Prothésiste dentaire : une profession méconnue

 

 


15 Jul 2019

News 418 "Low cost dentaires: les bons et les mauvais"

Newsletter 418 du 15 juillet 2019

Sommaire:

 - Edito : Les bons et les mauvais low-cost

 - Le Comident : priorité à la santé publique"esprit filière"

 - INC vous donne des conseils pour vos litiges

 - Bagages perdus : vos droits

 - Histoire de dupes, et de moutons

 

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Edito 418 bis
Low-cost dentaire : les bon et les mauvais
Un centre de soins dentaire français « dit low-cost » serait un « parasite » pour les syndicats dentaires et son Ordre.
Le tourisme dentaire serait une menace pour la santé dentaire des patients qui seraient tentés par l’aventure.
Un importateur de prothèses dentaires serait un « bienfait » pour les syndicats dentaires et son Ordre, peu importe qu’il détruise des emplois en France, qu’il ne participe pas à la solidarité nationale en matière de taxes, impôts, charges sociales, sans parler de l’impact environnemental dû aux multiples transports. Du moment qu’il permet d’augmenter les marges des cabinets dentaires.
Aujourd’hui, si les syndicats dentaire s crient au loup sur Dentexia ou sur les autres centres de soins français qu’ils qualifient de « low-cost », il est bon de savoir ou de rappeler à tous, que le président du comité d’éthique de Dentexia fut présidé par le secrétaire général de l’ADF, expert de l’OMS, président de l’UFSB, conseiller dentaire du Ministre de la santé Xavier Bertrand… et ancien  Président de la FDI ( fédération dentaire internationale) appuyé évidemment par les syndicats dentaires français. Pascal Steichen faisait également du coaching en organisation et marchandisation pour de très nombreux chirurgiens-dentistes, sans oublier ses prestations comme  conférencier à l’ADF. Mais cela ne doit pas se dire, ni s’ébruiter et ne plus laisser de traces.
Si aujourd’hui les syndicats dentaires et l’ONCD critiqu ent Dentexia, ils n’ont à aucun moment soutenu Pierre-Yves Besse, actuel président de l’APD, qui s’opposait à ce groupe en médiatisant leurs pratiques jusqu’à la procédure en justice qui aboutira à la fermeture de tous les centres DENTEXIA. Ce n’est qu’à partir de la fermeture de ces derniers, que les syndicats dentaires condamneront officiellement Pascal Steichen et ses pratiques.
Une action légitime contre Pascal Steichen (de la part de PY Besse),  qui louait les vertus des importations dans sa revue « laboscope » et qui n’avait pas hésité à attaquer par voie de justice et d’avocats, « Technologie Dentaire » « PDF INFO » et « l’APD » pour avoir osé dévoiler qui était réellement ce personna ge, sans que l’UNPPD, sous la Présidence de Maurice Dauvois ne s’en émeuve. Il est bon que tous le sachent afin de ne plus prêter de crédit aux diffamateurs des réseaux sociaux qui ne cessent de dire que les représentants ou ceux qui tentent de défendre notre profession ne font rien.
Si effectivement beaucoup de centres de santé dentaire travaillent avec des laboratoires fabriquant hors UE, certains n’hésitent pas à faire du chantage tarifaire auprès de nos confrères. Pris au piège, si ces derniers ne cèdent pas, ils seront obligés de licencier du personnel ou pire de fermer boutique. Quant à ceux qui s’alignent sur les prix demandés par les donneurs d’ordre, tôt ou tard leur sort sera le même. Il en va évidemment de même a vec les cabinets d’exercice libéral.
À chacun d’entre nous, de choisir de ne travailler qu’avec les cabinets dentaires libéraux ou centres dentaires qui jouent le jeu de la qualité et de la fabrication française en respectant votre travail.
Pour l’APD, c’est non à tous les chantages et non à tous les Low-Cost.
Claude Message Trésorier de l’APD cmessage@apd-asso.fr

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01 Jul 2019

news 416 "Non au changement"

Newsletter 416 APD  du 1 juillet 2019

Sommaire:

- Edito :"Non au changement"

- facebook: "dur dur d'être dentiste"

- Contrôles DGCCRF

- Controverses sur le devis dentaire

 -Professeur Jean-Paul Louis, l'exemple

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Edito 416 du 1 juillet 2019

"Non au changement !"
Tel est le principe dogmatique des Syndicats dentaires français, dès lors qu’un gouvernement tente de reformer leur profession dans l’intérêt des patients.
Après s’être opposés à la nouvelle convention dentaire permettant à de nombreux patients de pouvoir se faire soigner à moindre coût, les syndicats dentaires s’opposent à toutes informations sur l’origine de fabrication de leurs DMSM, leurs compositions et leurs coûts.
Dans sa revue, la CNSD juge absurde et inacceptable le devis dentaire tel que présenté dans un avenant lié à la convention dentaire, refusant d’indiquer le prix d’achat du DMSM au motif qu’il n’intéresserait pas les patients ou encore le prix de vente du DMSM car trop difficile et chronophage à calcule r selon d’autres.
Des propos honteux et indignes d’une profession de santé dont l’intérêt des patients devrait être l’unique priorité et qui ne changent pas malgré les années et les présidents successifs.
Pourtant nous savons bien que tout patient venant dans nos laboratoires, outre l’intérêt pour notre métier, nos fabrications variées, nos techniques et nos matériels, termine sa visite par : « je comprends mieux le prix élevé de ma prothèse que vous achète le Docteur X » avant de découvrir nos véritables tarifs et de comprendre que leur praticien n’assume pas ses honoraires.
Si une majorité de praticiens ont toujours choisi la qualité que ne peuvent offrir que la proximité et la collaboration praticien/prothésiste, ces derniers sont fortement concurrencés par des dentistes ne jurant que par la qualité des p rix, les remises tarifaires et « les petits cadeaux » qu’offrent les importateurs de prothèses low-cost. Une concurrence déloyale dont les praticiens de qualité devraient se désolidariser et démarquer en jouant la carte de la transparence totale sur l’origine de fabrication et tarifaire comme le réclame depuis des années les associations de consommateurs et le Conseil national de la consommation (CNC).
Depuis des décennies, l’UNPPD, l’APD et d’autres se sont battus pour l’information des patients, en concordance avec de nombreux parlementaires, et des associations de consommateurs pour obtenir en 2010-2011, que figure sur le devis dentaire, le prix d’achat. En 2012, les syndicats dentaires faisaient modifier la notion de prix d’achat en prix de vente.
Aujourd’hui le gouvernement entend faire aboutir sa réforme et revenir au prix d’achat, à nous de nous mobiliser et d’agir auprès de nos élus comme en 2010 afin de nous faire entendre pour l’avenir de notre profession et de nos entreprises.
Si L’APD réclame depuis des années la remise au patient de la facture du laboratoire, seul document prouvant l’origine de fabrication et le prix d’un DMSM, FPAD par les propos de son Président sur les réseaux sociaux est proche de cette revendication en revendiquant que figure sur le devis le prix d’achat du DMSM, nous attendons la position de l’UNPPD et ses raisons sur ce point précis.
Pierre-Yves Besse Président de l'APD pybesse@apd-asso.fr

>>>Edito du Président de le CNSD :"si on faisait simple

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17 Jun 2019

Newsletter 414"Scandales et fraudes"

Newsletter 414 du 17 juin 2019

 Sommaire:

- Edito; Scandales et fraudes

- La CNSD exige la suppression du prix de la prothèse

- Les assureurs santé face  aux fraudes dentaires

- "Capital" et les fraudes des  prothèses importées

- La CNSD exigeait des contrôles sans vouloir les faire

- ONCD: "la prothèse d'importation a tout pour plaire"

- Comident: le "secteur dentaire" ne comprend par les prothésistes

- Les remises sont elles spécifiées dans les devis dentaires?

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Edito 314 du 17 juin 2019
Scandales et fraudes
Steaks hachés, miels, couches toxiques, prothèses mammaires, jouets, vins… des fraudes, pour certaines devenues des scandales sanitaires. Mais quand est – il des prothèses dentaires. Pour rappel : lorsque divers représentants de notre profession, syndicats, associations, presse, avaient, suite à des analyses diligentées par la revue « Que Choisir », émis l’hypothèse que certaines fabrications venant principalement de Chine n’étaient pas conforment à la législation européenne, et qu’au moins ,un importateur ( Protilab) avait été accusé de tromperie par la revue de consommateur ( Ni-cr à la place de Cr Co sur le certificat de conformité) les syndicats dentaires et l’ADF avaient promis à cor et à cri de faire pratiquer des analyses pour mettre un terme à « ces fausses informations ». Rien ne fut fait bien entendu, (à moins que les résultats....), et "Protilab", est l’un des plus gros annonceurs de la revue de la CNSD.
La loi HPST (2011) avait obligé les chirurgiens-dentistes à indiquer au patient le prix d’achat des prothèses dentaires. Après un intense lobbying auprès des députés et ministres (Roselyne Bachelot et Xavier Bertrand) la loi fut modifiée et le prix d’achat transformé en prix de vente (vente=commerce). Toujours applicable, la loi est rarement bien appliquée d’après une enquête 2018 de la DGCCRF... et de l'aveu même de la CNSD (voir le communiqué ci-dessous).
Aujourd’hui, la CNSD propose carrément, par un véritable chantage, de ne pas appliquer la loi dans le cadre de la convention et de ne pas signer l’avenant concernant le devis, si la dissociation entre « prix de vente » et prestations médicales était maintenue.C’est pourtant bien ce syndicat qui a construit l’usine à gaz pour ne pas vouloir donner la facture ( prix) du laboratoire aux patients. Peur d’y voir des prix ridiculement bas, des remises non comprises dans le devis, des origines de fabrications falsifiées. .. ? Nos réponses sont nombreuses et vérifiables. C’est un pied de nez envers l’UNPPD, bien évidemment, et envers tous ceux, associations, presse, parlementaires.. qui s’étaient engagés pour une meilleure transparence. Puisque l’UNPPD veut être  la représentation de tous les prothésistes dentaires, alors que sa réponse soit à la hauteur de ses ambitions.
Quant aux fraudes dentaires (voir la totalité de l'article ci-dessous) c’est encore des manigances d’assureurs, d’associations de patients, de la presse (sauf la presse dentaire) voire des « techniciens de laboratoires » … Comme toujours.
Ne tenant compte, ni de l’avis des collaborateurs que nous sommes, ni des patients consommateurs qui paient, c’est toujours la volonté hégémonique de diriger tout le système dentaire pour le propre profit d’une seule profession qui domine. Puisse au moins cet édito faire réfléchir ceux qui pensent autrement.

Jean-Jacques Miller Secrétaire Général de l’APD Jjmiller@apd-asso.f

Ce que vous devez absolument lire pour mieux comprendre : >>> /CNSD_dissociation_et_devis_dentaire.pdf

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10 Jun 2019

News 413 " Nouveau devis dentaire: une information imparfaite"

Newsletter 413 du 10 juin 2019

Sommaire :

 - Edito : "Le nouveau devis dentaire: une information imparfaite"

 - Comparateur de tarifs bancaires

 - Annonce dentaire 32h/semaine et 16 semaines congés

 - Faut-il publier ces tarifs?

 - Absence de transparence aussi en Belgique

 - Abonnez-vous et rejoignez l'APD

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Edito 413 : Le nouveau devis dentaire : Une information imparfaite
Même si l’on peut considérer que le devis fourni au patient par le chirurgien-dentiste, ne concerne pas le laboratoire, il nous semble évidemment, après l’enquête de la DGCCRF (fraudes sur l'origine de fabrication) et  sur les anomalies constatées sur les devis dentaires de l’ordre de 80 %, que le patient devrait avoir la certitude de ne pas être confronté à une « usine à gaz »(voir article ci-dessous) propre à toute analyse de sa part. Néanmoins, ce n’est pas en simplifiant toutes les informations en particulier sur l’origine de fabrication et le prix réels des prothèses dentaires que cela lui suffira pour faire son propre jugement. Toutes les signatures conventionnelles se font sans l’avis des prothésistes dentaires ( en particulier sur leur tarifs de fabrication), et de ceux qui ont refusé de signer. Il est bon de rappeler que l’APD milite pour la remise de la facture du laboratoire au patient, seule preuve que le devis est bien conforme à la facture du laboratoire. Les syndicats dentaires vont encore une fois, avec les pouvoirs publics et les organismes sociaux jouer la montre de la non-transparence. Il n’est pas certains que ce soit en leur honneur en encore moins en faveur des patients.
Bernard SOUMIER Vice-président de l’APD bsoumier@apd-asso.fr
>>> lire l’enquête de la DGCCRF concernant  les fraudes sur les importations de prothèses

>>> Lire l'enquête de la DGCCRF sur les devis dentaires


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03 Jun 2019

News 412 "Demain, d'autres pratiques"

Newsletter 412 du 3 juin 2019

Sommaire :

- Edito : Demain, d'autres pratiques?

- Reste à charge zéro: premières impressions

- Concentration des cabinets dentaires

- Assistant dentaire et hygiéniste?

- Question écrite : RAC 0 et qualité

- Google my business et les avis

- Annonces dentaires

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Édito 412   « Demain, d’autres pratiques ? »
Si certaines délégations de taches semblent vouloir être incorporée dans le statut des assistantes dentaires, il n’est pas inconvenant de penser à celles qui feraient partie de la compétence des prothésistes dentaires au regard de leur formation et de leurs capacités professionnelles.
S’il est difficile de concevoir des interventions en prothèse conjointe en milieu buccal, il en est tout autrement dans le domaine de la prothèse adjointe. Il est hypocrite de fermer les yeux sur les multitudes d’actes que font les prothésistes dentaires depuis très longtemps, soit pour rendre service directement à des patients, soit à la demande de praticiens, soit au regard de doléances de patients insatisfaits ou dans des situations financières ne leur permettant pas certaines dépenses dentaires, chères ou mal remboursées. Cela va le plus fréquemment de la simple cassure d’un appareil résine, à l’adjonction ou au remplacement de dents sur les appareils, à la confection de protège-dents (autrement plus adaptés à la fonction que ceux vendus librement dans le commerce), au remplacement d’attachements, au nettoyage, entretien et détartrage de prothèses particulièrement pour les personnes âgées, prise de teinte, voire d ’occlusion. Quant à la denturologie avec prise d’empreintes, nous ne pouvons ignorer qu’elle existe en France et dans le monde. Il convient de bien remarquer que très peu de plaintes ou de condamnations ont été prononcées pour mauvais travail ou conséquence nocive pour l’état de santé des patients. La formation initiale et continue des prothésistes dentaires dans le domaine de la prothèse adjointe totale permet, et c’est heureux pour les praticiens, de tout connaître de cette discipline si l’on s’en donne la peine. Cette spécialisation est sanctionnée dans les pays qui l’autorisent par des études complémentaires. Nous ne prônons pas la denturologie en France, nous constatons.
Face à ce constat quelles pourraient être les nouvelles disciplines autorisées aux prothésistes dentaires.
Nous pouvons tout à fait concevoir un rôle du prothésiste dentaire dans les EHPAD, et vers les personnes âgées et dépendantes.
C’est également au regard de la problématique de « l’inégalité territoriale » et de l’organisation des soins prothétiques dans certains « déserts médicaux » que des réflexions pourraient s’organiser avec les pouvoirs publics, si les syndicats dentaires et l’ONCD n’y mettaient pas leurs vétos systématiques au nom de leurs prérogatives. Les protections bucco-dentaires pourraient être également du domaine des prothésistes dentaires et c’est pour nous une évidence de qualité et de prix.
Ces propositions n’empiètent pas sur l’exercice dentaire bien au contraire car elles devraient permettre : « Dégager le praticien d’étapes non médicales et prenantes, lui permettant de réserver ce temps pour d’autres patients pour des actes et soins médicaux et ainsi le coût horaire du cabinet dentaire, diminuer et une meilleure maîtrise du coût de la prothèse pour le patient… » (Voir étude de M. Cavaillez pour l’APD)
Une évolution vers la chirurgie dentaire biologique et l’implantologie, et remettre le chirurgien-dentiste dans un concept de prévention devraient permettre au prothésiste dentaire d’évoluer dans un système technique prothétique qui lui est dévolu, en remettant le patient au centre de ce système. Ceci ne peut se concevoir qu’avec une formation rigoureuse de notre profession et un statut professionnel. Les données évoquées dans notre édito devraient également profiter des technologies numériques de prises d’empreintes, de conception et de fabrication assistées par ordinateur. Trop souvent le prothésiste dentaire est obligé de terminer un travail qui ne donne pas forcément satisfaction, faute de temps, d’essayages adéquats, de délais trop courts ou de prix fixé trop bas. C’est une évidence pour la plupart des laboratoires. Pourquoi le prothésiste dentaire devrait-il détenir le savoir sans avoir le droit de s’en servir?
Claude Message Trésorier de l’APD  cmessage@apd-asso.fr

 

 

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20 May 2019

News 410 "Nouvelle convention: tous gagnants"

Newsletter 410 du 20 mai 2019

Sommaire :

- Edito : "Nouvelle convention: tous gagnants"

- La convention dentaire expliquée

- Fabricant ou non: ne pas assumer.

