrétaire Général de l’APD More... 11 Mar 2019
Sommaire: Newletter 401 du 11 mars 2019
-Edito: "Nouvelle convention dentaire,
suite".
-La convention : Mise en place.Explications.
-Has : La couronne dentaire transitoire.
-Pratiques illégales...mais pratiquées.
Edito 401-3 : Nouvelle convention
dentaire suite. Comme nous vous l’indiquions la
semaine dernière, nous allons vous expliquer les changements
qu’implique la nouvelle convention dentaire pour nos laboratoires, à l’exception
de la prothèse adjointe qui n’entrera en vigueur qu’en 2021. Pour ce
faire nous allons nous appuyer sur une synthèse très explicite réalisée par
l’UNPPD en collaboration avec la CNSD, avec l’autorisation de son
Président, Laurent Munerot. Comme vous le savez, cette nouvelle
convention comporte 4 paniers correspondant à des tarifications
plafonnées différentes pour certaines, mais également à des matériaux et
processus de fabrication spécifiques à chacun. 1 CMU-C et ACS 2 RAC 0
(Reste à charge 0) ou encore appelé 100% santé 3 Tarifs maitrisés 4 Tarifs
libres -Concernant les matériaux et processus de fabrication
………… -Nous devrons
conformer nos fabrications et matériaux ……... -Encore une
fois, J’en conviens, ce sont des choix …….. -Dans les
semaines à venir, nous devrons repenser …….. -Dans les
différents tableaux, vous trouverez à titre indicatif........ -Nous vous
rappelons qu’il n’est nullement nécessaire ………. -Nous vous conseillons à
cette occasion à vérifier la justesse …….. -La semaine prochaine
nous essayerons de répondre à toutes les questions que vous ne
manquerez pas de nous poser, notamment sur……...... Pierre-Yves BESSE Président de
l'APD pybesse@apd-asso.fr (..........)
correspond aux explications détaillées uniquement >>> pour les
adhérents
More... 04 Mar 2019
Sommaire: newsletter 400 du 4 mars 2019
- Edito:"Plus que quatre semaines"
- La convention dentaire expliquée
Edito 400 "Plus que quatre semaines"
Eh oui, dans quatre semaines nous serons le 1er avril, jour d’application de la nouvelle convention dentaire...
et de la fermeture de nombreux laboratoires de prothèse dentaire, si
j’en crois les propos des très nombreux échanges que j’ai pu parcourir
sur les réseaux sociaux. Si ces réseaux sociaux sont de formidables
outils de communication, hélas ils sont une fois de plus le relais de
nombreuses fausses informations ou contre-vérités que lancent certains
et colportent les autres sans même chercher à les vérifier.
Leur message est toujours le même, cette nouvelle
convention dentaire poussera les chirurgiens-dentistes dans les bras
des importateurs et nos laboratoires à la fermeture, surtout si vous
faites de l’adjointe ou que vous n’êtes pas équipé de systèmes CFAO.
N’oubliez jamais que les intérêts des
chirurgiens-dentistes, des industriels ou distributeurs et prothésistes à
leur solde, fussent-ils de renom, ne sont pas les nôtres et qu’aucun
n’est prêt à partager quand il s’agit d’argent. Ces derniers qui n’ont
jamais soutenu leur profession à qui ils doivent ce qu’ils sont
aujourd’hui, à savoir des prothésistes dentaires, qui ne sont surtout
pas syndiqués et qui n’ont jamais assistés à une réunion syndicale et
donc ne sont au courant de rien, s’autorisent néanmoins à affirmer que
la faute incomberait entièrement à nos syndicats et associations de
prothésistes dentaires alors que si nous avions écouté les dentistes et
industriels du dentaire nous n’en serions pas là.
Tout ceci nécessite quelques remarques et précisions afin d’alimenter votre réflexion et d’aborder les mois à venir avec un peu plus de sérénité.
Vous devez savoir
que si nous ne sommes pas associés aux négociations de la nouvelle
convention dentaire, c’est en raison de notre statut d’artisan et
l’opposition farouche à notre présence de la part des syndicats
dentaires, comme toujours. Par ailleurs, comment être reconnu par les
organismes sociaux avec des nomenclatures ne comportant aucune
dissociation entre actes cliniques et actes prothétiques ?
Vous devez savoir que
nos clients chirurgiens-dentistes ne sont officiellement informés du
contenu de cette nouvelle convention que depuis 3 semaines par leurs
organisations syndicales lors de réunions départementales.
Vous devez savoir
que seulement certains tarifs seront plafonnés et correspondront à des
matériaux et conceptions spécifiques qu’il nous faut dès à présent
intégrer dans nos process et que nous pourrons tarifer à leur juste
prix. Un tableau simplifié sera communiqué dans la newsletter 401 de dimanche prochain pour les adhérents.
Vous devez savoir
qu’à partir du 1er avril, le budget alloué au remboursement du secteur
dentaire sera augmenté, que les chirurgiens-dentistes vont avoir de
nombreux actes fortement revalorisés à plus de 40 %, et que
l’augmentation moyenne du CA par cabinet serait de 9 000 € par an (la CNSD s’est attachée dans la négociation à ce que le solde entre revalorisations et plafonds soit positif pour la profession), aussi il n’y a donc aucune raison de baisser nos tarifs comme le réclame certains dentistes
Vous devez savoir que l’objectif de cette nouvelle convention est de corriger les dérives et abus d’actes de certains praticiens.
Pour finir, vous devez savoir que
l’Unppd a organisé cette semaine une réunion d’information sur la
nouvelle convention dentaire et ses conséquences pour nos laboratoires
très claires et explicite où brillaient par leur absence tous les
agitateurs et oiseaux de mauvais augure qui en parlent tant sur les
réseaux sociaux.
Comme nous vous le répétons depuis plus d’un an, cette
nouvelle convention n’aura pas d’impacts sur nos entreprises et devrait
même nous permettre d’augmenter nos volumes d’activités dès lors que
nous nous comporterons en véritables entrepreneurs et fabricants.
Pierre-Yves Besse Président de l’APD pybesse@apd-asso.fr
"Ce que vous devez savoir" véritablement sur ce que
contient réellement la nouvelle convention dentaire sera expliqué sous
forme d’un tableau simplifié dans notre prochaine newsletter. Pour nos adhérents seulement. More... 25 Feb 2019
Sommaires: newsletter 399 du 25 février 2019
- Edito:"Cobalt danger. Raison garder."
- Matériovigilance, quelques rappels
- CNSD: Des recommandations condamnables
- Apprentissage: un record
- Un dentiste condamné
- Petites annonces dentaires
Edito 399: Cobalt danger. Raison garder
Certains laboratoires nous ont alertés sur la diffusion
d’une note de l’AFNOR concernant le Cobalt métallique. Sans être
nullement compétent en matière scientifique, nous devons rester prudent
envers cette information, qui a le mérite d‘attirer l’attention sur la
toxicité ( sous réserve d’utilisation ) de la plupart des alliages,
métaux, voire des matériaux que nous utilisons journellement. Rester
prudent, c’est-à-dire ne pas s’affoler, tant de conditionnel sont émis
dans cette lettre. Nous ne sommes pas les seuls à avoir recours au Co
Cr, c’est 90 % de prothèses orthopédiques qui sont posées dans le monde
en Co Cr, celles-ci dans un milieu aseptique, différent du milieu
buccal.
Tout a commencé aux États-Unis avec la publication
d'une étude sur les conséquences à long terme des vapeurs de cobalt.
Cette étude révèle alors le risque potentiellement cancérigène de ce
métal sous cette forme. L'Europe souhaite aller plus loin : reclasser le
cobalt métallique, quelle que soit sa forme, autrement dit, considérer
le cobalt comme une substance potentiellement cancérigène, mutagène ou
toxique pour la reproduction.