- Tact et mesure, notoriété et compétence: des questions

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Edito 410 : "Nouvelle convention : tous gagnants ! "
Si certains continuent sur les réseaux à vous désinformer et vous prédire la disparition de nos laboratoires, je ne peux que vous encourager à lire et d’analyser tout ce qui concerne notre métier et celui de nos clients et saisir les opportunités de développement qu’offre cette nouvelle convention.
Concernant l’impact que les tarifs plafonnés auraient sur les cabinets de haut standing, rassurez-vous, ils appliqueront les honoraires libres, leur patientèle n’ayant pas aucun problème de fin de mois.

Alors qu’implique réellement pour nous, prothésistes dentaires, cette nouvelle convention , et Les différents paniers correspondant à des fabrications et matériaux spécifiques: nous sommes dès à présent obligés d’élargir nos gammes de production et de tarifs pour les trois premiers paniers (Cmu, Rac 0 et Maitrisé).
En conséquence, nous devons intercaler dans nos grilles tarifaires, les prix de ces nouvelles fabrications, sans oublier qu’elles doivent rester rentables au risque de mettre en péril vos entreprises. Pour ma part, j’en ai profité pour augmenter mes tarifs de céramiques stratifiées sans qu’aucun de mes clients n’y trouve à redire.

Quant au fort ralentissement sur la conjointe constaté en ce mois d’avril, pas de panique, il  était dû au changement de nomenclature et à la mise à jour des logiciels dentaires au 1er avril ; de ce fait tous les devis rédigés avant cette date et adressés à la SS avec l’ancienne nomenclature ont été rejetés.
Il n’aura fallu que quelques semaines pour les refaire et les représenter, ce qui explique la très forte accélération des commandes depuis début mai, débordant de nombreux laboratoires.
Les mois à venir devraient confirmer la tendance à la hausse d’activités dans nos laboratoires, infligeant un camouflet sans appel à tous les oiseaux de mauvais augure qui polluent notre morale et notre profession.
Pierre-Yves Besse Président de l’APD pybesse@apd-asso.fr

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13 May 2019

News 409 "Nos éditos"

 

Newsletter 409 du 13 mai 2019

Sommaire:

 Edito : " Nos éditos"

  - Frais de transport

 - Chirurgiens-Dentistes étrangers refusés

 - Dentistes et proxénètes?

 - Garde à vue pour un dentiste

 - Vietnam dental tourisme

image"Nos éditos"

Sauf si l’actualité le nécessitait, "nos éditos" paraîtront désormais tous les 15 jours.Les newsletters "adhérents" resteront hebdomadaires.Nous faisons également appel à tous ceux prothésistes dentaires, fournisseurs, syndicats, Chirurgiens-Dentistes… qui auraient à exprimer leur point de vue sur l’actualité dentaire, l’avenir du secteur dentaire et de notre profession bien entendu. Un comité de lecture étudiera les textes qui nous parviendront pour diffusions. N’hésitez pas à communiquer à plus de 3 000 prothésistes dentaires et sur le site internet de l’APD, vos impressions, votre vécu journalier, vos réussites ou vos échecs, et vos ressentis d’une manière constructive, il va s’en dire. Vous nous lisez depuis 14 ans. Nous aimerions vous lire également.
Le bureau de l’APD.
Nous écrire : apd@apd-asso.fr  pour tous renseignements.

 

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06 May 2019

News 408 " Nous refusons le chantage"

Newsletter 408 du 6 mai 2019

 Sommaire:

 - Edito: " Nous refusons le chantage"

 - La convention bénie par Dieu

 - Les bienfaits de la convention selon l'UD

 - Question écrite pour un statut professionnel

 - Le devis dentaire toujours en question

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Edito 408 « Nous refusons le chantage »
Je rencontre cette semaine, en bas de mon immeuble, un voisin, Chirurgien-Dentiste, et nous commençons un dialogue. Parlant profession, convention, imposition, investissement, il finit par me dire qu’il ne voit pas l’intérêt de travailler plus de 4 jours par semaine, car le reste partirait en impôts. N’ayant pas de sujet pour mon prochain édito, j’y vois donc intérêt à écrire mes réflexions. S’il est vrai que les taux d’imposition et de taxes de toutes sortes découragent souvent tous ceux qui ne peuvent y échapper, il est vrai par ailleurs, que les nouvelles générations de dentistes (comme une majorité de Français), ne considèrent plus le travail comme valeur première, et celui de la réussite en tout cas. Faut-il les accabler, les plaindre, surement pas, en tout cas en ce qui me concerne.

Néanmoins, et même avec la nouvelle convention qui annonce des lendemains pas si catastrophiques que proclamés par certains, beaucoup de prothésistes dentaires restent déconcertés et révoltés sur les fréquents propos de leurs clients concernant la nécessité de voir nos tarifs baisser, baisser, et baisser encore. Nous ne sommes plus dans le médical, mais dans le marchandage, le commerce médical, celui des marchands de tapis et non celui de professionnels de santé.  A voir tempêter dans les médias, « on ne peut plus y arriver », « il va falloir baisser la qualité », avec l’aide parfois de quelques prothésistes mal avisés, l’on s’interroge réellement sur le mot collaboration si cher à certains. On me répliquera, nous devons « gérer nos cabinets dentaires comme des chefs d’entreprise ». C’est ce que font les supermarchés, à la différence près, qu’en grande surface ce sont bien les consommateurs qui profitent des prix bas.Il y a fort à parier que les chiffres d’affaires des cabinets dentaires ne vont nullement s’effondrer, mais plutôt bien se tenir. Quant à ceux qui choisiront l’importation, c’est bien à une augmentation de leur bénéfice qu’il faut s’attendre. J’en prends le pari.
Évidemment, on peut trouver cela un peu caricatural, parti pris contre « ceux qui nous font vivre » ou « mourir » mais beaucoup de nos confrères que nous rencontrons, qui souvent se taisent et ils sont nombreux, y trouverons de nombreuses vérités. C’est aussi tous nos collaborateurs prothésistes dentaires et notre système d’apprentissage qui risquent d’en prendre un coup.
Aucun syndicat dentaire, aucune association de chirurgiens-dentistes ne souhaite s’engager officiellement à défendre nos entreprises de fabrication française, pas plus hier qu’aujourd’hui. Nous ne pouvons que le regretter et personne ne pourra me prouver le contraire. S’ils défendent leur profession, nous, nous devons de défendre la nôtre. C’est donc dans l’union que nous devons nous réunir et nous unir, sans compter sur les autres. Nous travaillons pour cela.
Jean-Jacques Miller Sg de l’APD jjmiller@apd-asso.fr

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22 Apr 2019

News 406 " Du calme"

Newsletter 406 du 23 avril 2019 ( Adhérents)

Sommaire:

- Edito :" Du calme"

- Les Assistant(e)s dentaires revendiquent

 - Du rififi en Occitanie

 - Hygiène dentaire et trouble de l'érection

 - Revenus des Chirurgiens-Dentistes 2014/2017

 - Avril morose dans les laboratoires : pourquoi un tel ralentissement?

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Edito 406   « Du calme ! »
Jour après jour, semaine après semaine, on voit et l’on entend s’exprimer nos confrères sur les malheurs et les sombres nuages qui obscurcissent l’avenir de notre profession. Souvent, ils ne proposent rien, sinon de designer coupable, la seule convention dentaire, sans oublier, les ministres ou le Président de la République. Émises depuis des années, jamais nos multiples propositions, diffusées à toute notre profession, mais souvent non lues ou mal interprétées, n’ont suscité de réactions de la part de nos actuels contempteurs.
C’est vrai, la pression de leurs clients est là, car on veut bien du changement en France, mais pour les autres. On ne cherche pas à comprendre, voire à analyser la nouvelle convention, on écoute ses clients et la bible que constituent les réseaux sociaux, pour beaucoup de personnes, avec sa cohorte de rumeurs, de complots et de fausses nouvelles.
Je ne doute pas que l’on puisse trouver de multiples reproches à la signature (sans nous, et de la faute de qui ?) de la convention dentaire. Elles sont multiples, néanmoins, il y a fort à parier, qu’avec les différents paniers, nos clients chirurgiens-dentistes ne soient pas si perdants que cela. Et puis, il leur reste toujours une marge de manœuvre, celle de travailler plus pour gagner plus. La majorité des laboratoires, malheureusement, ont épuisé cette solution.
 Les chiffres énoncés sur l’évolution des revenus des dentistes depuis 2014 (voir le tableau ci-dessous) ne semblent pas catastrophiques. Plus de travail en perspectives pour plus de patients soignés, c’est ce qui est réclamé depuis des années. Nous ne pourrons juger des résultats de la convention dentaire qu’après toute la mise en place de celle-ci.
En attendant, il est indécent de faire croire que le beurre de l’argent va tourner en margarine. Quant au désastre qualitatif annoncé, il sera plutôt économique dans les laboratoires, si nous cédons aux pressions de nos clients. Il n’y aura pas moins de qualité qu’avant, simplement des demandes différentes.
Nous nous devons de communiquer hors de notre profession, tous ensemble. Plus que jamais, nous devons construire l’avenir de notre profession, à court et à long terme, tous ensemble.
Jean-Jacques Miller SG de l’APD jjmiller@apd-asso.fr

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15 Apr 2019

News 405:" Entrée en vigueur de la convention: panique dans les cabinets dentaires"

Newsletter 405 du 15 avril 2019

 Sommaire :

 Edito :"Entrée en vigueur de la convention: panique dans les cabinets dentaires"

 -Contrat Assurance Satisfaction FPD

 -Le grand débat: propositions de l'U2P

 -Le bonheur du Dentiste

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 Edito 405  « Entrée en vigueur de la nouvelle convention dentaire : Panique dans les cabinets dentaires »
Depuis le 1er avril, pas un jour sans un appel paniqué d’un praticien découvrant la nouvelle convention comme si jusqu’au dernier moment ils avaient cru qu’elle ne serait pas appliquée.
Aujourd’hui, perdus devant les différents paniers et appellation de matériaux ils se tournent naturellement vers nous,  prothésistes dentaires. Vous noterez dans vos échanges qu’ils ne font plus allusion aux tarifs plafonnés et pour cause la grande majorité des cabinets dentaires voit leurs tarifs augmenter en s’alignant sur ces derniers, ce qui amène aux conclusions suivantes :
Pourquoi certains laboratoires serviles baissent-ils leurs tarifs sans même connaître les tarifs plafonnés de cette nouvelle convention ni ceux pratiqués jusqu’à ce jour par leurs clients, si ce n’est  les rumeurs sur les réseaux sociaux ou échangés à l’occasion d’un appel téléphonique avec eux.
Il est temps de nous comporter en chef d’entreprise responsable et profitez de cet appel pour prendre rendez-vous avec nos clients afin d’échanger,  nouvelle convention en main, des DMSM et de leur composition.  Je l’ai fait avec mes clients,  cela m’a pris du temps, mais au final,  aucun ne m’a demandé de baisser mes prix tarifs, mieux, j’ai même augmenté certains.
Si certains cabinets de haut standing pratiquent des tarifs largement au-dessus des plafonds imposés, ils seront faiblement impactés,  leurs patientèles n’étant pas concernées par les paniers réglementés.
Depuis des années, la concurrence tarifaire des importateurs de prothèses a  freiné l’évolution de nos tarifs par rapport au coût de la vie, les hausses des matériels, fournitures et matières premières et à l’augmentation de nos charges, réduisant à néant nos capacités d’investissements et de développement.

Paradoxalement si la majorité d’entre nous souhaite de réels changements, nous constatons que très peu d’entre vous soutiennent concrètement ceux qui militent et œuvrent pour cela.
Profitez de cette rencontre avec vos clients pour faire signer vos conditions de vente stipulant les engagements de chacun, cela évitera que certains de vos clients, sous divers prétextes, parfois réels, souvent fallacieux, discutent vos tarifs, vos factures ou encore refusent certains règlements.  Personne n’est à l’abri d’un contentieux ou d’un impayé comme en témoignent les nombreuses demandes d’aide dans ces cas depuis 14 ans.  Si certains ont eu gain de cause, c’est souvent après une procédure juridique  fastidieuse à l’issue incertaine et sont peu enclins à en faire part publiquement par peur de la réaction des autres chirurgiens –dentistes. D’autres préfèrent alerter les conseils de l’ordre départementaux avec plus ou moins de succès, les loups ne se mangeant pas entre eux..
Face à ces constats, nous ne serions trop vous inciter  à bien rédiger vos conditions générales de ventes, ainsi que les divers éléments contenus dans le « contrat d’assurance satisfaction FPD"(voir ci-dessous. Si vous devez changer vos techniques de fabrication et de vente, profitez-en pour remettre en ordre, également,  vos relations commerciales.
"Les choses vont mieux en les écrivant »
Pierre-Yves Besse Président de l’APD pybesse@apd-asso.fr

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08 Apr 2019

News 404 : "Exister...par soi-même et non au travers des autres"

 Newsletter 404 du 8 avril 2019

 Sommaire:

 Edito: " Exister...par soi-même et non au travers des autres"

 - Histoire de la convention dentaire en 100 pages

 - L'avis de "Technologie Dentaire"

 - Loi sur les prothésistes: "les dentistes applaudissent"

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Edito 404-1 « Exister par soi- même et non au travers des autres".
Tel était et est toujours l’objectif depuis 14 ans de l' Association Perspectives Dentaires .
 En effet nous pensions, et pensons toujours que si nous ne défendons pas l’indépendance de gestion de nos laboratoires et restons inféodés à celle des chirurgiens-dentistes, nous sommes voués à disparaître. Hélas au regard de toutes ces années passées,  nous constatons que nous avions vu juste et que nombre de nos confrères n’ont pas résisté aux pressions tarifaires, délais compressés, concurrences étrangères imposées par de nombreux chirurgiens-dentistes, souvent plus hommes d’affaires que soignants.
Nos revendications furent élaborées après de multiples échanges et avis de nombreux confrères sur tout le territoire et après l’étude de nombreux rapports officiels (Cour des Comptes, CNC, IGF, DGCCRF..), synthétisées dans les 13 propositions de l’APD... et la constatation que les syndicats dentaires étaient opposés à toute revendication de la part des prothésistes dentaires.Qui peut nous prouver le contraire?
Nos propositions consistent à partir d’une reconnaissance de notre profession par un statut professionnel, de dissocier les actes prothétiques (donc factures séparées) et d’ "étudier"  ( ce ne doit pas être un mot tabou, comme certains le suggèrent) un règlement direct par les patients avec garantie de paiements et des délais, suivi simplifié des procédures, préservation de notre temps professionnel … Tout cela figurant d’ailleurs dans un document prévu par l’article 83 de la loi de modernisation de notre système de santé (2016). Il est certain que les différents paniers proposés par voie conventionnelle, ouvrent la voie à des règlements d’honoraires différents.
Malheureusement, vous êtes encore trop nombreux à vous tromper de combat par méconnaissance ou par soumission, et épouser les revendications de vos clients chirurgiens-dentistes, qui à terme, conduiront à la disparition de vos laboratoires.
Aujourd’hui, ceux qui pensent encore ,que nous ne sommes motivés que par la « haine du dentiste » n’ont de toute évidence jamais lu nos écrits, et n’ont plus qu’à accepter leur sort, conditionné par la rentabilité et le confort d’exercice de leurs clients chirurgiens-dentistes, qui profiteront de leur méconnaissance de la nouvelle convention, pour leur mettre un peu plus la pression et donc la tête sous l’eau.  
Ceux qui ont lu nos 400 éditos*, peuvent constater que nous avons toujours voulu remettre au centre du système dentaire le patient, et voulu que notre profession y ait sa juste place. Aujourd’hui c’est bien le patient par le biais des assurances qui s’y trouve,et malheureusement pour nous, nous ne sommes  pas un « acteur-décideur », mais toujours un « spectateur-passif ».
Parce que c’est bien le patient qui redevient au cœur du système que nous devons absolument nous faire mieux connaitre et   reconnaitre. Nous œuvrerons prochainement dans ce sens, en souhaitant que vous soyez nombreux à rejoindre cette belle ambition.

Claude Message Trésorier de l'APD cmessage@apd-asso.fr

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01 Apr 2019

News 403: Importateurs, il serait temps de faire le ménage

Newsletter 403 du 1 avril 2019

 Sommaire:

 -Edito: Importateurs, il serait grand temps de faire le ménage

 - Barème et calculateur des frais km

 - Prise en charge des cotisations sociales des CD

 - Le labo de la semaine

 - Empreinte "gorge profonde"

 - Comment adhérer à l'APD

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Edito 403 : «  Importateurs : il serait grand temps de faire le ménage »
Depuis des années nous subissons la concurrence de ces commerçants qui paient leur incompétence technique par des tarifs low-costs , promotions et petits cadeaux de bienvenue qu’autorise l’ultralibéralisme avec ses délocalisations dans les pays à bas coût de main-d’œuvre et le manque de rigueur et de moyens humains des douanes, du trésor public, de l’ANMS.
Cette semaine, nous en avons découvert un tout « neuf » cumulant un certain nombre d’irrégularités et de fausses informations de nature à tromper leurs clients chirurgiens-dentistes et donc leurs patients.
Si ce pseudo-laboratoire propose clairement une gamme économique fabriquée à l’étranger, le montage juridique est nettement moins clair. Sur internet, cette entreprise se présente avec quatre associés "Prothésistes Dentaires et  Dentistes" possédant plusieurs laboratoires dans l’hexagone et respectant de nombreuses normes.
Des normes fantaisistes qui n’ont pas manqué d’attirer notre attention tant elles étaient absurdes et qui auraient dû attirer l’attention de leurs clients chirurgiens-dentistes sensés les vérifier.
En quelques clics sur internet nous avons découvert que cette enseigne exerçait en toute illégalité, ne remplissant pas les obligations réglementaires de bases et que le "montage associés" présenté sur le site internet n’apparaissait pas dans les statuts de la société.
Nous avons informé le Président de l’Unppd , des agissements de cet importateur qui utilise le sigle UNPPD à des fins commerciales, dans l’espoir qu’il fasse un exemple de ce cas afin de rappeler aux autres qu’il n’est pas possible de faire n’importe quoi dans notre pays.
Ceci nous conforte dans notre revendication d’un statut professionnel en cohérence avec notre activité de fabricant de dispositifs médicaux, pour la dissociation des actes prothétiques, pour la délivrance de la facture du laboratoire au patient et pour que cesse « l’intérêt financier dans la prescription ».
Nous ne manquerons pas de vous tenir informé des suites que donnera l’Unppd à cette concurrence déloyale.
Pierre-Yves Besse Président de l’APD pybesse@apd-asso.fr

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25 Mar 2019

News 402 : "Et maintenant"

Sommaire newsletter 402 du 25 mars 2019

 -Edito :" Et maintenant"

 -Anthogyr devient Staumann Group

 -Questions et réponses sur la convention

 -Le passeport supra- implantaire

 -Petites annonces

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Edito 402  « Et maintenant »
Il y a 9 mois, Pierre-Yves Besse écrivait un édito (4 juin 2018 édito 365)    Intitulé : « Qualité : élitisme ou pragmatisme? » annonçant la couleur :
« …La nouvelle convention qui sera signée par les Chirurgiens-dentistes… laissera la Sécurité sociale et les assureurs complémentaires remplacer la notion de qualité ou d’excellence, par celle de meilleur rapport qualité/prix. Aussi, à l’avenir, nous devrons faire preuve de pragmatisme pour offrir différents niveaux de prestations, de matériaux et de qualités, allant du basique à l’excellence afin de répondre aux nouvelles et différentes exigences de nos clients chirurgiens-dentistes…. »
Et pourtant, nombre de prothésistes dentaires étaient restés dans leur starting-block. Croyant faire de bonnes affaires avec les CCDELI ou les prêcheurs du déconventionnement, boudant, critiquant et surtout ne lisant pas nos articles et nos réflexions, ils se retrouvent actuellement un peu perdus. Ce sont de nouvelles adhésions à nos « newsletters adhérents » que nous récoltons, et nous nous en félicitons.
Aujourd’hui tout le monde dentaire se met à faire des réunions sur la nouvelle convention, même ceux qui ne l’ont pas signée, et même les fournisseurs. Quant aux importateurs, ce ne sont pas les derniers à avoir compris comment allait fonctionner cette convention. Cette dernière se mettra en place le 1 avril, et il est maintenant certain que nombre de praticiens vont en ressentir les aspects positifs pour leur cabinet dentaire. Aucun recours en conseil d’État n’a été déposé. De toute façon, sans convention signée, c’était le règlement arbitral qui s’appliquait.
Reste le modèle de devis qui poserait problème, quant aux propositions formulées par les praticiens. Nous leur faisons confiance pour résoudre ce problème, et s’en sortir pour toujours bénéficier d’une marge confortable sur nos fabrications.
Si j’ai toujours affirmé que pour nous, prothésistes dentaires, s’adapter était une façon de subir, j’en conviens, sur le thème conventionnel, c’est bien de l’adaptation à de nouveaux produits qu’il convient  de nous aligner, sur les schémas que nous offrent la convention, et dont l’UNPPD nous a permis d’en reproduire quelques extraits pour nos adhérents. Néanmoins, toutes ces réformes laissent perplexe plus d’un confrère, au regard des changements de production, mais surtout d’un retour sur investissement, comme le montre l’inquiétude de nombreux prothésistes dentaires.
Devant ce constat qui nous est imposé sans que nous n’ayons, contrairement aux autres fabricants (lunettes, audioprothèses), aucun mot à dire, étant exclus des discussions pour des raisons déjà évoquées ici, nous devons plus que jamais être unis et nous rassembler autour de projets communs. Nous avons proposé dernièrement  aux représentants du secteur prothétique dentaire, par courrier, d’agir vers une communication grand public sous le signe de la valorisation des fabrications française. Quant aux propositions de l’APD, elles restent plus que jamais d’actualité, évidemment.
JJ Miller Secrétaire Général de l’APD

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11 Mar 2019

News 401 "Nouvelle convention dentaire, suite"

Sommaire: Newletter 401 du 11 mars 2019

 -Edito: "Nouvelle convention dentaire, suite".

 -La  convention : Mise en place.Explications.

 -Has : La couronne dentaire transitoire.

 -Pratiques illégales...mais pratiquées.

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Edito 401-3 : Nouvelle convention dentaire suite.
Comme nous vous l’indiquions la semaine dernière, nous allons vous expliquer les changements qu’implique la nouvelle convention dentaire pour nos laboratoires, à l’exception de la prothèse adjointe qui n’entrera en vigueur qu’en 2021.
Pour ce faire nous allons nous appuyer sur une synthèse très explicite réalisée par l’UNPPD en collaboration avec la CNSD, avec l’autorisation de son Président, Laurent Munerot.
Comme vous le savez, cette nouvelle convention comporte 4 paniers correspondant à des tarifications plafonnées différentes pour certaines, mais également à des matériaux et processus de fabrication spécifiques à chacun.
1  CMU-C et ACS
2  RAC 0 (Reste à charge 0) ou encore appelé 100% santé
3 Tarifs maitrisés
4 Tarifs libres
-Concernant les matériaux et processus de fabrication …………
-Nous devrons conformer nos fabrications et matériaux ……...
-Encore une fois, J’en conviens, ce sont des choix ……..
-Dans les semaines à venir, nous devrons repenser ……..
-Dans les différents tableaux, vous trouverez à titre indicatif........
-Nous vous rappelons qu’il n’est nullement nécessaire ……….
-Nous vous conseillons à cette occasion à vérifier la justesse ……..
-La semaine prochaine nous essayerons de répondre à toutes les questions que vous ne manquerez pas de nous poser, notamment sur……......
Pierre-Yves BESSE Président de l'APD pybesse@apd-asso.fr
(..........) correspond aux explications détaillées uniquement >>> pour les adhérents

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04 Mar 2019

News 400:"Plus que quatre semaines"

 Sommaire: newsletter 400 du 4 mars 2019

 - Edito:"Plus que quatre semaines"

 - La convention dentaire expliquée

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Edito  400 "Plus que quatre semaines"
Eh oui, dans quatre semaines nous serons le 1er avril, jour d’application de la nouvelle convention dentaire... et de la fermeture de nombreux laboratoires de prothèse dentaire, si j’en crois les propos des très nombreux échanges que j’ai pu parcourir sur les réseaux sociaux.  Si ces réseaux sociaux sont de formidables outils de communication, hélas ils sont une fois de plus le relais de nombreuses fausses informations ou contre-vérités que lancent certains et colportent les autres sans même chercher à les vérifier.
Leur message est toujours le même,  cette nouvelle convention dentaire poussera les chirurgiens-dentistes  dans les bras des importateurs et nos laboratoires à la fermeture,  surtout si vous faites de l’adjointe ou que vous n’êtes pas équipé de systèmes CFAO.
N’oubliez jamais que les intérêts des chirurgiens-dentistes, des industriels ou distributeurs et prothésistes à leur solde, fussent-ils de renom, ne sont pas les nôtres et qu’aucun n’est prêt à partager quand il s’agit d’argent. Ces derniers qui n’ont jamais soutenu leur profession à qui ils doivent ce qu’ils sont aujourd’hui, à savoir des prothésistes dentaires,  qui ne sont surtout pas syndiqués et qui n’ont jamais assistés à une réunion syndicale et donc ne sont au courant de rien, s’autorisent néanmoins à affirmer que la faute incomberait entièrement à nos syndicats et associations de prothésistes dentaires alors que si nous avions écouté les dentistes et industriels du dentaire nous n’en serions pas là.
Tout ceci nécessite quelques remarques et précisions afin d’alimenter votre réflexion et d’aborder les mois à venir avec un peu plus de sérénité.
Vous devez savoir que si nous ne sommes pas associés aux négociations de la nouvelle convention dentaire,  c’est en raison de notre statut d’artisan et l’opposition farouche à notre présence de la part des syndicats dentaires,  comme toujours. Par ailleurs, comment être reconnu par les organismes sociaux avec des nomenclatures ne comportant aucune dissociation entre actes cliniques et actes prothétiques ?
Vous devez savoir que nos clients chirurgiens-dentistes ne sont officiellement informés du contenu de cette nouvelle convention que depuis 3 semaines par leurs organisations syndicales lors de réunions départementales.
Vous devez savoir que seulement certains tarifs seront plafonnés et correspondront à des matériaux et conceptions spécifiques qu’il nous faut dès à présent intégrer dans nos process et que nous pourrons tarifer à leur juste prix. Un tableau simplifié sera communiqué dans la newsletter 401 de dimanche prochain pour les adhérents.
Vous devez savoir qu’à partir du 1er avril,  le budget alloué au remboursement du secteur dentaire sera augmenté, que les chirurgiens-dentistes vont avoir de nombreux actes fortement revalorisés à plus de 40 %, et que l’augmentation moyenne du CA par cabinet serait de 9 000 € par an (la CNSD s’est attachée dans la négociation à ce que le solde entre revalorisations et plafonds soit positif pour la profession),  aussi il n’y a donc aucune raison de baisser nos tarifs comme le réclame certains dentistes
Vous devez savoir que l’objectif de cette nouvelle convention est de corriger les dérives et abus d’actes de certains praticiens.
Pour finir, vous devez savoir que l’Unppd a organisé cette semaine une réunion d’information sur la nouvelle convention dentaire et ses conséquences pour nos laboratoires très claires et explicite où brillaient par leur absence tous les agitateurs et oiseaux de mauvais augure qui en parlent tant sur les réseaux sociaux.
Comme nous vous le répétons depuis plus d’un an, cette nouvelle convention n’aura pas d’impacts sur nos entreprises et devrait même nous permettre d’augmenter nos volumes d’activités dès lors que nous nous comporterons en véritables entrepreneurs et fabricants.
Pierre-Yves Besse Président de l’APD pybesse@apd-asso.fr

"Ce que vous devez savoir" véritablement sur ce que contient réellement la nouvelle convention dentaire sera expliqué sous forme d’un tableau simplifié dans notre prochaine newsletter. Pour nos adhérents seulement.

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25 Feb 2019

News 399: "Cobalt danger.Raison garder"."

Sommaires: newsletter 399 du 25 février 2019

 - Edito:"Cobalt danger. Raison garder."