Chez l’homme, le cancer associé est celui des poumons,
observé chez des travailleurs exposés de manière chronique à des
poussières contenant cette substance il s’agit essentiellement
d’exposition dans les industries des métaux durs (CIRC, 2006).
Le cobalt chrome est implanté depuis longtemps (1937
avec le Vitallium) et il ne semble pas qu'on ait pu démontrer qu'il
provoque des cancers sous cette forme. A ma connaissance, dans le
secteur dentaire, aucune déclaration de matériovigilance n’a été faite.
Par ailleurs, le remplacement du Co Cr par un autre matériau,
risque d'imposer aux fabricants un grand nombre d'essais (re-validation
des procédés, biocompatibilités...), une revue de leur évaluation
clinique, l'identification de nouveaux risques, autant de démarches très
coûteuses dont les délais ne permettraient pas à ces industriels d'être
prêts d'ici mai 2020.Chacun plaide pour sa paroisse, mais le matériau idéal n’existe pas. Au
nom d’un principe de précaution, certaine décision européennes sont
parfois prises hâtivement, alors qu’on laisse d’autres pays envahir le
monde, sans nulles autres contraintes que de remplir les formalités
administratives. Je pense aux prothèses dentaires importées.
Le remboursement dans le RAC0 concernant les couronnes métalliques sur dents postérieures est contesté par un certain nombre de praticiens. Il ne faut pas être devin pour y voir un parallèle évident, avec la diffusion de cette information. A consulter les réseaux sociaux, on y trouve les principaux bénéficiaires s’exprimer.
J-J. Miller Secrétaire général APD jjmiller@apd-asso.fr More... 18 Feb 2019
Sommaire : newsletter 398 du 18 février 2019
Edito: Réparation en question
- Réparer son dentier en urgence
- Tarifs et convention dentaire
- "Jamais content", au Maroc aussi
- Annonces dentaires
Par Jean-Jacques Miller
Edito 398 : Réparation en question.
Depuis toujours l’ONCD et les syndicats dentaires
défendent becs et ongles, l’idée que remettre et facturer à un patient,
un appareil fracturé réparé par un prothésiste dentaire serait un acte
médical relevant exclusivement de l’art dentaire.
Si encore à ce jour, la réparation d’une prothèse
adjointe sans prescription d’un praticien est interdite en France, au
même titre que la réparation avec prescription, mais remise au patient et contrôlée en bouche par le
prothésiste dentaire, expose ce dernier à des sanctions pénales,
officiellement, au nom de la « santé publique ». Dans les faits, cette
interdiction est purement corporatiste, faisant passé l’intérêt de la «
science dentaire »… et de ses acteurs, avant celui des patients,
considérant que le prothésiste dentaire est inapte à juger de la
pertinence d’effectuer une réparation, ou de renvoyer le patient voir
son chirurgien-dentiste. Il est certain que l’horrible spectre de la
denturologie est agité au nom de la santé publique également.
Pourtant dans les faits, nous recevons tous dans nos
laboratoires, des patients que nous adressent directement nos clients
chirurgiens-dentistes de terrain, ceux qui travaillent au quotidien, qui
débordés, faute de temps, de disponibilité, en congés ou encore par
manque d’intérêts financiers, nous laissant le soin de redonner aux
patients leur prothèse et de leur facturer directement notre travail.
Certains nous recommandent même d’augmenter nos tarifs afin de ne pas
trop souligner la différence de tarification entre laboratoire et
cabinet.
Parallèlement, de plus en plus de patients s’adressent directement à nous,
prothésistes dentaires, las de perdre leur temps à chercher un
chirurgien-dentiste ouvert, qui ne soit pas en vacances, qui accepte de
les recevoir rapidement, de ne pas être privé de leurs appareils un
jour ou deux quand ce n’est pas tout un weekend, mais également pour des
questions économiques, de nombreux patients n’ayant pas les moyens de
payer les honoraires demandés par les praticiens.
Des usages officieux qui si nous étions mieux
représentés et défendus pourraient faire changer les textes de loi et
permettre de légaliser par la même occasion d’autres pratiques réalisées
à la demande de nos clients chirurgiens-dentistes comme la prise de
teinte ou modifications esthétiques de prothèses amovibles. Des pratiques officialisées dans nombre de pays de l’UE,
mais que certains responsables nationaux de notre profession
considèrent comme insignifiantes, et ne sont nullement portées par notre
syndicat représentatif. Surprenante attitude alors que les délégations
de tâches, au profit des patients, augmentent dans pratiquement toutes
les professions liées à la santé.
Mais ceci pourrait évoluer à partir d’avril 2019 avec
la nouvelle convention et ses tarifications imposées, notamment sur les
réparations, des tarifs qui n’intéresseront pas du tout nos clients
chirurgiens-dentistes et qu’ils ne manqueront pas de nous adresser
directement.
Jean-Jacques MILLER SG de l’APD jjmiller@apd-asso.fr More... 11 Feb 2019
Sommaire: newsletter 397 du 11 février 2019
- Edito : Prothèses Dentaires "Made in France" Quelle garantie?
- Un nouveau devis: encore?
- Les audioprothésistes contents
- Identifiez les numéros surtaxés
- CFAO au cabinet dentaire : 5 ans de prisons si...
par Pierre-Yves Besse
Edito 397 11 février 2019
Prothèses dentaires ‘’Made in France’’ : Quelle garantie ?
Aucune. Aujourd’hui plus personne n’est dupe et les consommateurs savent bien
que l’étiquetage ‘’Made in France’’ ne signifie plus fabriqué en
France à 100 % et qu’il suffit de coller une étiquette sur un col de
chemise ou de polir le bandeau métallique d’une CCM pour qu’elle
devienne ‘’Made in France’’.
Si l’intention d’Yves Jégo *, porteur politique de
cette marque, était de donner un peu de visibilité aux fabricants
français, celle-ci s’est vite heurtée aux réalités économiques d’un
marché mondialisé et ses mauvaises pratiques motivées par le seul
profit.
Ainsi chaque organisation professionnelle souhaitant
bénéficier de l’étiquetage ‘’Made in France’’ détermine elle-même ses
critères et pourcentages de fabrication sur le territoire, laissant 10
%,20 %,30 % ou plus de tolérance de fabrication hors territoire national
et la prothèse dentaire ne fait pas exception.
Une tolérance dont les importateurs de prothèses low-cost profitent
pour afficher le logo ‘’Made in France ‘’ sur leurs publicités en toute
légalité pour le plus grand bonheur des nombreux chirurgiens-dentistes
qui ont fait le choix purement financier de poser ce type de DMSM au
détriment de la qualité et de la santé de leurs patients avec l’aval des
syndicats dentaires et de l’ONCD qui jugent pourtant ces prothèses
importées peu qualitatives, mais qui dans le même temps remplissent
leurs revues professionnelles de leurs publicités.
Si les syndicats de chirurgiens-dentistes se plaignent qu’une nouvelle convention
leur est imposée, il faut relativiser, et constater que depuis des
années, ils refusent tout changement, toute transparence sur leurs
tarifications, la dissociation des actes prothétiques et le paiement
séparé (comme le propose l’APD et le rapport IGF 2013).Après l’arrêt du règlement arbitral,
les chirurgiens-dentistes profitent de la nouvelle convention et des
tarifs plafonnés de certaines prothèses pour faire à nouveau pression
sur les tarifs de nos laboratoires, tout en se gardant bien d’avouer
qu’en compensation, de nombreux actes de soins ont été revalorisés,
tout en nous précisant qu’ils vont devoir faire appel à des laboratoires
d’importations pour s’en sortir.