 - Matériovigilance, quelques rappels

 - CNSD: Des recommandations condamnables

 - Apprentissage: un record

 - Un dentiste condamné

 - Petites annonces dentaires

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Edito 399: Cobalt danger. Raison garder
Certains laboratoires nous ont alertés sur la diffusion d’une note de l’AFNOR  concernant le Cobalt métallique. Sans être nullement compétent en matière scientifique, nous devons rester prudent envers cette information, qui a le mérite d‘attirer l’attention sur la toxicité ( sous réserve d’utilisation ) de la plupart des alliages, métaux, voire des  matériaux que nous utilisons journellement. Rester prudent, c’est-à-dire ne pas s’affoler, tant de conditionnel sont émis dans cette lettre. Nous ne sommes pas les seuls à avoir recours au Co Cr, c’est 90 % de prothèses orthopédiques qui sont posées dans le monde en Co Cr, celles-ci dans un milieu aseptique, différent du milieu buccal.
Tout a commencé aux États-Unis avec la publication d'une étude sur les conséquences à long terme des vapeurs de cobalt. Cette étude révèle alors le risque potentiellement cancérigène de ce métal sous cette forme. L'Europe souhaite aller plus loin : reclasser le cobalt métallique, quelle que soit sa forme, autrement dit, considérer le cobalt comme une substance potentiellement cancérigène, mutagène ou toxique pour la reproduction.
Chez l’homme, le cancer associé est celui des poumons, observé chez des travailleurs exposés de manière chronique à des poussières contenant cette substance il s’agit essentiellement d’exposition dans les industries des métaux durs (CIRC, 2006).
Le cobalt chrome est implanté depuis longtemps (1937 avec le Vitallium) et il ne semble pas qu'on ait pu démontrer qu'il provoque des cancers sous cette forme. A ma connaissance, dans le secteur dentaire, aucune déclaration de matériovigilance n’a été faite.
Par ailleurs, le remplacement du Co Cr par un autre matériau, risque d'imposer aux fabricants un grand nombre d'essais (re-validation des procédés, biocompatibilités...), une revue de leur évaluation clinique, l'identification de nouveaux risques, autant de démarches très coûteuses dont les délais ne permettraient pas à ces industriels d'être prêts d'ici mai 2020.Chacun plaide pour sa paroisse, mais le matériau idéal n’existe pas. Au nom d’un principe de précaution, certaine décision européennes sont parfois prises hâtivement, alors qu’on laisse d’autres pays envahir le monde, sans nulles autres contraintes que de remplir les formalités administratives. Je pense aux prothèses dentaires importées.
Le remboursement dans le RAC0 concernant les couronnes métalliques sur  dents postérieures est contesté par un certain nombre de praticiens. Il ne faut pas être devin pour y voir un parallèle évident, avec la diffusion de cette information. A consulter les réseaux sociaux, on y trouve les principaux bénéficiaires s’exprimer.
J-J. Miller Secrétaire général APD jjmiller@apd-asso.fr

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18 Feb 2019

News 398 "Réparation dentaire en question"

Sommaire : newsletter 398 du 18 février 2019

Edito: Réparation en question

 - Réparer son dentier en urgence

 - Tarifs et convention dentaire

 - "Jamais content", au Maroc aussi

 - Annonces dentaires

image Par Jean-Jacques Miller

Edito 398 : Réparation en question.
Depuis toujours l’ONCD et les syndicats dentaires défendent becs et ongles, l’idée que remettre et facturer à un patient, un appareil fracturé réparé par un prothésiste dentaire serait un acte médical relevant exclusivement de l’art dentaire.
Si encore à ce jour,  la réparation d’une prothèse adjointe sans prescription d’un praticien est interdite en France,  au même titre que la réparation avec prescription, mais remise au patient et contrôlée en bouche par le prothésiste dentaire, expose ce dernier à des sanctions pénales, officiellement,  au nom de la « santé publique ».  Dans les faits, cette interdiction est purement corporatiste, faisant passé l’intérêt de la « science dentaire »… et de ses acteurs, avant celui des patients, considérant que le prothésiste dentaire est inapte à juger de la pertinence d’effectuer une réparation, ou de renvoyer le patient voir son chirurgien-dentiste. Il est certain que l’horrible spectre de la denturologie est agité au nom de la santé publique également.
Pourtant dans les faits, nous recevons tous dans nos laboratoires, des patients que nous adressent directement nos clients chirurgiens-dentistes de terrain, ceux qui travaillent au quotidien, qui débordés, faute de temps, de disponibilité, en congés ou encore par manque d’intérêts financiers, nous laissant le soin de redonner aux patients leur prothèse et de leur facturer directement notre travail. Certains nous recommandent même d’augmenter nos tarifs afin de ne pas trop souligner la différence de tarification entre laboratoire et cabinet.
Parallèlement, de plus en plus de patients s’adressent directement à nous, prothésistes dentaires, las de perdre leur temps à chercher un chirurgien-dentiste ouvert,  qui ne soit pas en vacances, qui accepte de les recevoir rapidement, de ne pas être privé de leurs appareils un jour ou deux quand ce n’est pas tout un weekend, mais également pour des questions économiques, de nombreux patients n’ayant pas les moyens de payer les honoraires demandés par les praticiens.
Des usages officieux qui si nous étions mieux représentés et défendus pourraient faire changer les textes de loi et permettre de légaliser par la même occasion d’autres pratiques réalisées à la demande de nos clients chirurgiens-dentistes comme la prise de teinte ou modifications esthétiques de prothèses amovibles. Des pratiques officialisées dans nombre de pays de l’UE, mais que certains responsables nationaux de notre profession considèrent comme insignifiantes, et ne sont nullement portées par notre syndicat représentatif. Surprenante attitude alors que les délégations de tâches, au profit des patients, augmentent dans pratiquement toutes les professions liées à la santé.
Mais ceci pourrait évoluer à partir d’avril 2019 avec la nouvelle convention et ses tarifications imposées, notamment sur les réparations, des tarifs qui n’intéresseront pas du tout nos clients chirurgiens-dentistes et qu’ils ne manqueront pas de nous adresser directement.
Jean-Jacques MILLER  SG de l’APD jjmiller@apd-asso.fr

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11 Feb 2019

News 397"Prothèses dentaires Made in France: quelle garantie?"

Sommaire: newsletter 397 du 11 février 2019

- Edito : Prothèses Dentaires "Made in France" Quelle garantie?

- Un nouveau devis: encore?

- Les audioprothésistes contents

- Identifiez les numéros surtaxés

- CFAO au cabinet dentaire : 5 ans de prisons si...

imagepar Pierre-Yves Besse

Edito 397 11 février 2019
Prothèses dentaires ‘’Made in France’’ : Quelle garantie ?
Aucune. Aujourd’hui plus personne n’est dupe et les consommateurs savent bien que l’étiquetage  ‘’Made in France’’ ne signifie plus fabriqué en France à 100 % et qu’il suffit de coller une étiquette sur un col de chemise ou de polir le bandeau métallique d’une CCM pour qu’elle devienne ‘’Made in France’’.
Si l’intention d’Yves Jégo *, porteur politique de cette marque,  était de donner un peu de visibilité aux fabricants français, celle-ci s’est vite heurtée aux réalités économiques d’un marché mondialisé et ses mauvaises pratiques motivées par le seul profit.

Ainsi chaque organisation professionnelle souhaitant bénéficier de l’étiquetage ‘’Made in France’’ détermine elle-même ses critères et pourcentages  de fabrication sur le territoire, laissant 10 %,20 %,30 % ou plus de tolérance de fabrication hors territoire national et la prothèse dentaire ne fait pas exception.
Une tolérance dont les importateurs de prothèses low-cost profitent pour afficher le logo ‘’Made in France ‘’ sur leurs publicités en toute légalité pour le plus grand bonheur des nombreux chirurgiens-dentistes qui ont  fait le choix purement financier de poser ce type de DMSM au détriment de la qualité et de la santé de leurs patients avec l’aval des syndicats dentaires et de l’ONCD qui jugent pourtant ces prothèses importées peu qualitatives, mais qui dans le même temps remplissent leurs revues professionnelles de leurs publicités.
Si les syndicats de chirurgiens-dentistes se plaignent qu’une nouvelle convention  leur est imposée, il faut relativiser, et constater que depuis des années, ils refusent tout changement,  toute transparence sur leurs tarifications, la dissociation des actes prothétiques et  le paiement séparé (comme le propose l’APD et le rapport IGF 2013).Après l’arrêt du règlement arbitral, les chirurgiens-dentistes profitent de la nouvelle convention et des tarifs plafonnés de certaines prothèses pour faire à nouveau pression sur les tarifs de nos laboratoires,  tout en se gardant bien d’avouer qu’en compensation,  de nombreux actes de soins ont été revalorisés, tout en nous précisant qu’ils vont devoir faire appel à des laboratoires d’importations pour s’en sortir.
Que répondent les prothésistes dentaires ?
Sur le plan politique, l’UNPPD est bloquée par les syndicats dentaires  qui s’opposent par principe à toutes ses propositions et initiatives (CQLab). Un état de fait qui a poussé certains d’entre nous, prothésistes dentaires indépendants, à prendre l’initiative de créer des labels valorisant la fabrication française ou régionale comme « France Prothèse Dentaire », « Labeldent » , « Agathe », « Origine France Garantie »… en communiquant directement vers les patients consommateurs et le grand public afin de faire connaître notre métier, nos compétences, nos savoirs- faire, la qualité de nos fabrications et leur conformité avec les Règlementations Européennes,  tout en valorisant  le travail de fabrication française, la sauvegarde des emplois, la conservation de la transmission du savoir, le patriotisme artisanal… et avec pour d’autres, l’aspect législatif et règlementaire mis en avant ou l’attractivité de la régionalisation.
Actuellement les importateurs profitent de réglementations  européennes ou françaises peu contraignantes et du laxisme des pouvoirs publics dans les contrôles et surtout d’une évidente complicité avec tout le secteur de la dentisterie.
Devant cette multitude de labels  cherchant à  valoriser la fabrication française de nos laboratoires et comme l’avaient souhaité les participants lors du débat du Dental Forum 2018,  par défaut, France Prothese Dentaire se propose d’organiser une concertation entre tous les initiateurs de ces labels avant le mois de mai, afin de définir une stratégie de communication grand public nationale efficace pour le deuxième semestre 2019.
Il est urgent d’agir avec tous ceux qui en ont la volonté, notre profession ne peut plus attendre.

Pierre-Yves Besse président de l'APD pybesse@apd-asso.fr  
*Rapport

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04 Feb 2019

NEWS 396" Nous autres, Prothésistes Dentaires"

Sommaire :

- Edito :"Nous autres, prothésistes dentaires"

- Profil du labo type, selon "Technologie Dentaire"

- Notre profession en 2017 ( UNPPD)

- Qualité de vie des équipes dentaires


Edito 396 du 4 février 2019
Nous autres, Prothésistes Dentaires.
Face aux statistiques non fiables des centres de gestions, car étudiés sur trop peu de laboratoires, face à des enquêtes de branches dans lesquelles sont absentes les rémunérations et les heures travaillées, face à des éléments du Ministère des Finances non probantes, la revue Technologie Dentaires, nous a fourni dernièrement, à l’issue d’une enquête très détaillée, des informations qui corroborent le ressenti de nombreux confrères. Dans cet édito, nous nous contenterons de citer quelques extraits de cette importante enquête. D’autres chapitres comportant les éléments de réussite au laboratoire sont certainement autant intéressants. Néanmoins, un pessimisme quant à l’avenir de notre profession est le point commun de la majorité des prothésistes dentaires interrogés.

Extraits :

"... Le + heures
Parmi les critères de manque de réussite, il en est un, auquel souvent on ne pense pas, c’est les “horaires de dingue” et donc le manque de temps libre. Nous nous sommes donc intéressés à ceux qui font plus de 80 heures par semaine. Ils sont 12 % de la profession. En moyenne ils font 84h par semaine, soit 14 heures par jour ....On comprend bien pourquoi ils ne sont que 36 % à ressentir une satisfaction générale (contre 64 % pour l'ensemble de la profession), et pour ces 36 % on se demande bien pour quelle raison... On n’en a pas trouvé. Pour cette population, une seule autre satisfaction est citée par seulement 36 % d’entre eux, l’amour du métier. …Par contre ils sont un peu plus nombreux à exprimer une satisfaction financière, 45 % contre 66 % pour l’ensemble de la profession, ce qui se justifie puisque le salaire moyen de ces “forçats de la prothèse” avoisine les 5000 euros…
Qui gagnent le moins
Contrairement aux analyses que nous avions faites dans la dernière partie où nous présentions le profil de ceux qui se situent en position de réussite, cette fois-ci nous nous sommes penchés sur ceux qui sont en position de faiblesse, victimes de l'évolution technologique, de la concurrence étrangère et autres...:16 % des patrons gagnent moins de 2000 euros par mois dont 2 % sont en dessous de 1000 euros. Nous avons considéré que l’échec sur le plan financier se situait au-dessous de 2000 euros de revenu…. Ce qui saute aux yeux dans cette fiche, outre l’effectif moyen de 2 personnes, c’est la forte présence de femmes, puisqu’elles représentent 30% de ces patrons. Et si l’on regarde les 4 % qui sont au-dessous de 1000 euros par mois, cette proportion passe à 70 %, alors qu’elles ne sont que 15 % sur l’ensemble de la profession. En faisant le calcul dans l’autre sens 30 % des patronnes prothésistes sont dans la tranche des moins de 2000 euros par mois, “être une femme prothésiste... tu sais c’est pas si facile...” On note ensuite le plus faible taux de satisfaction générale avec seulement 51 % et pire encore sur la satisfaction financière avec 21 %, on les comprend !On notera qu’elles sont pour 95 % à être seules au labo (pas d’employés). On constate ensuite que le taux d’équipement numérique est très faible, avec seulement 25 % de ces laboratoires contre 60 % pour l’ensemble de la profession. Il serait temps que l’industrie se penche sur leur cas pour proposer une solution abordable de CAO, vivement “le numérique pour tous”. On notera enfin qu’ils font beaucoup plus d’adjointe que la moyenne.
Que les gros salaires lèvent le doigt
Contrairement aux analyses que nous avions faites dans les deux premières parties, où nous analysions les caractéristiques du patron ou de son entreprise en y cherchant les signes de réussite, cette fois-ci nous avons procédé à l’inverse, en analysant le profil de ceux qui se situent en position de réussite…., il y a de fortes disparités de rémunération. Un peu moins de la moitié des patrons (45 %) gagne moins de 3000 euros et l’autre moitié de 3000 à 6000 et plus, la plus grosse tranche se situant entre 2000 et 3000 euros….Nous avons considéré que la réussite sur le plan financier commençait à 6000 euros, et nous allons donc étudier cette population, 12 % des chefs d’entreprise, pour comprendre qui ils sont… Bien évidemment, il y a des gens seuls qui gagnent très bien leur vie et des grosses structures où le dirigeant se rémunère peu…On constate aussi une corrélation entre l'équipement CAD/CAM et le revenu, mais cette fois-ci ce n’est pas constant, puisque dans les revenus moyens (2000 à 4000 euros) on est parfois plus équipé que dans les revenus moyens-hauts (4000 à 6000 euros). Il existe enfin, aussi, une corrélation entre le revenu et la croissance.
Nous avons donc établi le portrait du patron à haut revenu et de son laboratoire...Ce qui ressort le plus est le niveau d'études générales qui est BAC et BAC+ pour près des deux tiers. De même, le milieu familial d’origine semble compter pour beaucoup, puisque dans des proportions similaires (60 %) leurs parents étaient à leur compte (artisans, commerçants, libéraux...). Ensuite la structure : 7 personnes en moyenne, quasiment tous équipés de scanners et, pour près des deux tiers, de machines. Malgré cela, ils ne font pas tout avec, seulement 50 % de leur production. Ils n’ont qu'une gamme, soit moyenne soit haut de gamme, leurs tarifs sont légèrement supérieurs à la moyenne, mais sans excès. Enfin, comme vous le constaterez, ils connaissent tous une forte croissance puisqu'en moyenne elle est de 8,5 %.
Baisse du chiffre d’affaires
Nous avons voulu connaître le profil de ceux qui, parmi les 31 % de labos en décroissance, affichaient les plus fortes baisses. Dans un premier temps, nous avons analysé les différences qui existaient selon les tranches de 5 %, pour nous focaliser à la fin sur ceux qui faisaient « 20 % et plus » de baisse qui représentent 24 % des "baissiez" et 8 % de la profession.
Comme vous pouvez le voir dans le graphique … il y a une certaine logique entre la taille, la rémunération et le taux de décroissance, les plus fortes baisses étant les labos les plus petits et ayant les plus bas salaires.
Le taux d’équipement en CAO ne semble pas avoir d'impact sur la baisse puisque la tranche 15 à 20 % de baisse est fortement équipée (69 %), peut-être trop vu la taille moyenne de 2 personnes.
Ce qui est le plus frappant pour les laboratoires en baisse de « 20 % et plus, c’est que ce sont eux qui font le nombre d’heures le plus élevé.
Nous avons cherché le facteur qui pouvait expliquer ces baisses importantes et nous nous sommes aperçus que ces labos subissent pour les deux tiers une recrudescence de concurrence étrangère, contre 37 % seulement des labos en hausse, et locale pour 55 % contre 24 % seulement pour les haussiers….."
Fin des extraits
P.s. Ces quelques extraits sont à analyser en relisant l’étude de « Technologie Dentaire » parue dans les 5 derniers numéros, et dans lesquels fourmillent mille détails. Nous y retrouvons des éléments de la disparité de nos conditions d’exercice. Chacun devrait se retrouver dans les analyses que nous propose Alain Guillaume. Faudrait-il aussi que chacun les ait lues attentivement. Nous espérons y revenir avec nos adhérents.Écrivez vos ressentis : contact@apd-asso.fr
JJ Miller Secrétaire Général de l’APD

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28 Jan 2019

News 395 "formation professionelle des Prothésistes"

Sommaire:

- Edito: Formation professionnelle : rêves et réalités

- E. Macron, Ministre, et les Prothésistes Dentaires.

- Top10 des articles APD

- La  loi anti-cadeaux, c'est quoi?

- Fin de l'interdiction de publicité ( cabinet dentaire)

- Cotisations APD

image par Pierre-Yves Besse

 Edito 395-3
Formation professionnelle : rêves et réalités
L’apprentissage des techniques et savoirs a permis à l’humanité d’évoluer du chasseur-cueilleur à l’homme d’aujourd’hui, une évolution résultant de la transmission entre générations de connaissances et de savoir-faire, que chacune a eu à cœur de maîtriser et de faire évoluer.  L’offre de formation s’est diversifiée et multipliée avec les progrès des sciences, des technologies et des professions.
Après la révolution industrielle,  nous vivons aujourd’hui une double révolution, aussi formidable que brutale, celles du numérique et de la mondialisation qui nécessite de notre part des capacités d’adaptation en termes de modes de communication, de fabrication, de commerce, d’échanges et donc de formation.
Nos politiques ne cessent de le marteler,  la formation initiale et la formation continue  de chacun de nous, sont les seuls moyens d’évoluer dans cette nouvelle économie, ceux qui ne l’ont pas réalisé, sont rapidement mis de côté, et ne trouvent plus de travail.
Pour notre profession comme de nombreuses autres, l’offre de formation est divisée en deux filières :
-   Éducation nationale avec un BAC Professionnel et un BTS en prothèse dentaire
-   Artisanale avec le BTM, le BTMS,
Deux filières souhaitées par notre profession que peut couronner le titre par excellence de MOF.
Des titres et des diplômes synonymes de perfection, ambassadeur du savoir –faire  français  comme aiment à le rappeler les politiques. Paradoxalement, le premier d'entre-eux, le président de la République Emmanuel Macron , le même qui ne cesse de nous vanter les vertus  de l’apprentissage et de la qualification professionnelle, le même qui ne cesse de se faire photographier dans les CFA et CMA, entouré de jeunes apprentis et d’artisans, le même qui a fait d’un des nôtres, un Prothésiste Dentaire, son « chargé interministériel au développement de l’apprentissage dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville », s’oppose dans le même temps à la nécessité d’une qualification pour l’installation au nom de la liberté d’entreprendre, principe de base de l’ultralibéralisme, au même titre que le libre- échange.
Un choix peu enclin à nous rassurer sur l’avenir de nos laboratoires et de notre profession, concurrencés par des entreprises non soumises aux mêmes règles  sociales, fiscales et salariales, entrainant un doute chez de nombreux jeunes qui s’interrogent sur l’utilité de cursus de formation et l’obtention de qualifications.
Classée dans l’artisanat, fourre-tout professionnel cosmopolite, dont la représentation nationale (l’U2P) est tout aussi inconnue et invisible du grand public et des politiques. Pourtant la qualification obligatoire pour l’exercice de notre  profession dont les fabrications sont destinées à la santé et bien-être de patients, devrait être une évidence pour tous : classe politique, sécurité sociale, complémentaires maladie et professionnels de santé (bien absents du sujet également)
La méthode Coué politique et médiatique cherchant à nous convaincre d’une embellie économique,  contraste avec la réalité quotidienne de nos entreprises qui fait craindre le pire pour  l’avenir de nos laboratoires.  Un pessimisme, des incertitudes  et un manque de visibilité qui n’incitent pas nos laboratoires  à recruter et former des apprentis. Dans le même temps, les écoles privées et centres de formation n’ont jamais formés autant des prothésistes dentaires, pour quel avenir ?
Il est urgent de nous fédérer autour d’un projet professionnel ambitieux, de parler d’une seule voix (!!!) pour exiger la place qui doit nous revenir au sein du système dentaire français. Il est urgent de faire entendre nos revendications dans les médias et les ministères avec plus de succès qu’hier.
Pierre Yves Besse Président de l’APD pybesse@apd-asso.fr

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21 Jan 2019

News 394 "Heureusement, l'espoir fait vivre"

Sommaire:

 Edito: Heureusement que l'espoir fait vivre...

- Grille des salaires ( 1er janvier 2019)

- La convention dentaire et tarifs

- Le système dentaire nippon

- Les 4 vérités de l'UJCD

 image par Pierre-Yves Besse

Edito 394 (21 janvier 2019)
Heureusement que l’espoir fait vivre……..
Depuis des décennies, tous les représentants de notre profession n’ont, et ne cessent d’alerter les politiques et les gouvernements successifs sur la concurrence déloyale des importations de prothèses dentaires en provenance des pays à bas coûts.
La nouvelle convention dentaire qui sera appliquée dans quelques semaines pourrait favoriser ces importations de mauvaises qualité, comme l’a rappelé Michel Bastide en s’adressant à Me Buzyn, Ministre de la Santé et des Solidarités.
Pour toute réponse, cette dernière lui a assuré qu’elle allait saisir ses services de ce problème de mauvaise qualité dès son retour au ministère, comme si elle découvrait le problème.
En effet, interpellée à plusieurs reprises avec la même question par l’APD  et par notamment des députés à l’Assemblée Nationale, celle-ci a souvent fait ce genre de réponse, bottant en touche ou répondant sur un autre sujet, évitant soigneusement de citer notre profession comme si celle-ci était tabou au ministère de la santé. Pratique courante de son ministère.
Depuis toutes ces années nous n’avons cessé d’alerter les différents ministères sur :
- les risques sanitaires encourus par les porteurs de ces importations de prothèses dentaires low-cost de ces prothèses dentaires low-cost importées de dont les matériaux les composant, n’offrent aucune garantie de qualité, de provenance et de marquage CE comme l’exige la directive européenne encadrant notre profession.
- l’incapacité, l’impossibilité ou encore le manque de volonté des services de l’état d’effectuer des contrôles dans les laboratoires dentaires hors de l’UE.
- l’absence de taxes douanières partielles ou totales sur ces DMSM.
- la concurrence fiscale déloyale des importateurs vis-à-vis de celle des fabricants nationaux.
- la fermeture de nombreuses entreprises françaises et leurs nombreux licenciements dus à la concurrence tarifaire de ces DMSM importés dont les prix bas sont favorisés par l’absence anormale de taxes citées ci-dessus.
Une hypocrisie, un manque d’intérêt ou encore la méconnaissance de la part de nos politiques concernant de notre profession, peut-être dus à la petite taille de nos entreprises, notre manque de visibilité et de militantisme de la part de nos représentant nationaux,  au faible nombre de celles-ci et d’emplois que nous représentons, expliquent que nous ne soyons pas entendus ou digne d’intérêt,font qu'ils ne nous écoutent pas,à l’instar du traitement politique et médiatique il y a quelques années des 5000 licenciements chez Peugeot, alors que dans le même temps notre profession perdait 7000 emplois.  
Pour beaucoup d’entre eux, comme pour une majorité des patients, les prothèses dentaires sont fabriquées par les chirurgiens-dentistes, une idée reçue entretenue par ces derniers.
Même notre Président de la République, Emannuel Macron, lors de son deuxième débat avec les maires réunis à Souillac, a confirmé cette confusion des genres en affirmant avoir demandé aux prothésistes dentaires d’appliquer au plus vite le Reste à charge Zéro.
Tout ceci démontre une fois de plus, que le choix que nous avions fait de 2009 à 2011 d’orienter notre communication vers les patients consommateurs pour nous faire connaitre et faire pression sur les politiques était judicieux, nous faisant regretter que nos successeurs ne l’aient pas compris.
Pierre-Yves Besse Président de l'APD pybesse@apd-asso.fr

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15 Jan 2019

News 393 " les prothèses dentaires turques, comment turquer"

Sommaire :

 - Edito : les prothèses dentaires Turques: comment "turquer"

 - Conseils turcs aux dentistes pour "turquer"

 - La Ministre de la Santé réponds à l'UNPPD

 - Préjudices sexuels en matière dentaire

 - La Mutualité française et le RAC0

 - Actions juridiques de l'UNPPD ( 1973-1997)


image Par Jean-Jacques Miller

 
Edito 392 ( 14 janvier 2019)
Prothèses dentaires Turques : comment "turquer".

Les prothèses dentaires importées de Turquie ont de quoi séduire les dentistes français, comme l’énoncent les conseils donnés aux clients par un fabricant mi-turc-mi-français.
La Turquie et l’UE ont institué une union douanière en 1995. L’accord vise à garantir la libre circulation des produits industriels entre l’UE et la Turquie, en  supprimant les contrôles à l’importation de ces produits aux frontières entre l’UE et la Turquie. Ce pays est membre de l’Espace Economique Européen (EEE).
Le devis dentaire conventionnel de 2012 faisait mention comme origine de fabrication la France, l’UE et hors UE. Revu en 2014, y ont été ajoutés la Suisse et l’EEE. Si les importations de Suisse se réduisent en une tablette de chocolat, il n’en va pas de même concernant la Turquie (Made in Labs, SIVP… et tous les inconnus du bataillon)
Si l’on peut supposer que la législation impose de considérer les prothèses dentaires Turques comme Européennes (à contrario des prothèses chinoises), il n’est pas étonnant que les syndicats dentaires signataires (ou non) de la convention se félicitent de cette mesure, occultant une fois encore, l’origine de fabrication des DMSM. En matière médicale, et nos fabrications le sont, la transparence totale devrait être de mise. Ce n’est pas le cas.
Seuls profitent , les importateurs, la main-œuvre turque, certains dentistes, mais également toutes les revues dentaires, de ces concurrences « exotiques »,mais ce sont bien encore les patients qui sont bernés et nos laboratoires affaiblis....dans l'indifférence !!!
Notre profession souffre et nos laboratoires sont en danger depuis des années ( le nombre des liquidations judiciaires n’a jamais été si nombreux). Tous les  syndicats dentaires laissent faire, l’ADF continue de couvrir les stands d’importations, le gouvernement s’en tape comme jamais, la FEEPD créée par la France est devenue un «machin » de syndicats complètement désunis, les Chambres de Métiers s’occupent de l’Artisanat et leur voix est inaudible. Pourquoi donc l’urgence n’est-elle pas décrétée pour nos laboratoires. Pourquoi encore attendre afin de réunir (pour agir ensemble) tous les prothésistes dentaires pour la grande concertation annoncée après le Dental Forum? Pourquoi n’avons-nous pas de réponse?
En 1997 j’assistais à Bruxelles à l’AG de la FEPPD avec le président de l’UNPPD Claude Pichard. La Turquie présentait sa demande d’adhésion à la fédération européenne. Elle fut soutenue par de nombreux pays, jusqu’à ce que notre Président national demanda le métier de celui qui représentait cette requête. La réponse jeta un froid parmi les participants, et la demande fut rejetée : c’était un chirurgien-dentiste qui représentait les intérêts des prothésistes dentaires turcs.
Puisse cet édito faire ouvrir les yeux à ceux qui veulent œuvrer pour notre profession, hors des certitudes, des conflits d’intérêts ou d’intérêts personnels.
Jean-Jacques MILLER SG de l’APD jjmiller@apd-asso.fr

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09 Jan 2019

News 392 "RGPD, le grand flou"

Sommaire:

- Edito:RGPD, le grand flou

- L'ADF sous le signe des gilets jaunes

- La CNSD prône "l'excellence"....des importations

- Un patient peut-il choisir son prothésiste ?

- Liquidation judiciaire.Importante enchères.

image par Pierre-Yves Besse

Edito 391(08 janvier 2019)

RGPD : le grand flou

La réglementation générale sur la protection des données éditée par l’Union européenne est obligatoire pour toutes les entreprises, laboratoires de prothèses dentaires compris, depuis plus de 6 mois.

Pourtant peu d’entreprises sont en conformité avec cette règlementation,  soit par manque d’informations ou devant la multitude de solutions clef en main plus ou moins sérieuses proposées par de pseudo-spécialistes.

Pour commencer, tous vous vendent une formation plus ou moins longue afin de présenter les objectifs de cette réglementation et de vous vanter leurs solutions, motivés par la manne financière des fonds de formation.

Pour en avoir suivi quelques-unes, j’ai entendu tout et son contraire pour la mise en place de celle-ci dans nos laboratoires et pour finir par la mise en place d’une solution des plus basic.

Outre le fait que nous sommes tenus au secret professionnel, comme toute entreprise, nous ne détenons aucune information confidentielle sur les futurs porteurs de prothèses dentaires pour lesquels nous réalisons ces dernières, contrairement aux chirurgiens-dentistes qui eux connaissent numéro de SS, fiche de renseignements sur les pathologies passées ou actuelles, traitements médicamenteux et contre-indications,  adresse, téléphone, etc  de leurs patients.

Tenus à l’application de la RGPD comme toute entreprise, certains cabinets dentaires ont essayé de coder les noms de leurs patients sur leurs prescriptions, tentatives rapidement abandonnées devant les pertes de temps engendrées lors d’échanges entre cabinet et laboratoire.

En attendant des consignes claires et pratiques de la part de nos organisations professionnelles et de la CNIL, cabinets et laboratoires continuent de communiquer comme par le passé en limitant l’accessibilité à leurs bases de données à quelques personnes seulement.

Pierre-Yves BESSE  président de l’APD  pybesse@apd-asso.fr

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31 Dec 2018

News 391 "Adieu 2018,vive 2019"

Edito : Adieu 2018,vive 2019

 Sommaire:

- Prime exceptionnelle défiscalisée

- Sommaire des prochaines newsletters ADH/APD

 image par Pierre-Yves Besse

Edito 391/ 31 décembre 2018

Adieu 2018, vive 2019
Pour nous prothésistes dentaires,  2018 restera comme une année d’incertitudes et de doutes sur les  reformes du secteur dentaire et leurs conséquences pour notre avenir et celui de nos laboratoires, à l’instar des reformes tous azimuts engagées pour notre pays par nos politiques.
Pour ou contre, trop brutales ou manque de pédagogie pour les uns, insuffisantes ou inadaptées pour les autres, ces réformes ne semblent convenir à personnes.
A qui la faute, au manque de concertations, au manque d’écoute, à la mise à l’écart de certaines personnes concernées ou à un système décisionnaire verticale à sens unique imposant sa vision purement comptable et démagogique, validée par des corps intermédiaires ne représentant qu’eux-mêmes et ne défendant que leur fonction ?  A l’évidence un peu de tout cela.
Après un début d’année ralenti par les grèves des chirurgiens-dentistes, des vacances scolaires de printemps prolongées par les ponts du mois de mai, lui-même débouchant sur une coupe du monde de football des plus passionnante, le tout sous une météo idyllique propice aux juilletistes et aux congés annuels, sous le soleil et la chaleur d’un été indien sans fin, autant de facteurs qui feront de 2018, une année économique pour nos laboratoires à oublier très vite.
Seuls octobre et novembre auront tenu leurs promesses, avant un mois de décembre fortement impacté par le mouvement de protestation des gilets jaunes, un manque à gagner pour notre secteur, que le syndicat national représentatif, l’UNPPD, aura à cœur de défendre afin que nous ne soyons pas les grands oubliés des mesures de soutiens annoncées par le gouvernement.
Toute l’équipe de l’APD, vous souhaite de joyeuses fêtes de fin d’année, en attendant de vous retrouver en 2019 pour une année d’adaptation déterminante pour notre avenir professionnel.