Que répondent les prothésistes dentaires ?
Sur le plan politique, l’UNPPD est bloquée par les syndicats dentaires
qui s’opposent par principe à toutes ses propositions et initiatives
(CQLab). Un état de fait qui a poussé certains d’entre nous,
prothésistes dentaires indépendants, à prendre l’initiative de créer des
labels valorisant la fabrication française ou régionale comme « France Prothèse Dentaire », « Labeldent » , « Agathe », « Origine France Garantie
»… en communiquant directement vers les patients consommateurs et le
grand public afin de faire connaître notre métier, nos compétences, nos
savoirs- faire, la qualité de nos fabrications et leur conformité avec
les Règlementations Européennes, tout en valorisant le travail de
fabrication française, la sauvegarde des emplois, la conservation de la
transmission du savoir, le patriotisme artisanal… et avec pour d’autres,
l’aspect législatif et règlementaire mis en avant ou l’attractivité de
la régionalisation.
Actuellement les importateurs profitent de
réglementations européennes ou françaises peu contraignantes et du
laxisme des pouvoirs publics dans les contrôles et surtout d’une
évidente complicité avec tout le secteur de la dentisterie.
Devant cette multitude de labels cherchant à
valoriser la fabrication française de nos laboratoires et comme
l’avaient souhaité les participants lors du débat du Dental Forum 2018, par défaut, France Prothese Dentaire se propose d’organiser une concertation entre tous les initiateurs de ces labels avant le mois de mai, afin de définir une stratégie de communication grand public nationale efficace pour le deuxième semestre 2019.
Il est urgent d’agir avec tous ceux qui en ont la volonté, notre profession ne peut plus attendre.
Pierre-Yves Besse président de l'APD pybesse@apd-asso.fr
*Rapport More... 04 Feb 2019
Sommaire : - Edito :"Nous autres, prothésistes dentaires" - Profil du labo type, selon "Technologie Dentaire" - Notre profession en 2017 ( UNPPD) - Qualité de vie des équipes dentaires
Edito 396 du 4 février 2019
Nous autres, Prothésistes Dentaires.
Face aux statistiques non fiables des centres de gestions, car étudiés
sur trop peu de laboratoires, face à des enquêtes de branches dans
lesquelles sont absentes les rémunérations et les heures travaillées,
face à des éléments du Ministère des Finances non probantes, la revue
Technologie Dentaires, nous a fourni dernièrement, à l’issue d’une
enquête très détaillée, des informations qui corroborent le ressenti de
nombreux confrères. Dans cet édito, nous nous contenterons de citer
quelques extraits de cette importante enquête. D’autres chapitres
comportant les éléments de réussite au laboratoire sont certainement
autant intéressants. Néanmoins, un pessimisme quant à l’avenir de notre
profession est le point commun de la majorité des prothésistes dentaires
interrogés.
Extraits :
"... Le + heures
Parmi les critères de manque de réussite, il en est un, auquel souvent on ne pense pas, c’est les “horaires de dingue” et donc le manque de temps libre. Nous nous sommes donc intéressés à ceux qui font plus de 80 heures par semaine.
Ils sont 12 % de la profession. En moyenne ils font 84h par semaine,
soit 14 heures par jour ....On comprend bien pourquoi ils ne sont que 36
% à ressentir une satisfaction générale (contre 64 % pour l'ensemble de
la profession), et pour ces 36 % on se demande bien pour quelle
raison... On n’en a pas trouvé. Pour cette population, une seule autre
satisfaction est citée par seulement 36 % d’entre eux, l’amour du
métier. …Par contre ils sont un peu plus nombreux à exprimer une
satisfaction financière, 45 % contre 66 % pour l’ensemble de la
profession, ce qui se justifie puisque le salaire moyen de ces “forçats
de la prothèse” avoisine les 5000 euros…
Qui gagnent le moins
Contrairement aux analyses que nous avions faites dans
la dernière partie où nous présentions le profil de ceux qui se situent
en position de réussite, cette fois-ci nous nous sommes penchés sur ceux
qui sont en position de faiblesse, victimes de l'évolution
technologique, de la concurrence étrangère et autres...:16 % des patrons gagnent moins de 2000 euros par mois dont 2 % sont en dessous de 1000 euros.
Nous avons considéré que l’échec sur le plan financier se situait
au-dessous de 2000 euros de revenu…. Ce qui saute aux yeux dans cette
fiche, outre l’effectif moyen de 2 personnes, c’est la forte présence de femmes,
puisqu’elles représentent 30% de ces patrons. Et si l’on regarde les 4 %
qui sont au-dessous de 1000 euros par mois, cette proportion passe à 70
%, alors qu’elles ne sont que 15 % sur l’ensemble de la profession. En
faisant le calcul dans l’autre sens 30 % des patronnes prothésistes sont
dans la tranche des moins de 2000 euros par mois, “être une femme
prothésiste... tu sais c’est pas si facile...” On note ensuite le plus
faible taux de satisfaction générale avec seulement 51 % et pire encore
sur la satisfaction financière avec 21 %, on les comprend !On notera
qu’elles sont pour 95 % à être seules au labo (pas d’employés). On
constate ensuite que le taux d’équipement numérique est très faible,
avec seulement 25 % de ces laboratoires contre 60 % pour l’ensemble de
la profession. Il serait temps que l’industrie se penche sur leur cas
pour proposer une solution abordable de CAO, vivement “le numérique pour
tous”. On notera enfin qu’ils font beaucoup plus d’adjointe que la moyenne.
Que les gros salaires lèvent le doigt
Contrairement aux analyses que nous avions faites dans les deux
premières parties, où nous analysions les caractéristiques du patron ou
de son entreprise en y cherchant les signes de réussite, cette fois-ci
nous avons procédé à l’inverse, en analysant le profil de ceux qui se
situent en position de réussite…., il y a de fortes disparités de rémunération.
Un peu moins de la moitié des patrons (45 %) gagne moins de 3000 euros
et l’autre moitié de 3000 à 6000 et plus, la plus grosse tranche se
situant entre 2000 et 3000 euros….Nous avons considéré que la réussite
sur le plan financier commençait à 6000 euros, et nous allons donc
étudier cette population, 12 % des chefs d’entreprise, pour comprendre
qui ils sont… Bien évidemment, il y a des gens seuls qui gagnent très
bien leur vie et des grosses structures où le dirigeant se rémunère peu…On
constate aussi une corrélation entre l'équipement CAD/CAM et le revenu,
mais cette fois-ci ce n’est pas constant, puisque dans les revenus
moyens (2000 à 4000 euros) on est parfois plus équipé que dans les
revenus moyens-hauts (4000 à 6000 euros). Il existe enfin, aussi, une corrélation entre le revenu et la croissance.
Nous avons donc établi le portrait du patron à haut revenu et de son laboratoire...Ce qui ressort le plus est le niveau d'études générales qui est BAC et BAC+
pour près des deux tiers. De même, le milieu familial d’origine semble
compter pour beaucoup, puisque dans des proportions similaires (60 %)
leurs parents étaient à leur compte (artisans, commerçants,
libéraux...). Ensuite la structure : 7 personnes en moyenne, quasiment tous équipés de scanners et, pour près des deux tiers, de machines. Malgré cela, ils ne font pas tout avec, seulement 50 % de leur production. Ils n’ont qu'une gamme, soit moyenne soit haut de gamme,
leurs tarifs sont légèrement supérieurs à la moyenne, mais sans excès.
Enfin, comme vous le constaterez, ils connaissent tous une forte
croissance puisqu'en moyenne elle est de 8,5 %.