Pierre-Yves BESSE Président de l’APD  pybesse@apd-asso.fr

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17 Dec 2018

News 389 "La défiscalisation des heures supplémentaires"

Edito : La défiscalisation des heures supplémentaires

Sommaire:

 - l'Art dentaire selon Djemal Ibraimi

 - Rappel sur l'Art dentaire"

 - Courriel des lecteurs

image par Pierre-Yves Besse

Edito 389  17 décembre 2018
La défiscalisation les heures supplémentaires : nous le réclamions, les gilets jaunes l’ont obtenue !

 « L’APD l’a rêvé, Sarkozy l’a fait » souligne un membre du bureau de l’UNPPD sur Facebook. Oui, la défiscalisation des heures supplémentaires est bien l’une des propositions de l’APD depuis 2015, comme 12 autres propositions dont certaines sont partagées par l’UNPPD, et nous ne pouvons que nous en réjouir au nom de tous les prothésistes dentaires.
Par expérience, les heures supplémentaires, souvent obligatoires dans notre profession pour des raisons que nous connaissons tous, coutent très très cher à nos entreprises. Les dispositions sur le sujet prises par Emmanuel Macron sont une vraie avancée, car cette fois l’exonération se fait non seulement sur les charges salariales, mais également sur les charges patronales.
 Quant à la possibilité pour les entreprises de verser ou non, une prime de fin d’année, limitée à 1 000 euros, celle-ci concerne les salariés percevant jusqu'à 3 600 euros de salaire net par mois. Les entreprises pourront la distribuer jusqu'au 31 mars.(La somme "ne peut pas se substituer à des dispositions qui existeraient déjà soit dans les contrats de travail des salariés soit dans le cadre d'accords collectifs) Quant à savoir si celle-ci peut être versée en deux fois comme s’interrogeait de Michel Bastide de l’UNPPD, à ce jour, nous ne pouvons que vous invitez à vous rapprocher de vos comptables.
Toutefois avec nos marges de plus en plus réduites, de nombreux laboratoires ne seront pas en mesure de faire bénéficier leurs salariés de cette mesure financière bénéfique pour tous, créant une inégalité entre laboratoires, mais également entre salariés.  Il n’a pas été précisé par ailleurs, si elle devait être versée obligatoirement à tous les salariés d’une même entreprise sans discrimination ou si elle pouvait récompenser les efforts de certains.  Une situation qui perdurera tant que nous n’aurons pas obtenu une séparation du règlement des honoraires d'un côté et de l’autre celle de la facture des prothèses, n’en déplaise à certains d’entre nous et certains représentants syndicaux chirurgiens-dentistes.
Nous avons bien d’autres revendications propres à notre profession en souffrance, qui attendent d’être débattues lors d’une prochaine table ronde annoncée et qu’organisera l’UNPPD dans l’objectif de parler et d’agir ensemble.
Nous constatons, aujourd’hui comme hier, que ni le gouvernement et ni les syndicats dentaires ne semblent vouloir faire un pas vers nos justes revendications.
Nous ne sommes pas des artisans comme les autres, nous sommes des sous-traitants sans visibilité, pénalisés par une  fiscalité sur l’investissement et des importations sauvages qui ne supportent ni taxes ni charges, soumis aux exigences parfois abusives de donneurs d’ordres ignorant tout de notre métier, de ses techniques, de ses difficultés, de ses temps de fabrication et donc de ses coûts, faute d’avoir un jour visité un de nos laboratoires ou de s’être intéressés un minimum à notre métier.
C’est en cela que l’APD propose une autre vision de notre profession, où nous serions acteur à part entière de la filière dentaire et non plus sous-traitant, nous permettant enfin de gérer sainement nos entreprises. Nous en avons assez de discuter avec des interlocuteurs qui nous mènent en bateau depuis des années et qui n’ont aucun intérêt à changer l’ordre des choses.
Si nous pouvons nous réjouir que nos gouvernants se décident enfin à prendre des mesures qui nous permettent d’encourager le travail de nos salariés, faudrait-il encore qu’ils prennent les mesures qui favorisent réellement la fabrication française et la valorisation de celle-ci, à défaut, la situation de nos entreprises et de leurs salariés continuera de se dégrader.
Une très intéressante enquête de « Technologie Dentaire » (réussite au labo 3ème partie) montre que même les patrons de laboratoires les mieux payés sont tous pessimistes pour l’avenir. Dans son prochain numéro, « Technologie Dentaire » analysera la situation des patrons qui gagnent le moins. Sans être devin, les résultats qui seront publiés montreront que les uns et les autres auraient leurs places dans les manifestations de gilets jaunes d’une France qui souffrent.
Pierre-Yves BESSE Président de l’APD  pybesse@apd-asso.fr

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10 Dec 2018

News 388 "Vrai ou faux scandale?"

Edito 10 décembre 2018 : Vrai ou faux scandale?

- Sommaire:

- Défaillance sur les DM

- Scandale"implants files"

- Sinistralité : Déclarations MACSF

- QE : denturologie

- Vidéo séance politique ADF: prothésistes absents


 image Vrai ou faux scandale ?
Une vaste enquête internationale menée par 250 journalistes conforte nos arguments concernant la traçabilité des dispositifs médicaux et leur mise sur le marché, élément essentiel de la matériovigilance chez les fabricants de matériaux, les chirurgiens-dentistes et les prothésistes dentaires qui en sont les principaux acteurs.
Dans le journal Le Monde du 27 novembre 2018 , Mr Ghislain, directeur de l’ANSM, constate le manque d’application des lois, et donc de l’absence totale ou partielle de traçabilité avec tous les acteurs de la filière. Pourtant je l’ai  à plusieurs reprises alerté depuis 2009 lors de rencontres avec l’ANMSM, ou encore récemment évoqué lors de la réunion politique du Dental Forum 2018. Mais il y a une impossibilité de  faire respecter le code de santé publique en ce domaine, faute de moyens, de motivation, de pouvoirs, voire de pressions externes.  Le directeur de l’ANSM constate également « que l’on pourrait imaginer que seulement 10% des incidents sont déclarés »…. « Le nouveau règlement européen de 2017 se contente de demander aux états membres « d’encourager » les médecins à déclarer ».
Si l’enquête met en cause la mise sur le marché de certains DM, imaginez si une même enquête était menée sur nos DMSM. L’enquête menée avec la collaboration de Pierre-Yves Besse du syndicat Normandie et de l’Association Perspectives Dentaires, en collaboration avec la revue « Que Choisir » et pour le magazine « Capital » sur France2 avait démontré des fraudes importantes et tricheries sur les prothèses dentaires importées. La CNSD et l’ADF avaient crié en un scandale (contre les chirurgiens-dentistes) et avaient affirmé vouloir faire des analyses sur la nature des matériaux. Ceci fut du bluff, de peur de trop s’exposer, de découvrir les vérités, et de devoir rendre des comptes. Aujourd’hui la DGCCRF, comme l’a fait l’ANSM affirme que la traçabilité comporte des infractions aux lois existantes, voire des règlementations non satisfaisantes. Faute d’avoir suffisamment de preuves et de moyens, le contrôle sur les prothèses importées ne se fait, que très rarement, et seulement sur justificatif de formulaires remplis….et  en prévenant auparavant des dates de contrôle.
Ce n’est pas en collaborant avec des syndicats dentaires qui ont pendant 30ans ont fait obstacle à toute transparence sur les prothèses dentaires que nous en sortirons, nous prothésistes dentaires grandis. Les revendications de l’UNPPD ne sont nullement appuyées par les syndicats dentaires. Ce triste constat est d’autant plus préjudiciable à toute notre profession, que notre Association qui défend tous nos laboratoires ne semble pas écoutée, et que nos propositions étayées par des solutions ne sont jamais discutées jusqu’à ce jour.
« Cette édition de l’ADF n’aura pas été différente des autres : le mécontentement du mouvement des gilets jaunes n’a pas atteint les chirurgiens-dentistes...* »…ni le mécontentement des prothésistes dentaires pourrait-on ajouter. A la grande différence que nos principales  revendications ne touchent pas les deniers de l’État, mais une certaine morale, une notion de qualité et de compétence. Sommes-nous donc des passéistes sur ces valeurs, ou sommes-nous dépassés par l’immoralité du « commerce dentaire »?
Jean-Jacques Miller Ancien expert auprès de l’AFSSAPS (ANMS)
*Newsletter 194 UNPPD

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03 Dec 2018

News 387 "Autocensure"

Edito : Autocensure

Sommaire:

- Edito : Autocensure

- Exigence de qualification

- S'engager sur la qualification

 

Edito 387/ 03 décembre 2018

imageAutocensure.

Mais nous ne devons pas.

Mais nous ne pouvons pas.

Mais nous n’avons pas le droit.

Mais nous n’avons pas été formés pour cela.

Mais nous n’avons pas les diplômes pour cela.

Mais nous ne sommes pas des professionnels de santé.

 A les écouter, nous ne pouvons et devons être que des artisans fabricants, condamnés à fabriquer des DMSM sur prescription. 

Des propos tellement martelés par les syndicats dentaires, les chirurgiens-dentistes ou encore nos pairs, que la grande majorité d’entre nous, nous interdisons d’imaginer une autre façon de travailler, d’exercer, d’imaginer une autre organisation et hiérarchie du système dentaire,  espérant angoissés avoir encore du travail demain.

 

Un état d’interdits et de résignation inacceptable, à l’origine de la création de l’APD, où nous sommes quelques-uns à réfléchir et à vous proposer des pistes de réflexion pour notre avenir professionnel et à les tester pour vous.

 Ainsi, dans notre édito N°379, alors que tous les laboratoires de France paniquaient en découvrant la nouvelle convention dentaire, nous vous invitions à relever le nez de la cheville, à prendre un peu de recul et regarder la situation autrement en concluant par les propos suivants :  

« ….Pourquoi ce vent de panique dans les laboratoires, allumé et attisé sur les réseaux sociaux par quelques ‘’frustrés de la turbine’’, toujours les mêmes, qui affolent le monde dentaire, diffusent de fausses informations et menacent tel ou tel de boycott si vous avez le malheur de les contredire ou de relever la tête. Demandez-vous pourquoi ils agissent ainsi….»

Pourtant rien n’est inéluctable, ni figé, il nous suffit de le vouloir, évoluer, et  pour cela des lois existent, et nos clients le savent bien. Ne restez pas de simples sous-traitants, devenez des acteurs à part entière de la filière dentaire, capables de maîtriser tous les tenants et aboutissants de celle-ci.

Plus qu’un artisan, devenez un entrepreneur, un entrepreneur libre et entreprenant…..

Pierre-Yves Besse Président de l’APD pybesse@apd-asso.fr

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12 Nov 2018

News 383 "la coupe est pleine"

Edito : la coupe est pleine

 Sommaire:

 - Délais de paiement

 - Rappel sondage APD 2016

 - Exercice illégal... pour un Dentiste

 - Les Chinois viennent aider des Dentistes Français

 - Les importateurs de prothèses se portent de mieux en mieux

 
  imageEdito 383/12 novembre 2018
La coupe est pleine  
De nombreux courriels et témoignages nous arrivent de toute la France, voire des territoires des outre-mer. Un ras le bol, une révolte intérieure faute de ne pouvoir se manifester extérieurement. Toujours les mêmes sujets, les mêmes accusations, les mêmes constats. Tout le monde en prend pour son grade, l’UNPPD, la FPAD, ou encore notre Association, sans oublier les pouvoirs publics.
Après une très intéressante table ronde initiée durant le Dental Forum en avril 2018, où chacun a pu s’exprimer librement, mais où nous n’avons nullement débattu des solutions proposées, quand elles existaient, le président de l’UNPPD  avait suggéré : « une grande réunion de concertation des prothésistes dentaires.. où toutes les sensibilités de notre métier seront invitées à se rassembler, que vous soyez adhérents ou non de l’UNPPD, pour que nous trouvions ensemble les pistes de notre avenir ». Malgré l’urgence à sauver ce qui peut l’être encore de notre profession, celle-ci se fait cruellement attendre.
Ainsi, les propositions des uns et des autres ne sont pas étudiées, débattues, voire modifiées pour constituer une ligne politique ambitieuse pour notre avenir. L’APD est prête et a déjà fait de nombreuses propositions ( c'est sa raison d'exister). Il nous semble logique, dans un souci d’unité que l’UNPPD soit l’entité incarnant notre profession (malgré un déficit d’adhérents) En attendant, les communiqués du syndicat représentatif promotionnant tel ou tel fournisseur , sur l’ADF, ou encore sur le prochain Dental Forum à Montpellier en 2019 pour échanger avec nos confrères Tunisiens, Marocains ou Algériens semble exaspérer plus d’un de nos lecteurs., car on semble donner plus d’importance au business qu’à la politique professionnelle.
De son côté,  la FPAD se satisfait de relayer les communiqués des chirurgiens-dentistes en oubliant que certains dentistes manifestaient  le 3 mars  2017 en faisant semblant de défendre la fabrication française,  les mêmes qui  actuellement sont ‘’chef de rubrique’’ou "rédacteur" dans des revue qui inondent les cabinets dentaires de publicités d’importateurs de prothèses, avec tarifs, non-transparence de fabrication et remises sur des produits vendus à perte. Cela devrait faire réfléchir certains d’entre nous, surtout les adeptes des « bisounours » sur les réseaux sociaux. S’ils ont raison, qu’ils le démontrent.
Si « communiquer» avait été le plus petit  dénominateur commun de tous les intervenants, et même si ce mot implique pour certain communiquer « urbi », et pour d’autre communiquer « orbi », même si l’APD est pour diffuser tous les tarifs des laboratoires d’importation au grand public ( prix d'achat), et d’autre totalement opposé, même si la représailles sont toujours possibles des fournisseurs, des syndicats dentaires, voire de leur clientèle pour les plus courageux, il est plus que jamais important de faire savoir nos difficultés, nos responsabilités, nos légitimes aspirations au service des patients et de nos clients, etc… Communiquer à travers les congrès, les journaux professionnels, ne sert à rien, sauf à une minorité de prothésistes dentaires. Donnez-nous un seul cas où les chirurgiens-dentistes ont réellement défendu nos positions. Ils n’acceptent rien qui ne soient dans leur strict intérêt et dans la continuité de leurs prérogatives, que ce soit dans une règlementation de notre profession, dans la limitation des importations voire des publicités mensongères, dans l’élévation de nos diplômes, dans une certification qualité, etc… La majorité des prothésistes dentaires attendent que nous alertions l’opinion et les médias sur les difficultés de nos laboratoires et sur l’avenir de notre profession. Pourquoi l’UNPPD tarde-t-elle à mettre en application ce qui fut demandé lors du dernier dental forum ? Il serait important de retenir la phrase de Nelson Mandela : « travaillerons ensemble pour soutenir le courage où il y a la peur, pour encourager la négociation là où il y a le conflit, et donner l'espoir là où règne le désespoir ».
Bernard Soumier vice-président de l’APD bsoumier@apd-asso.fr

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05 Nov 2018

News 382 "Je voulais vous informer que je fermais mon laboratoire"

Edito 381 05 nov.2018 :Je voulais vous informer que je fermais mon laboratoire.