Baisse du chiffre d’affaires
Nous avons voulu connaître le profil de ceux qui, parmi les 31 % de labos en décroissance,
affichaient les plus fortes baisses. Dans un premier temps, nous avons
analysé les différences qui existaient selon les tranches de 5 %, pour
nous focaliser à la fin sur ceux qui faisaient « 20 % et plus » de
baisse qui représentent 24 % des "baissiez" et 8 % de la profession.
Comme vous pouvez le voir dans le graphique … il y a une certaine
logique entre la taille, la rémunération et le taux de décroissance, les
plus fortes baisses étant les labos les plus petits et ayant les plus
bas salaires.
Le taux d’équipement en CAO ne semble pas avoir
d'impact sur la baisse puisque la tranche 15 à 20 % de baisse est
fortement équipée (69 %), peut-être trop vu la taille moyenne de 2 personnes.
Ce qui est le plus frappant pour les laboratoires en baisse de « 20 % et plus, c’est que ce sont eux qui font le nombre d’heures le plus élevé.
Nous avons cherché le facteur qui pouvait expliquer ces baisses importantes et nous nous sommes aperçus que ces labos subissent pour les deux tiers une recrudescence de concurrence étrangère, contre 37 % seulement des labos en hausse, et locale pour 55 % contre 24 % seulement pour les haussiers….." Fin des extraits
P.s. Ces quelques extraits sont à analyser en relisant l’étude de « Technologie Dentaire »
parue dans les 5 derniers numéros, et dans lesquels fourmillent mille
détails. Nous y retrouvons des éléments de la disparité de nos
conditions d’exercice. Chacun devrait se retrouver dans les analyses que
nous propose Alain Guillaume. Faudrait-il aussi que chacun les ait lues
attentivement. Nous espérons y revenir avec nos adhérents.Écrivez vos ressentis : contact@apd-asso.fr
JJ Miller Secrétaire Général de l’APD More... 28 Jan 2019
Sommaire: - Edito: Formation professionnelle : rêves et réalités - E. Macron, Ministre, et les Prothésistes Dentaires. - Top10 des articles APD - La loi anti-cadeaux, c'est quoi? - Fin de l'interdiction de publicité ( cabinet dentaire) - Cotisations APD par Pierre-Yves Besse
Edito 395-3 Formation professionnelle : rêves et réalités L’apprentissage des techniques et savoirs a permis à l’humanité d’évoluer du chasseur-cueilleur à l’homme d’aujourd’hui, une évolution résultant de la transmission entre générations de connaissances et de savoir-faire, que chacune a eu à cœur de maîtriser et de faire évoluer. L’offre de formation s’est diversifiée et multipliée avec les progrès des sciences, des technologies et des professions. Après la révolution industrielle, nous vivons aujourd’hui une double révolution, aussi formidable que brutale, celles du numérique et de la mondialisation qui nécessite de notre part des capacités d’adaptation en termes de modes de communication, de fabrication, de commerce, d’échanges et donc de formation. Nos politiques ne cessent de le marteler, la formation initiale et la formation continue de chacun de nous, sont les seuls moyens d’évoluer dans cette nouvelle économie, ceux qui ne l’ont pas réalisé, sont rapidement mis de côté, et ne trouvent plus de travail. Pour notre profession comme de nombreuses autres, l’offre de formation est divisée en deux filières : - Éducation nationale avec un BAC Professionnel et un BTS en prothèse dentaire - Artisanale avec le BTM, le BTMS, Deux filières souhaitées par notre profession que peut couronner le titre par excellence de MOF. Des titres et des diplômes synonymes de perfection, ambassadeur du savoir –faire français comme aiment à le rappeler les politiques. Paradoxalement, le premier d'entre-eux, le président de la République Emmanuel Macron , le même qui ne cesse de nous vanter les vertus de l’apprentissage et de la qualification professionnelle, le même qui ne cesse de se faire photographier dans les CFA et CMA, entouré de jeunes apprentis et d’artisans, le même qui a fait d’un des nôtres, un Prothésiste Dentaire, son « chargé interministériel au développement de l’apprentissage dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville », s’oppose dans le même temps à la nécessité d’une qualification pour l’installation au nom de la liberté d’entreprendre, principe de base de l’ultralibéralisme, au même titre que le libre- échange. Un choix peu enclin à nous rassurer sur l’avenir de nos laboratoires et de notre profession, concurrencés par des entreprises non soumises aux mêmes règles sociales, fiscales et salariales, entrainant un doute chez de nombreux jeunes qui s’interrogent sur l’utilité de cursus de formation et l’obtention de qualifications. Classée dans l’artisanat, fourre-tout professionnel cosmopolite, dont la représentation nationale (l’U2P) est tout aussi inconnue et invisible du grand public et des politiques. Pourtant la qualification obligatoire pour l’exercice de notre profession dont les fabrications sont destinées à la santé et bien-être de patients, devrait être une évidence pour tous : classe politique, sécurité sociale, complémentaires maladie et professionnels de santé (bien absents du sujet également) La méthode Coué politique et médiatique cherchant à nous convaincre d’une embellie économique, contraste avec la réalité quotidienne de nos entreprises qui fait craindre le pire pour l’avenir de nos laboratoires. Un pessimisme, des incertitudes et un manque de visibilité qui n’incitent pas nos laboratoires à recruter et former des apprentis. Dans le même temps, les écoles privées et centres de formation n’ont jamais formés autant des prothésistes dentaires, pour quel avenir ? Il est urgent de nous fédérer autour d’un projet professionnel ambitieux, de parler d’une seule voix (!!!) pour exiger la place qui doit nous revenir au sein du système dentaire français. Il est urgent de faire entendre nos revendications dans les médias et les ministères avec plus de succès qu’hier. Pierre Yves Besse Président de l’APD pybesse@apd-asso.fr More... 21 Jan 2019
Sommaire:
Edito: Heureusement que l'espoir fait vivre...
- Grille des salaires ( 1er janvier 2019)
- La convention dentaire et tarifs
- Le système dentaire nippon
- Les 4 vérités de l'UJCD
par Pierre-Yves Besse
Edito 394 (21 janvier 2019)
Heureusement que l’espoir fait vivre……..
Depuis des décennies, tous les représentants de notre
profession n’ont, et ne cessent d’alerter les politiques et les
gouvernements successifs sur la concurrence déloyale des importations de
prothèses dentaires en provenance des pays à bas coûts.
La nouvelle convention dentaire qui sera appliquée dans quelques semaines pourrait favoriser ces importations de mauvaises qualité, comme l’a rappelé Michel Bastide en s’adressant à Me Buzyn, Ministre de la Santé et des Solidarités.
Pour toute réponse, cette dernière lui a assuré qu’elle allait saisir ses services de ce problème de mauvaise qualité dès son retour au ministère, comme si elle découvrait le problème.
En effet, interpellée à plusieurs reprises avec la même question par
l’APD et par notamment des députés à l’Assemblée Nationale, celle-ci a
souvent fait ce genre de réponse, bottant en touche ou répondant sur un
autre sujet, évitant soigneusement de citer notre profession comme si
celle-ci était tabou au ministère de la santé. Pratique courante de son
ministère.
Depuis toutes ces années nous n’avons cessé d’alerter les différents ministères sur :
- les risques sanitaires encourus par les porteurs de ces importations
de prothèses dentaires low-cost de ces prothèses dentaires low-cost
importées de dont les matériaux les composant, n’offrent aucune garantie
de qualité, de provenance et de marquage CE comme l’exige la directive
européenne encadrant notre profession.
- l’incapacité, l’impossibilité ou encore le manque de volonté des services de l’état d’effectuer des contrôles dans les laboratoires dentaires hors de l’UE.
- l’absence de taxes douanières partielles ou totales sur ces DMSM.
- la concurrence fiscale déloyale des importateurs vis-à-vis de celle des fabricants nationaux.
- la fermeture de nombreuses entreprises françaises et leurs nombreux licenciements
dus à la concurrence tarifaire de ces DMSM importés dont les prix bas
sont favorisés par l’absence anormale de taxes citées ci-dessus.
Une hypocrisie, un manque d’intérêt ou encore la méconnaissance
de la part de nos politiques concernant de notre profession, peut-être
dus à la petite taille de nos entreprises, notre manque de visibilité et
de militantisme de la part de nos représentant nationaux, au faible
nombre de celles-ci et d’emplois que nous représentons, expliquent que
nous ne soyons pas entendus ou digne d’intérêt,font qu'ils ne nous
écoutent pas,à l’instar du traitement politique et médiatique il y a
quelques années des 5000 licenciements chez Peugeot, alors que dans le
même temps notre profession perdait 7000 emplois.
Pour beaucoup d’entre eux, comme pour une majorité des patients, les prothèses dentaires sont fabriquées par les chirurgiens-dentistes, une idée reçue entretenue par ces derniers.
Même notre Président de la République, Emannuel Macron, lors de son
deuxième débat avec les maires réunis à Souillac, a confirmé cette
confusion des genres en affirmant avoir demandé aux prothésistes
dentaires d’appliquer au plus vite le Reste à charge Zéro.
Tout ceci démontre une fois de plus, que le choix que
nous avions fait de 2009 à 2011 d’orienter notre communication vers les
patients consommateurs pour nous faire connaitre et faire pression sur
les politiques était judicieux, nous faisant regretter que nos
successeurs ne l’aient pas compris.
Pierre-Yves Besse Président de l'APD pybesse@apd-asso.fr More... 15 Jan 2019
Sommaire :
- Edito : les prothèses dentaires Turques: comment "turquer"
- Conseils turcs aux dentistes pour "turquer"
- La Ministre de la Santé réponds à l'UNPPD
- Préjudices sexuels en matière dentaire
- La Mutualité française et le RAC0
- Actions juridiques de l'UNPPD ( 1973-1997)
Par Jean-Jacques Miller
Edito 392 ( 14 janvier 2019)
Prothèses dentaires Turques : comment "turquer".
Les prothèses dentaires importées de Turquie ont de quoi séduire les dentistes français, comme l’énoncent les conseils donnés aux clients par un fabricant mi-turc-mi-français.
La Turquie et l’UE ont institué une union douanière en 1995.
L’accord vise à garantir la libre circulation des produits industriels
entre l’UE et la Turquie, en supprimant les contrôles à l’importation
de ces produits aux frontières entre l’UE et la Turquie. Ce pays est
membre de l’Espace Economique Européen (EEE).
Le devis dentaire conventionnel de 2012 faisait mention comme origine de fabrication la France, l’UE et hors UE. Revu en 2014,
y ont été ajoutés la Suisse et l’EEE. Si les importations de Suisse se
réduisent en une tablette de chocolat, il n’en va pas de même concernant
la Turquie (Made in Labs, SIVP… et tous les inconnus du bataillon)
Si l’on peut supposer que la législation impose de
considérer les prothèses dentaires Turques comme Européennes (à
contrario des prothèses chinoises), il n’est pas étonnant que les
syndicats dentaires signataires (ou non) de la convention se félicitent
de cette mesure, occultant une fois encore, l’origine de
fabrication des DMSM. En matière médicale, et nos fabrications le sont,
la transparence totale devrait être de mise. Ce n’est pas le cas.
Seuls profitent , les importateurs, la
main-œuvre turque, certains dentistes, mais également toutes les revues
dentaires, de ces concurrences « exotiques »,mais ce sont bien encore
les patients qui sont bernés et nos laboratoires affaiblis....dans
l'indifférence !!!
Notre profession souffre et nos laboratoires sont en danger depuis des années
( le nombre des liquidations judiciaires n’a jamais été si nombreux).
Tous les syndicats dentaires laissent faire, l’ADF continue de couvrir
les stands d’importations, le gouvernement s’en tape comme jamais, la
FEEPD créée par la France est devenue un «machin » de syndicats
complètement désunis, les Chambres de Métiers s’occupent de l’Artisanat
et leur voix est inaudible. Pourquoi donc l’urgence n’est-elle pas
décrétée pour nos laboratoires. Pourquoi encore attendre afin de réunir (pour agir ensemble) tous les prothésistes dentaires pour la grande concertation annoncée après le Dental Forum? Pourquoi n’avons-nous pas de réponse?
En 1997 j’assistais à Bruxelles à l’AG de la FEPPD avec le président de l’UNPPD Claude Pichard. La Turquie présentait sa demande d’adhésion
à la fédération européenne. Elle fut soutenue par de nombreux pays,
jusqu’à ce que notre Président national demanda le métier de celui qui
représentait cette requête. La réponse jeta un froid parmi les
participants, et la demande fut rejetée : c’était un chirurgien-dentiste
qui représentait les intérêts des prothésistes dentaires turcs.
Puisse cet édito faire ouvrir les yeux à ceux qui veulent œuvrer pour notre profession, hors des certitudes, des conflits d’intérêts ou d’intérêts personnels.
Jean-Jacques MILLER SG de l’APD jjmiller@apd-asso.fr More... 09 Jan 2019
Sommaire:
- Edito:RGPD, le grand flou
- L'ADF sous le signe des gilets jaunes
- La CNSD prône "l'excellence"....des importations
- Un patient peut-il choisir son prothésiste ?
- Liquidation judiciaire.Importante enchères.
par Pierre-Yves Besse
Edito 391(08 janvier 2019)
RGPD : le grand flou
La réglementation
générale sur la protection des données éditée par l’Union européenne est
obligatoire pour toutes les entreprises, laboratoires de prothèses dentaires
compris, depuis plus de 6 mois.
Pourtant peu d’entreprises
sont en conformité avec cette règlementation, soit par manque d’informations ou devant la
multitude de solutions clef en main plus ou moins sérieuses proposées par de
pseudo-spécialistes.
Pour commencer, tous
vous vendent une formation plus ou moins longue afin de présenter les
objectifs de cette réglementation et de vous vanter leurs solutions, motivés
par la manne financière des fonds de formation.
Pour en avoir suivi quelques-unes, j’ai entendu tout et son contraire
pour la mise en place de celle-ci dans nos laboratoires et pour finir par la
mise en place d’une solution des plus basic.
Outre le fait que
nous sommes tenus au secret professionnel, comme toute entreprise, nous ne
détenons aucune information confidentielle sur les futurs porteurs de prothèses
dentaires pour lesquels nous réalisons ces dernières, contrairement aux
chirurgiens-dentistes qui eux connaissent numéro de SS, fiche de renseignements
sur les pathologies passées ou actuelles, traitements médicamenteux et
contre-indications, adresse, téléphone,
etc de leurs patients.
Tenus à l’application
de la RGPD comme toute entreprise, certains cabinets dentaires ont essayé
de coder les noms de leurs patients sur leurs prescriptions, tentatives
rapidement abandonnées devant les pertes de temps engendrées lors d’échanges
entre cabinet et laboratoire.
En attendant des consignes claires et pratiques de la part
de nos organisations professionnelles et de la CNIL, cabinets et laboratoires
continuent de communiquer comme par le passé en limitant l’accessibilité à
leurs bases de données à quelques personnes seulement.
Pierre-Yves BESSE président de l’APD pybesse@apd-asso.fr More... 31 Dec 2018
Edito : Adieu 2018,vive 2019 Sommaire: - Prime exceptionnelle défiscalisée - Sommaire des prochaines newsletters ADH/APD
par Pierre-Yves Besse
Edito 391/ 31 décembre 2018
Adieu 2018, vive 2019
Pour nous prothésistes dentaires, 2018 restera comme
une année d’incertitudes et de doutes sur les reformes du secteur
dentaire et leurs conséquences pour notre avenir et celui de nos
laboratoires, à l’instar des reformes tous azimuts engagées pour notre
pays par nos politiques.