 Sommaire:

- Lettre à l'APD et aux prothésistes dentaires

- Retour des bridges collés

- Les petits colis chinois

- Pubs interdites et Pubs autorisées?

- Communiqué de la Mutualité Française ( tarifs)


image

Monsieur le Président de l’APD, et son bureau.
Je voulais vous informer que je fermais mon laboratoire.
Je me suis installée le 1 novembre 1995, je ferme le 1 novembre 2018.
23 années de travail acharné, de sacrifices de stress......

Je ferme, car il n'y a plus chez nous, ou peu,  de dentistes Français (déjà très dur avec nous pour les prix) Nous trouvons des dentistes Roumain, formés en Roumanie.
Mes tarifs déjà peu élevés pour gagner correctement ma vie (CCM 100€/119E,CC 40E....) Ces nouveaux dentistes (certain très douteux et connus de la sécu et de l'ordre des dentistes) me demandent de diviser par 2 mes prix!!!! car eux, ils paient beaucoup moins  leurs prothèses (labo en France :Paris, fabriquées ????? ).
Ce qui est très dur, je me retrouve sans revenu, pas de chômage, un matériel sans beaucoup de valeur...J'ai engraissée le RSI, je me répète, fais des heures et des heures, pour me retrouver avec des très très gros problèmes financiers .Mon métier était  prothésiste, quoi faire  après, pas vraiment de travail dans ma région pour les femmes. Mon fils fait des études dans une grande ville, pas le droit aux bourses, car pas de chômage. Le tunnel est noir et très long..
Notre très beau métier est en mutation, il faut en profiter pour nous faire reconnaitre à notre juste valeur et monter dans le train des décisionnaires pour ne plus subir.
Des idées, des solutions: relever le niveau d’étude :BTS ...en alternance pour commencer , une cohésion entre prothésistes , se faire connaitre du public :expliquer notre métier , nos prix ,nos salaires (qui sont erronés par les journalistes ,les documents).
Je suis extrêmement triste de quitter de cette façon un métier qui me passionnait (je ne suis pas la seule et pas la dernière). Notre passion, notre métier comme il existe aujourd’hui,  va disparaitre (même si les médias disent que c'est  une profession en pleine expansion "RMC"). J’espère qu'il renaitra plus fort, à sa juste valeur, avec une certaine reconnaissance.
Nos chers dentistes s’apercevront que nous étions des binômes lorsque nous aurons disparu.
Je vous remercie pour vos articles et votre présence.
Cordialement
Christine M. Prothésiste Dentaire (52 ans)

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29 Oct 2018

Newsl 381 "Hypocrisie,inconscience...ou les deux"

 

Edito : Hypocrisie,inconscience...ou les deux

Sommaire:

-Je tiens à soutenir Christine

- Angoulême: un dentiste condamné

- Ehpad: les prothésistes dentaires ignorés

- Straumann : ça marche pour eux

- Patient et réalité virtuelle

 

imageEdito 382 05 novembre 2018
Hypocrisie, inconscience … ou les deux.
Je viens de recevoir la suite du dossier spécial de « Technologie Dentaire » concernant les sondages et le vécu des patrons Prothésiste Dentaire que je suis depuis 26 ans. On y apprend des tas de renseignements sur l’activité de nos confrères, des enseignements sur la réussite de certains et des contractions, ce qui semble être l’apanage de mes confrères.
S’il est un exemple que j’aimerais que vous passiez dans vos newsletters, c’est celui de la question posée : souhaiteriez-vous avoir un rôle supplémentaire auprès de patients ?
76 disent non, mais 84% en ont déjà avec la prise de teintes, réglages, cas complexes, etc… parmi les rôles supplémentaires 15% serait pour la denturologie, mais aussi pour des réglages, pour expliquer les prix, pour « étudier les cas » 74% considérant que tout cela étant pour améliorer « l’efficacité » !!!
28% citent l’amour du métier alors qu’ils étaient 63% il y a 17 ans et 83% redoutent l’avenir….
Quant aux heures de travail et les salaires, c’est bien évoqué dans le dossier et très instructif.
Enfin 76% veulent rester des artisans, 13 % des paramédicaux et les autres un peu de tout.
En fait, ce que je voulais signaler c’est que la majorité des prothésistes dentaires ne savent pas ce que signifie « paramédical » et « auxiliaire médical », et pour eux, c’est les relations avec les patients avant tout et pour certains des tarifs imposés. 
En fait, voir le patient concernant un traitement prothétique c’est partager le secret professionnel et être déjà auxiliaire médical que l’on prenne une simple teinte ou effectuer une réparation résine devant le patient, à sa demande ou de celle du praticien. Quant aux tarifs imposés, ils le sont pour nos clients les dentistes depuis les débuts du conventionnement, sans pour cela qu’ils ne s’en soient toujours plaints, loin de là. L’hypocrisie est aussi dans ceux qui pour ne pas fâcher les syndicats dentaires disent qu’ils ont « une salle dans leur laboratoire pour les dentistes pour la prise de teinte » contrairement à ceux qui assument avec un beau fauteuil et des conditions d’accueil des patients adéquates. Le pas d’auxiliaire médical est dès lors franchi.
Si les 3/4 des prothésistes dentaires selon le sondage de « Technologie Dentaire » redoutent l’avenir, ne serait-il pas tout simplement parce qu’ils s’estiment complètement dépendant de leurs clients dentistes et de leurs tarifs avant tout. Dans notre profession, on accepte la dépendance comme une fatalité. Et pourtant, nos capacités professionnelles devraient nous inciter à « imaginer notre profession autrement »comme vous le disiez si bien à l’APD il y a quelques années. Nous manquons simplement de "leader" dans notre profession, avec une véritable vision de l'avenir.Il est préférable de savoir où l'on veut aller pour avoir une chance d'être au rendez-vous.
Continuez à nous informer sans publicités surtout.
Jean-Claude R.
Prothésiste Dentaire maitre artisan diplômé

 

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22 Oct 2018

News 380 "Délégation de tâches"

Edito : Délégation de tâches

Sommaire:

 - QE prothèses dentaires d'importation

 - Démographie et dentisterie

-  Sécurité de vos données

  image
Edito 380/ 22octobre 2018
Délégation de tâches
Le président du SNOF (syndicat des ophtalmologistes de France) rappelle que les opticiens peuvent actuellement renouveler les lunettes avec une ordonnance médicale, pendant 3 à 5 ans suivant l’âge du porteur. Une solution « qui permet de faire pas mal de choses, mais qui est mal connu et c’est ça qu’il faut développer ». … Les opticiens « sont dans un circuit de vente et ce n’est pas le rôle d’un agent commercial de faire de la médecine. Cela pose un problème de conflit entre la prescription et la vente puisque l’opticien a intérêt à renouveler les équipements optiques. »
Pouvons-nous comparer la profession de chirurgien-dentiste et celle d’ophtalmologiste ? Si toutes les deux opèrent dans le domaine médical, l’une tire ses revenus uniquement des soins, et l’autre principalement d’un handicap nécessitant la pose de prothèses dentaires. De fait également, comme le rappelle le président du SNOF : « il y a conflit d’intérêts entre prescription et vente » (rappelons que ce sont les syndicats dentaires qui ont refusé le terme prix d’achat sur les devis dentaire, pour le remplacer par prix de vente)
Si la démographie des ophtalmologistes est catastrophique, celle des chirurgiens-dentistes n’en est pas moins alarmante dans certains départements et la venue d’un tiers de ressortissants de pays étrangers (principalement de l’UE) ces dernières années, explique un peu cela.
Si l’opticien est désormais mis en avant, à condition d’acquérir une formation plus médicale principalement pour des dépistages de l’acuité visuelle, c’est que les syndicats médicaux sont conscients que les ophtalmologistes doivent consacrer plus de temps à des actes à plus forte valeur médical, au regard également du rapport de la Cour des comptes*.
L’APD non seulement prêche pour que des délégations de taches soient données aux prothésistes dentaires qualifiés, et également que les conflits d’intérêts au cabinet dentaire soient sanctionnés, c’est-à-dire l’interdiction pure et simple de la fabrication des prothèses dentaires dans un cabinet médical, et par un personnel non habilité à le faire.
Le pouvoir politique doit faire respecter les lois,  et les parlementaires voter des lois qui correspondent à l’évolution de la médecine et de la compétence des auxiliaires médicaux capables d’aider les praticiens au mieux de l’intérêt des patients. C’est ce que constamment les différents rapports de la Cour des comptes et de l’autorité de la concurrence ont écrit depuis des années concernant le domaine dentaire. Il est dommage que le statut des assistants dentaires ou celui un jour des hygiénistes se fassent sous la contrainte. Il en sera de même pour l’évolution de notre profession lorsque cesseront l’attribution de toutes les prérogatives aux chirurgiens-dentistes, que les codes déontologiques des médecins et des chirurgiens-dentistes seront unifiés, que nos compétences soient reconnues, entérinées.Les transformations des différents métiers de l’œil et de l’optique, au service des patients, nous montrent l’un des exemples à suivre.
JJ Miller Secrétaire Général de  l’APD

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15 Oct 2018

News 379 "Demain on rase "gratis"

 Edito : "Demain on rase "gratis"

 Sommaire:

-Dentistes et Dentexia

- le low-cost que les dentistes aiment

-160 lettres pour vos litiges


Edito 379/15 octobre 2018

 imageDemain, on rase ‘’gratis’’

Certains s’y préparent, d’autres ont déjà franchis le pas avec des tarifs ridiculement bas et cela pose une question : POURQUOI ?

La nouvelle convention dentaire a pour objectif de maitriser et d’unifier les honoraires des praticiens sur les prothèses en contrepartie d’une hausse des soins conservateurs.

Contrairement au discours officiel,les 3/4 des chirurgiens-dentistes sont gagnants à tout point de vue. Certains vont même en profiter pour relever leurs tarifs de prothèse. Quant au panier 1 avec reste à charge 0, offre pour les primo-accédants qui jusqu’à présent ne se faisaient pas soigner faute de moyens financiers, ces derniers sont de nouveaux patients, au même titre que les cmu, il y a quelques années, que les praticiens surbookés traiteront de la même façon.

Alors pourquoi ce vent de panique dans les laboratoires, insufflé sur les réseaux sociaux par quelques ‘’frustrés de la turbine’’, toujours les mêmes, qui affolent le monde dentaire, diffusent de fausses informations et menacent tel ou tel de boycott si vous avez le malheur de les contredire ou de sortir du troupeau. Demandez-vous pourquoi ils agissent ainsi, quel est leur objectif et dites-vous bien que le temps qu’ils passent derrière leurs écrans, c’est autant de temps qu’ils ne passent pas à travailler et donc gagner de l’argent. Ils veulent nous faire baisser nos prix encore et encore, aujourd’hui la CCM ou CC ZR est proposée par certains aux alentours de 70 euros, pourquoi pas demain à 40, 20 , 10 ?

Demandez-vous pourquoi les syndicats dentaires exercent une telle pression et sont si agressifs ? Une seule raison, la peur de l’évolution de leur profession dans un monde médical en pleine révolution. Notre profession est habituée aux révolutions technologiques tous les 10 ans, aujourd’hui encore avec le numérique, mais elle doit et peut évoluer dans ses domaines de compétences. Depuis 15 ans les pratiques et conditions d’exercices des chirurgiens-dentistes évoluent.Il faut en profiter, débarrassés de nos complexes, et nous emparer de nombreux outils juridiques à notre disposition pour évoluer et maitriser enfin notre avenir. Certains l’ont fait, d’autres le font aujourd’hui alors pourquoi pas vous demain ?

L’APD est force de propositions, de réflexions et d’informations pour que vous ayez toujours une longueur d’avance. A vous de vous en servir pour forger votre avenir.…..

Claude Message trésorier APD  cmessage@apd-asso.fr

P.S. : Nous constatons actuellement une recrudescence des redressements et « liquidations judiciaires » dans notre secteur d’activité, et pas seulement dans de petits laboratoires.

 

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01 Oct 2018

News 378 "Prise de teinte et prise de tête"

 Edito 378/1 octobre 2018: Prise de teinte et prise de tête

 Sommaire:

 - Aligneurs dentaires fabriqués en Chine

 - Plafonnement: des prothésistes dentaires réagissent

 - Dossier Spécial : Technologie Dentaire

 

imageÉdito 378
Prise de teinte : pas de réclamation possible pour les patients...

Certains patients exigeants, voire pointilleux seraient finalement que des insatisfaits chroniques relevant plus de la psychiatrie que du dentaire, voire pathologiques.
C’est la conclusion à tirer à la lecture de l’article (voir pièce jointe, l’information dentaire 26/27 du 4 juillet 2018) mais ce texte est plus corporatiste qu’il n’y parait.  Pour l’auteur, la prise de teinte  est de sa seule compétence et ne pourrait être en aucun cas déléguée à un tiers, sous -entendu le fabricant prothésiste dentaire, que l’auteur prend grand soin de ne jamais évoquer. 
À moins que ce praticien fabrique ses propres prothèses à l’aide d’une usineuse, ceci expliquerait peut-être cela, en l’état actuel des technologies disponibles…..Mais ce n’est pas indiqué.
L’auteur, tout au long de son article s’emploie à démontrer que l’art dentaire est difficile et qu’il faut relativiser la teinte, celle-ci n’étant pas un soin vital et donc secondaire.
Ce qui pose la question : combien de dents à la teinte plus qu’approximative, sont posées chaque année en France ?

Nous pouvons de notre côté, conclure que le praticien, dans “son entière responsabilité déontologique”, ne soit pas le plus compétent, vu qu’il ne fabrique rien.
En attendant la prise de teinte numérique sans défauts et la technologie de fabrication robotisée soient totalement au point,  il serait bon de faire reconnaitre que la personne la plus qualifiée pour la prise de teinte est bien le prothésiste dentaire qui fabrique la dent, avec son expérience et ses compétences et comme l’ont compris une très grande majorité de praticiens qui depuis des décennies nous adressent leurs patients au laboratoire afin que nous le fassions nous-mêmes.
À moins que le dentiste, au regard du fond juridique de cet article, prenne l’entière responsabilité de la teinte finale, vis-à-vis de son patient, et donc qu’il paie tout changement ou correction de teinte au temps passé.
Pour les autres, il serait temps que tous les prothésistes dentaires, soient rémunérés pour la prise de teinte que nous faisons au quotidien et les frais inhérents comme les déplacements et temps passés. 
La vision de nos littérateurs, professeurs de facs ou instances ordinales sur le sujet est déontologique, voire corporatiste, avant tout. Il en va heureusement tout autrement dans la pratique journalière de collaboration entre praticiens et prothésiste dentaire dans l’intérêt des patients.
La demande de reconnaissance de certaines tâches n’a pas pour objectifs de prendre des parts de marché aux praticiens, mais simplement de légaliser certaines prestations que nous réalisons à la demande des chirurgiens-dentistes et qui nous font encourir des sanctions pour exercice illégal de la médecine.
Tout comme les réparations résine, les protèges dents, les essayages esthétiques et autres « délégations de tâche » pratiqués en bouche sans prescription par la majorité des laboratoires, il serait important que cesse cette hypocrisie sans nom.
Le droit suit le monde réel, mais ne le précède pas. Il serait temps de le comprendre.
Pierre-Yves Besse Président de l’APD   pybesse@apd-asso.fr

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19 Sep 2018

News 377 "La négociation"

Edito : La négociation

Sommaire:

-Pascal Steichen mis en examen

-Dentexia

-Philippe Veran ( Biotech)

-La convention dentaire, précisions

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Edito 377
La négociation
L’art de négocier doit répondre à des critères afin d’obtenir le minimum de résultats que l’on souhaite obtenir.
On ne vient pas à la table des négociations les mains vides. Dans le domaine syndical, l’expérience, la conviction, la connaissance des dossiers et de la qualité des intervenants sont fortement nécessaires.
On doit negocier après avoir eu l’aval des instances représentatives (départementales, régionales, nationales, etc…) suivant  le degré de syndicalisation. Il nous semble évident que dans l’artisanat où le nombre de syndiqués est moindre que dans les professions libérales, un certain aval de la « base » est important voire indispensable. Nous estimons, quant à nous, être un interlocuteur « recevable ».