Pour ou contre, trop brutales ou manque de pédagogie
pour les uns, insuffisantes ou inadaptées pour les autres, ces réformes
ne semblent convenir à personnes.
A qui la faute, au manque de concertations, au manque
d’écoute, à la mise à l’écart de certaines personnes concernées ou à un
système décisionnaire verticale à sens unique imposant sa vision
purement comptable et démagogique, validée par des corps intermédiaires
ne représentant qu’eux-mêmes et ne défendant que leur fonction ? A
l’évidence un peu de tout cela.
Après un début d’année ralenti par les grèves des
chirurgiens-dentistes, des vacances scolaires de printemps prolongées
par les ponts du mois de mai, lui-même débouchant sur une coupe du monde
de football des plus passionnante, le tout sous une météo idyllique
propice aux juilletistes et aux congés annuels, sous le soleil et la
chaleur d’un été indien sans fin, autant de facteurs qui feront de 2018,
une année économique pour nos laboratoires à oublier très vite.
Seuls octobre et novembre auront tenu leurs promesses,
avant un mois de décembre fortement impacté par le mouvement de
protestation des gilets jaunes, un manque à gagner pour notre secteur,
que le syndicat national représentatif, l’UNPPD, aura à cœur de défendre
afin que nous ne soyons pas les grands oubliés des mesures de soutiens
annoncées par le gouvernement.
Toute l’équipe de l’APD, vous souhaite de joyeuses
fêtes de fin d’année, en attendant de vous retrouver en 2019 pour une
année d’adaptation déterminante pour notre avenir professionnel.
Pierre-Yves BESSE Président de l’APD pybesse@apd-asso.fr More... 17 Dec 2018
Edito : La défiscalisation des heures supplémentaires
Sommaire:
- l'Art dentaire selon Djemal Ibraimi
- Rappel sur l'Art dentaire"
- Courriel des lecteurs
par Pierre-Yves Besse
Edito 389 17 décembre 2018
La défiscalisation les heures supplémentaires : nous le réclamions, les gilets jaunes l’ont obtenue !
« L’APD l’a rêvé, Sarkozy l’a fait » souligne un membre du bureau de
l’UNPPD sur Facebook. Oui, la défiscalisation des heures
supplémentaires est bien l’une des propositions de l’APD depuis 2015,
comme 12 autres propositions dont certaines sont partagées par l’UNPPD,
et nous ne pouvons que nous en réjouir au nom de tous les prothésistes
dentaires.
Par expérience, les heures supplémentaires, souvent
obligatoires dans notre profession pour des raisons que nous connaissons
tous, coutent très très cher à nos entreprises. Les dispositions sur le
sujet prises par Emmanuel Macron sont une vraie avancée, car cette fois
l’exonération se fait non seulement sur les charges salariales, mais
également sur les charges patronales.
Quant à la possibilité pour les entreprises de verser ou non, une prime de fin d’année,
limitée à 1 000 euros, celle-ci concerne les salariés percevant jusqu'à
3 600 euros de salaire net par mois. Les entreprises pourront la
distribuer jusqu'au 31 mars.(La somme "ne peut pas se substituer à des
dispositions qui existeraient déjà soit dans les contrats de travail des
salariés soit dans le cadre d'accords collectifs) Quant à savoir si
celle-ci peut être versée en deux fois comme s’interrogeait de Michel
Bastide de l’UNPPD, à ce jour, nous ne pouvons que vous invitez à vous
rapprocher de vos comptables.
Toutefois avec nos marges de plus en plus réduites, de
nombreux laboratoires ne seront pas en mesure de faire bénéficier leurs
salariés de cette mesure financière bénéfique pour tous, créant une
inégalité entre laboratoires, mais également entre salariés. Il n’a pas
été précisé par ailleurs, si elle devait être versée obligatoirement à
tous les salariés d’une même entreprise sans discrimination ou si elle
pouvait récompenser les efforts de certains. Une situation qui
perdurera tant que nous n’aurons pas obtenu une séparation du règlement
des honoraires d'un côté et de l’autre celle de la facture des
prothèses, n’en déplaise à certains d’entre nous et certains
représentants syndicaux chirurgiens-dentistes.
Nous avons bien d’autres revendications propres à notre profession en souffrance,
qui attendent d’être débattues lors d’une prochaine table ronde
annoncée et qu’organisera l’UNPPD dans l’objectif de parler et d’agir
ensemble.
Nous constatons, aujourd’hui comme hier, que ni le gouvernement et ni
les syndicats dentaires ne semblent vouloir faire un pas vers nos justes
revendications.
Nous ne sommes pas des artisans comme les autres,
nous sommes des sous-traitants sans visibilité, pénalisés par une
fiscalité sur l’investissement et des importations sauvages qui ne
supportent ni taxes ni charges, soumis aux exigences parfois abusives de
donneurs d’ordres ignorant tout de notre métier, de ses techniques, de
ses difficultés, de ses temps de fabrication et donc de ses coûts, faute
d’avoir un jour visité un de nos laboratoires ou de s’être intéressés
un minimum à notre métier.
C’est en cela que l’APD propose une autre vision de notre profession,
où nous serions acteur à part entière de la filière dentaire et non
plus sous-traitant, nous permettant enfin de gérer sainement nos
entreprises. Nous en avons assez de discuter avec des
interlocuteurs qui nous mènent en bateau depuis des années et qui n’ont
aucun intérêt à changer l’ordre des choses.
Si nous pouvons nous réjouir que nos gouvernants se décident enfin à
prendre des mesures qui nous permettent d’encourager le travail de nos
salariés, faudrait-il encore qu’ils prennent les mesures qui
favorisent réellement la fabrication française et la valorisation de
celle-ci, à défaut, la situation de nos entreprises et de leurs salariés
continuera de se dégrader.
Une très intéressante enquête de « Technologie Dentaire » (réussite au labo 3ème partie) montre que même les patrons de laboratoires les mieux payés sont tous pessimistes pour l’avenir.
Dans son prochain numéro, « Technologie Dentaire » analysera la
situation des patrons qui gagnent le moins. Sans être devin, les
résultats qui seront publiés montreront que les uns et les autres
auraient leurs places dans les manifestations de gilets jaunes d’une
France qui souffrent.
Pierre-Yves BESSE Président de l’APD pybesse@apd-asso.fr More... 10 Dec 2018
Edito 10 décembre 2018 : Vrai ou faux scandale?
- Sommaire:
- Défaillance sur les DM
- Scandale"implants files" - Sinistralité : Déclarations MACSF - QE : denturologie - Vidéo séance politique ADF: prothésistes absents
Vrai ou faux scandale ?
Une vaste enquête internationale menée par 250 journalistes conforte
nos arguments concernant la traçabilité des dispositifs médicaux et leur
mise sur le marché, élément essentiel de la matériovigilance
chez les fabricants de matériaux, les chirurgiens-dentistes et les
prothésistes dentaires qui en sont les principaux acteurs. Dans le journal Le Monde du 27 novembre 2018 , Mr Ghislain, directeur de l’ANSM,
constate le manque d’application des lois, et donc de l’absence totale
ou partielle de traçabilité avec tous les acteurs de la filière.
Pourtant je l’ai à plusieurs reprises alerté depuis 2009 lors de
rencontres avec l’ANMSM, ou encore récemment évoqué lors de la réunion
politique du Dental Forum 2018. Mais il y a une impossibilité de faire
respecter le code de santé publique en ce domaine, faute de moyens, de
motivation, de pouvoirs, voire de pressions externes. Le directeur de
l’ANSM constate également « que l’on pourrait imaginer que seulement 10%
des incidents sont déclarés »…. « Le nouveau règlement européen de 2017
se contente de demander aux états membres « d’encourager » les médecins
à déclarer ». Si l’enquête met en cause la mise sur le marché de certains DM, imaginez si une même enquête était menée sur nos DMSM. L’enquête menée avec la collaboration de Pierre-Yves Besse du syndicat Normandie et de l’Association Perspectives Dentaires,
en collaboration avec la revue « Que Choisir » et pour le magazine «
Capital » sur France2 avait démontré des fraudes importantes et
tricheries sur les prothèses dentaires importées. La CNSD et l’ADF
avaient crié en un scandale (contre les chirurgiens-dentistes) et
avaient affirmé vouloir faire des analyses sur la nature des matériaux.
Ceci fut du bluff, de peur de trop s’exposer, de découvrir les vérités,
et de devoir rendre des comptes.
Aujourd’hui la DGCCRF, comme l’a fait l’ANSM affirme que la traçabilité
comporte des infractions aux lois existantes, voire des règlementations
non satisfaisantes. Faute d’avoir suffisamment de preuves et de
moyens, le contrôle sur les prothèses importées ne se fait, que très
rarement, et seulement sur justificatif de formulaires remplis….et en
prévenant auparavant des dates de contrôle. Ce
n’est pas en collaborant avec des syndicats dentaires qui ont pendant
30ans ont fait obstacle à toute transparence sur les prothèses dentaires
que nous en sortirons, nous prothésistes dentaires grandis. Les revendications de l’UNPPD ne sont nullement appuyées par les syndicats dentaires.
Ce triste constat est d’autant plus préjudiciable à toute notre
profession, que notre Association qui défend tous nos laboratoires ne
semble pas écoutée, et que nos propositions étayées par des solutions ne
sont jamais discutées jusqu’à ce jour. «
Cette édition de l’ADF n’aura pas été différente des autres : le
mécontentement du mouvement des gilets jaunes n’a pas atteint les
chirurgiens-dentistes...* »…ni le mécontentement des prothésistes
dentaires pourrait-on ajouter. A la grande différence que nos
principales revendications ne touchent pas les deniers de l’État, mais
une certaine morale, une notion de qualité et de compétence. Sommes-nous donc des passéistes sur ces valeurs, ou sommes-nous dépassés par l’immoralité du « commerce dentaire »? Jean-Jacques Miller Ancien expert auprès de l’AFSSAPS (ANMS) *Newsletter 194 UNPPD More... 03 Dec 2018
Edito : Autocensure
Sommaire:
- Edito : Autocensure
- Exigence de qualification
- S'engager sur la qualification
Edito 387/ 03 décembre 2018
Autocensure.
Mais nous ne devons pas.
Mais nous ne pouvons pas.
Mais nous n’avons pas le droit.
Mais nous n’avons pas été formés pour cela.
Mais nous n’avons pas les diplômes pour cela.
Mais nous ne sommes pas des professionnels de santé.
A les écouter, nous ne pouvons et devons être que des artisans fabricants, condamnés à fabriquer des DMSM sur prescription.
Des propos
tellement martelés par les syndicats dentaires, les
chirurgiens-dentistes ou encore nos pairs, que la grande majorité
d’entre nous, nous interdisons d’imaginer une autre façon de travailler,
d’exercer, d’imaginer une autre organisation et hiérarchie du système
dentaire, espérant angoissés avoir encore du travail demain.
Un état
d’interdits et de résignation inacceptable, à l’origine de la création
de l’APD, où nous sommes quelques-uns à réfléchir et à vous proposer des
pistes de réflexion pour notre avenir professionnel et à les tester
pour vous.
Ainsi,
dans notre édito N°379, alors que tous les laboratoires de France
paniquaient en découvrant la nouvelle convention dentaire, nous vous
invitions à relever le nez de la cheville, à prendre un peu de recul et
regarder la situation autrement en concluant par les propos suivants :
« ….Pourquoi
ce vent de panique dans les laboratoires, allumé et attisé sur les
réseaux sociaux par quelques ‘’frustrés de la turbine’’, toujours les
mêmes, qui affolent le monde dentaire, diffusent de fausses informations
et menacent tel ou tel de boycott si vous avez le malheur de les
contredire ou de relever la tête. Demandez-vous pourquoi ils agissent
ainsi….»
Pourtant
rien n’est inéluctable, ni figé, il nous suffit de le vouloir, évoluer,
et pour cela des lois existent, et nos clients le savent bien. Ne
restez pas de simples sous-traitants, devenez des acteurs à part entière
de la filière dentaire, capables de maîtriser tous les tenants et
aboutissants de celle-ci.
Plus qu’un artisan, devenez un entrepreneur, un entrepreneur libre et entreprenant…..
Pierre-Yves Besse Président de l’APD pybesse@apd-asso.fr
More... 12 Nov 2018
Edito : la coupe est pleine
Sommaire:
- Délais de paiement
- Rappel sondage APD 2016
- Exercice illégal... pour un Dentiste
- Les Chinois viennent aider des Dentistes Français
- Les importateurs de prothèses se portent de mieux en mieux
Edito 383/12 novembre 2018
La coupe est pleine
De nombreux courriels et témoignages nous arrivent de
toute la France, voire des territoires des outre-mer. Un ras le bol, une
révolte intérieure faute de ne pouvoir se manifester extérieurement.
Toujours les mêmes sujets, les mêmes accusations, les mêmes constats.
Tout le monde en prend pour son grade, l’UNPPD, la FPAD, ou encore notre
Association, sans oublier les pouvoirs publics.
Après une très intéressante table ronde initiée durant le Dental Forum en avril 2018,
où chacun a pu s’exprimer librement, mais où nous n’avons nullement
débattu des solutions proposées, quand elles existaient, le président de
l’UNPPD avait suggéré : « une grande réunion de concertation des
prothésistes dentaires.. où toutes les sensibilités de notre métier
seront invitées à se rassembler, que vous soyez adhérents ou non de
l’UNPPD, pour que nous trouvions ensemble les pistes de notre avenir ».
Malgré l’urgence à sauver ce qui peut l’être encore de notre profession,
celle-ci se fait cruellement attendre.
Ainsi, les propositions des uns et des autres ne sont pas étudiées, débattues, voire modifiées pour constituer une ligne politique ambitieuse pour notre avenir.
L’APD est prête et a déjà fait de nombreuses propositions ( c'est sa
raison d'exister). Il nous semble logique, dans un souci d’unité que
l’UNPPD soit l’entité incarnant notre profession (malgré un déficit
d’adhérents) En attendant, les communiqués du syndicat représentatif
promotionnant tel ou tel fournisseur , sur l’ADF, ou encore sur le
prochain Dental Forum à Montpellier en 2019 pour échanger avec nos
confrères Tunisiens, Marocains ou Algériens semble exaspérer plus d’un
de nos lecteurs., car on semble donner plus d’importance au business
qu’à la politique professionnelle.
De son côté, la FPAD se satisfait de relayer les communiqués des chirurgiens-dentistes en oubliant que certains dentistes manifestaient le 3 mars 2017 en faisant semblant de défendre la fabrication française,
les mêmes qui actuellement sont ‘’chef de rubrique’’ou "rédacteur"
dans des revue qui inondent les cabinets dentaires de publicités
d’importateurs de prothèses, avec tarifs, non-transparence de
fabrication et remises sur des produits vendus à perte. Cela devrait
faire réfléchir certains d’entre nous, surtout les adeptes des «
bisounours » sur les réseaux sociaux. S’ils ont raison, qu’ils le
démontrent.
Si « communiquer» avait été le plus petit dénominateur commun de tous les intervenants, et même si ce mot implique pour certain communiquer « urbi », et pour d’autre communiquer « orbi »,
même si l’APD est pour diffuser tous les tarifs des laboratoires
d’importation au grand public ( prix d'achat), et d’autre totalement
opposé, même si la représailles sont toujours possibles des
fournisseurs, des syndicats dentaires, voire de leur clientèle pour les
plus courageux, il est plus que jamais important de faire savoir nos
difficultés, nos responsabilités, nos légitimes aspirations au service
des patients et de nos clients, etc… Communiquer à travers les congrès,
les journaux professionnels, ne sert à rien, sauf à une minorité de
prothésistes dentaires. Donnez-nous un seul cas où les chirurgiens-dentistes ont réellement défendu nos positions. Ils n’acceptent rien qui ne soient dans leur strict intérêt et dans la continuité de leurs prérogatives, que ce soit dans une règlementation
de notre profession, dans la limitation des importations voire des
publicités mensongères, dans l’élévation de nos diplômes, dans une
certification qualité, etc… La majorité des prothésistes
dentaires attendent que nous alertions l’opinion et les médias sur les
difficultés de nos laboratoires et sur l’avenir de notre profession.
Pourquoi l’UNPPD tarde-t-elle à mettre en application ce qui fut demandé
lors du dernier dental forum ? Il serait important de retenir la phrase
de Nelson Mandela : « travaillerons ensemble pour soutenir le
courage où il y a la peur, pour encourager la négociation là où il y a
le conflit, et donner l'espoir là où règne le désespoir ».
Bernard Soumier vice-président de l’APD bsoumier@apd-asso.fr More... 05 Nov 2018
Edito 381 05 nov.2018 :Je voulais vous informer que je fermais mon laboratoire.
Sommaire:
- Lettre à l'APD et aux prothésistes dentaires
- Retour des bridges collés
- Les petits colis chinois
- Pubs interdites et Pubs autorisées?
- Communiqué de la Mutualité Française ( tarifs)
Monsieur le Président de l’APD, et son bureau.
Je voulais vous informer que je fermais mon laboratoire.
Je me suis installée le 1 novembre 1995, je ferme le 1 novembre 2018.
23 années de travail acharné, de sacrifices de stress......
Je ferme, car il n'y a plus chez nous, ou peu, de
dentistes Français (déjà très dur avec nous pour les prix) Nous trouvons
des dentistes Roumain, formés en Roumanie.
Mes tarifs déjà peu élevés pour gagner correctement ma
vie (CCM 100€/119E,CC 40E....) Ces nouveaux dentistes (certain très
douteux et connus de la sécu et de l'ordre des dentistes) me demandent
de diviser par 2 mes prix!!!! car eux, ils paient beaucoup moins leurs
prothèses (labo en France :Paris, fabriquées ????? ).
Ce qui est très dur, je me retrouve sans revenu, pas de
chômage, un matériel sans beaucoup de valeur...J'ai engraissée le RSI,
je me répète, fais des heures et des heures, pour me retrouver avec des
très très gros problèmes financiers .Mon métier était prothésiste, quoi
faire après, pas vraiment de travail dans ma région pour les femmes.
Mon fils fait des études dans une grande ville, pas le droit aux
bourses, car pas de chômage. Le tunnel est noir et très long..
Notre très beau métier est en mutation, il faut en
profiter pour nous faire reconnaitre à notre juste valeur et monter dans
le train des décisionnaires pour ne plus subir.
Des idées, des solutions: relever le niveau d’étude
:BTS ...en alternance pour commencer , une cohésion entre prothésistes ,
se faire connaitre du public :expliquer notre métier , nos prix ,nos
salaires (qui sont erronés par les journalistes ,les documents).
Je suis extrêmement triste de quitter de cette façon un métier
qui me passionnait (je ne suis pas la seule et pas la dernière). Notre
passion, notre métier comme il existe aujourd’hui, va disparaitre (même
si les médias disent que c'est une profession en pleine expansion
"RMC"). J’espère qu'il renaitra plus fort, à sa juste valeur, avec une
certaine reconnaissance.
Nos chers dentistes s’apercevront que nous étions des binômes lorsque nous aurons disparu.
Je vous remercie pour vos articles et votre présence.
Cordialement
Christine M. Prothésiste Dentaire (52 ans) More... 29 Oct 2018
Edito : Hypocrisie,inconscience...ou les deux
Sommaire:
-Je tiens à soutenir Christine
- Angoulême: un dentiste condamné
- Ehpad: les prothésistes dentaires ignorés
- Straumann : ça marche pour eux
- Patient et réalité virtuelle
Edito 382 05 novembre 2018
Hypocrisie, inconscience … ou les deux.
Je viens de recevoir la suite du dossier spécial de « Technologie Dentaire » concernant les sondages et le vécu des patrons Prothésiste Dentaire que je suis depuis 26 ans. On y apprend des tas de renseignements sur l’activité de nos confrères, des enseignements sur la réussite de certains et des contractions, ce qui semble être l’apanage de mes confrères.
S’il est un exemple que j’aimerais que vous passiez dans vos newsletters, c’est celui de la question posée : souhaiteriez-vous avoir un rôle supplémentaire auprès de patients ?
76 disent non, mais 84% en ont déjà avec la prise de teintes, réglages, cas complexes, etc… parmi les rôles supplémentaires 15% serait pour la denturologie, mais aussi pour des réglages, pour expliquer les prix, pour « étudier les cas » 74% considérant que tout cela étant pour améliorer « l’efficacité » !!!
28% citent l’amour du métier alors qu’ils étaient 63% il y a 17 ans et 83% redoutent l’avenir….
Quant aux heures de travail et les salaires, c’est bien évoqué dans le dossier et très instructif.
Enfin 76% veulent rester des artisans, 13 % des paramédicaux et les autres un peu de tout.
En fait, ce que je voulais signaler c’est que la majorité des prothésistes dentaires ne savent pas ce que signifie « paramédical » et « auxiliaire médical », et pour eux, c’est les relations avec les patients avant tout et pour certains des tarifs imposés.
En fait, voir le patient concernant un traitement prothétique c’est partager le secret professionnel et être déjà auxiliaire médical que l’on prenne une simple teinte ou effectuer une réparation résine devant le patient, à sa demande ou de celle du praticien. Quant aux tarifs imposés, ils le sont pour nos clients les dentistes depuis les débuts du conventionnement, sans pour cela qu’ils ne s’en soient toujours plaints, loin de là. L’hypocrisie est aussi dans ceux qui pour ne pas fâcher les syndicats dentaires disent qu’ils ont « une salle dans leur laboratoire pour les dentistes pour la prise de teinte » contrairement à ceux qui assument avec un beau fauteuil et des conditions d’accueil des patients adéquates. Le pas d’auxiliaire médical est dès lors franchi.
Si les 3/4 des prothésistes dentaires selon le sondage de « Technologie Dentaire » redoutent l’avenir, ne serait-il pas tout simplement parce qu’ils s’estiment complètement dépendant de leurs clients dentistes et de leurs tarifs avant tout. Dans notre profession, on accepte la dépendance comme une fatalité. Et pourtant, nos capacités professionnelles devraient nous inciter à « imaginer notre profession autrement »comme vous le disiez si bien à l’APD il y a quelques années. Nous manquons simplement de "leader" dans notre profession, avec une véritable vision de l'avenir.Il est préférable de savoir où l'on veut aller pour avoir une chance d'être au rendez-vous.
Continuez à nous informer sans publicités surtout.
Jean-Claude R.
Prothésiste Dentaire maitre artisan diplômé
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