Définir des objectifs très ambitieux est primordial, sinon, nous n’aurons rien à lâcher, donc peu à obtenir.
Définir des projets, construire des argumentaires, soupeser leur faisabilité au regard des lois écrites, voire non appliquées, et bien sûr à écrire a toujours été la ligne de conduite de l’APD : que ce soit dans le projet de dento-prothésiste afin de « dégager du temps médical »( Michel Cavaillez 2011) et de mettre le prothésiste dentaire devant ses capacités professionnelles et au service du patient, que ce soit dans le paiement de la facture directement par le patient, dans un système sécurisé, informatisé, et surtout peu chronophage, et autres "services" prothétiques de notre compétence.
Nous n’avons peut-être pas raison, peu importe. L’important c’est de savoir pourquoi. Ce n’est pas une question de personne, mais d’objectif à atteindre.
Réfléchir, comprendre, écouter et proposer des solutions aux problèmes que nous rencontrons est le principal but des statuts de l’APD. Comme vous le comprenez, nous ne sommes pas les négociateurs de notre profession. Nous pensons qu’il faut faire le moins de concessions possible, et attribuer les échecs aux vrais responsables.

Nous ne nous faisons pas d’illusion sur l’obtention de toutes nos revendications, tant les obstacles sont nombreux, néanmoins trop de frustrations et un pessimisme ambiant trop ancien, trop pérenne, doivent laisser la place à l’avenir que nous désirons et non pas que nous subissons. C’est bien là l’espoir que nous avait donné la table ronde politique du Dental Forum. Devrait-on en rester là ?
Jean-Jacques Miller SG de l'APD  jjmiller@apd-asso.fr

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17 Sep 2018

News 376 "Soyons logiques"

-Edito : Soyons logiques

-Concertation nationale des prothésistes dentaires

- Pas de sujets tabous

- Les artisans méprisés


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Edito 376   Soyons logiques
L’UNPPD dans une précédente newsletter annonçait, après le succès de la table ronde politique du dental forum, « proposer une grande réunion de concertation des prothésistes dentaires où toutes les sensibilités de notre métier seront invitées à se rassembler, que vous soyez adhérents ou non de l’UNPPD, pour que nous trouvions ensemble les pistes de notre avenir ».
Fort de la parole de son Président, nous proposons de mettre à l’ordre du jour de cette réunion, les questions posées dans le dernier sondage qu’a réalisé le syndicat, et comment parvenir à donner satisfaction à tous ceux qui avaient répondu au questionnaire, qui contient bien des éléments mentionnés dans les 13 propositions de l’APD. Les sondages effectués dans notre profession sont sujets à caution, et comme tout sondage, tout dépend des questions posées et de leur forme, et de ceux les poses.

C’est pour cela qu’une réunion plénière s’impose, et que rien ne doit être gravé dans un marbre inexistant.
Notre profession doit s’adapter à la révolution numérique qui s’impose dans le secteur dentaire. S’adapter aux techniques, mais à toute forme de gestion informatisée propre à assurer notre indépendance de gestion, et non à la dépendance d’une autre profession, fut-elle complémentaire.
Mettre les gens face à leur responsabilité est une belle image. Nous n’en disions pas plus dans notre dernière newsletter.
Jean-Jacques Miller SG de l’APD


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10 Sep 2018

News 375 "S’adapter à quoi ?"

S’adapter à quoi ?

Sommaire :

 -Fabrication modèle 3D à faible coût

 - Fin du numerus clausus

 -L'épargne retraite supplémentaire


image Edito 373  S’adapter à quoi ?
Quand dans sa newsletter(N°185 du 17 juillet 2018),  l’UNPPD annonce participer au groupe “Exigence esthétique et thérapeutique”, aux côtés de la CNSD et de l’UD « pour affiner les termes de cette convention »,  « faire évoluer les libellés des actes afin que la qualité et le savoir-faire du prothésiste dentaire soient reconnus » ou encore « pour que l’ensemble des laboratoires français puisse continuer à exercer en étroite coopération avec les chirurgiens-dentistes, et ceci en toute transparence », nous avons toutefois une certaine inquiétude quand nous lisons que :
« Les prothésistes dentaires devront, au fur et à mesure de l’entrée en vigueur de cette nouvelle convention, adapter leur fabrication afin de mieux répondre aux attentes des praticiens, en adéquation avec les textes conventionnels et la nomenclature des actes et prothèses correspondantes ».
Qu’entend l’auteur par « adapter leur fabrication » ?
Une couronne métallique est une couronne métallique et une céramique sur armature métallique, une céramique sur armature céramique.
Nos fabrications doivent répondre à des critères incontournables, dans les cas présents, ajustage, points de contact, occlusion, morphologie et teinte pour la céramique et nous ne voyons pas sur lequel de ces critères pourrions déroger pour nous adapter !
Qu’entend l’UNPPD par « adapter leur fabrication » et l’adapter à quoi ?
Aux tarifs imposés par la convention ? , L’UNPPD nous demanderait-elle de baisser nos tarifs pour maintenir les marges des chirurgiens-dentistes ou encore de baisser notre qualité de travail ou d'utiliser des matériaux bas de gamme pour pouvoir proposer des tarifs toujours plus bas, afin de toujours permettre aux chirurgiens-dentistes de conserver leurs marges. A ce jour aucune information n’a été communiquée sur le contenu de ces réunions par l'UNPPD,mais les termes utilisés dans la newsletter de juillet nous inquiètent fortement et si tel est le cas, nous nous éloignons du but de cette réforme.
L’UNPPD avait annoncée une grande réunion en septembre avec tous les acteurs de la profession dans la continuité de celle du Dental Forum,  adhérents ou non de l’UNPPD,  afin de trouver ensemble les pistes de notre avenir, non seulement nous aurions aimé qu’elle se déroule avant et non après les séances du groupe "exigence esthétique et thérapeutique, mais sans aucune nouvelle de l'UNPPD à ce jour, nous doutons fortement qu’elle ait lieu.

Dommage,L'UNPPD aurait pu afficher une véritable image de syndicat représentatif, soucieuse des attentes de sa base et des 80 % de prothésistes dentaires non adhérents, et couper court aux nombreuses critiques sur ses choix unilatéraux.
JJ Miller Secrétaire Général de l’APD jjmiller@apd-asso.fr


Rappel :L’UNPPD participe au groupe “Exigence esthétique et thérapeutique”, aux côtés de la CNSD et de l’UD.
Ce groupe de travail a pour objectif de déterminer ce qui pourrait caractériser des exigences esthétiques et thérapeutiques particulières de patients nécessitant une charge de travail et un coût supplémentaires pour le chirurgien-dentiste.
Intervenants : Les syndicats signataires, des experts désignés conjointement représentant les chirurgiens-dentistes et les prothésistes.

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05 Sep 2018

News 374 " Près de 400 éditos en 13 années"

Edito : Près de 400 éditos en 13 années

Sommaire

- Edito : Près de 400 éditos en 13 années.

-Autonomie des Hygiéniste au Québec


image Edito 374 : Près de 400 éditos en 12 années.

Décembre 2005, notre premier édito.

Les éditos de l’APD sont des articles d’opinion qui se rapportent le plus souvent à une question d’actualité, ou servent à mettre en valeur un dossier que nous publions ou analysons.
Afin de faire le plus preuve d’objectivité, voire de neutralité nous avons toujours refusé d’accepter toute publicité et si nous avons parfois évoqué le fait de nous inscrire en tant que syndicat professionnel, nous avons estimé que cela ne changerait rien actuellement au regard des règles considérant l’UNPPD comme seule représentativité de notre profession. (adhésion à une fédération entre autres…)
Par honnêteté intellectuelle, vis-à-vis de nous-mêmes et de nos lecteurs, nous avons toujours essayé de nous documenter suffisamment, quand l’information existait avant de travailler sur nos arguments. On ne fonde pas une opinion sans ce travail.
Nous n’avons jamais cherché à caresser les prothésistes dentaires dans le sens du poil, sachant que la majorité de nos lecteurs soutiennent plutôt la vérité que des affirmations non fondées, loin de tout ce que propagent les réseaux sociaux comme certitudes, fausses affirmations, contentement de soi-même, et des « je t’aime moi non plus ». Nous déplorons à ce sujet que certains prothésistes dentaires soient plus sensibles à passer des heures sur Facebook ou Twitter, sans se donner la peine de lire nos newsletters. Dès lors, notre profession ne semblerait les intéresser qu’entre eux.
Si certains prothésistes dentaires se sont sentis attaqués par nos propos, car nous n’avons épargné personne en 13 ans, ce n’était pas à titre personnel, ni professionnel, mais au regard des actions, des idées, des fausses informations qu’ils diffusaient. Ce fut de même des syndicats dentaires que nous n’avons jamais confondus avec le cabinet dentaire, non pas pour épargner telle ou telle attitude personnelle (même si sur beaucoup de sujets cela devenait une attitude générale) mais parce que ce sont bien les syndicats dentaires qui sont les représentants des chirurgiens-dentistes et qui agissent en leur nom. Les CCDELI et autre Think Tank n’étant nullement représentatifs ne fédérant qu’eux-mêmes, ne se soucient pas plus de notre profession dont ils utilisent parfois quelques professionnels pour défendre leurs seuls intérêts… et vice-versa.
Un édito, c’est souvent des heures de travail consistant à réajuster, peaufiner, modifier, corriger, épurer, effacer...recommencer si nécessaire, voire  changer de sujet faute de consensus ou de critiques.
Si l' édito fige par l’écriture nos opinions d’un moment, le monde est en changement permanent et certains de nos articles peuvent devenir obsolètes. Néanmoins, lAssociation Perspectives Dentaires n’a pas à s’adapter en permanence au bon vouloir et aux pressions des uns et des autres. C’est dans cet esprit que nous continuerons à vous informer, à vous donner notre avis et à formuler nos propositions, dans l’intérêt des prothésistes dentaires et de la pérennité de notre profession.
Pierre-Yves Besse Président de l’APD  pybesse@apd-asso.fr

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03 Sep 2018

News 373 "Qu'ont-ils à cacher ?"

Edito 373 : "Qu'ont-ils à cacher ?"

- Sommaire :

- La nouvelle convention dentaire promulguée

- La désocialisation des heures supplémentaires

- Un mauvais low-cost

- la dent cafteuse


image Edito 373

 

Qu’ont-ils à cacher ?

Depuis 30ans, les syndicats dentaires font de l’obstruction en matière de matériovigilance et de de transparence à destination des patients, pourquoi ?
Pour mémoire, Le 1er janvier 1988 l’UNPPD créait l’EMC, (l’Euro Mémo Carte)
Cette carte délivrait la nature exacte de la prothèse dentaire et de ses composants. L’EMC était communiquée par le prothésiste dentaire au chirurgien-dentiste qui la remettait au patient. C’était en plus la garantie d’origine d’une prothèse dentaire Made in France.
En avril 1988, L’UFC Que Choisir recommandait la carte EMC  en incitant les dentistes, les prothésistes dentaires et les patients à l’utiliser.
En octobre 1988 Michel Degrange, professeur, chercheur et futur doyen de la faculté de chirurgie dentaire de Montrouge déclarait souscrire entièrement favorablement à l’EMC et il  en donnait les raisons.
En novembre 1988« le quotidien du médecin » reconnaissait sa nécessaire utilité pour éviter les incompatibilités d’alliages dentaires
En janvier 1995, Madame Simone Veil Ministre des affaires sociales déclare que l’EMC est « une heureuse initiative qui pourrait être exploitée dans le réseau de la matériovigilance, car elle répond à un besoin actuel, à condition qu’il y ait un consensus entre les partenaires ».
En février 1995 Jean Michel Krischer, Président de l’UJCD  négociait avec l’UNPPD afin de rendre obligatoire la délivrance de la carte EMC.
Cela lui coutera son poste quelques mois plus tard.
En avril 1996 la Fédération Européenne des Prothésistes Dentaires (FEPPD) par un vote unanime a demandé que l’EMC soit fournie aux praticiens de tous les pays de l’UE.
Lors du dernier Dental Forum 2018,  nous avons pu constater que certains reprenaient localement le principe de l’EMC, sous d’autres noms.

Nous aurons dû attendre 30 ans pour que soit enfin inscrit dans la loi française, l’obligation de délivrer au patient la traçabilité de sa prothèse dentaire.
Cela démontre que le syndicalisme est une affaire de persévérance et d’action sur le long terme, dont les fruits ne sont pas toujours récoltés par ceux qui les ont semés, contrairement aux affirmations de certains néo-syndicalistes du net.
Espérons que les services de l’état seront plus attentifs au respect de cette loi et moins laxistes comme ils ont pu l’être avec les devis non conformes que délivrent une large majorité des chirurgiens- dentistes,  comme l’a démontré une récente enquête de la DGCCRF.

Cette nouvelle obligation faite aux chirurgiens-dentistes démontre qu’une fois de plus les Prothésistes Dentaires étaient novateurs dans l’intérêt général des patients, contrairement aux chirurgiens-dentistes qui s’y opposent depuis 30 ans.
 Un triste constat qui ne fait pas honneur à certains professionnels de santé.

JJ Miller SG de l’APD jjmiller@apd-asso.fr


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30 Jul 2018

News 372 "En toute transparence"

Edito 372: "En toute transparence"

Sommaire :

- Edito:En toute transparence

- L'entourloupe et le patient abusé

- Cela ne va pas plaire aux dentistes

- Le certificat de conformité et le patient

- La fabrication par CFAO , c'est le labo

- L'APD vous aide à décrypter la convention

 

image Edito 372
En toute transparence.
L’APD a formulé 13 propositions qui évoluent au fil des ans, certaines ayant partiellement abouti. Notre transparence à nous, c’est de formuler des suggestions par rapport aux lois existantes, à celles qu’il faudrait changer, non seulement en fonction de ce qui est bon pour les laboratoires, mais en fonction de ce qui serait souhaitable pour les patients.
Quant aux chirurgiens-dentistes, nos relations restent très particulières, non seulement parce qu’ils sont nos clients exclusifs, mais  parce que nous sommes les seuls dans le secteur des dispositifs médicaux à n’avoir ni obligation de marquage CE , ni obligation de diplôme, mais également les seuls à subir la non-séparation des actes ( cliniques et prothétiques) avec les conséquences que cela implique, comme nous pouvons le voir actuellement avec "l’adaptation de nos fabrications et de nos tarifs en fonction des honoraires des praticiens".
À partir de ces réflexions, nous avons étudié nos propositions pour qu’elles n’interfèrent en rien, ni dans leurs honoraires, ni dans la finalité d’offrir aux patients le meilleur service et la meilleure qualité. Néanmoins personne ne pourra empêcher un chirurgien-dentiste d’affirmer que nous entravons leurs prérogatives, ni empêcher un prothésiste dentaire de dire que « nous crachons sur les dentistes », voire d’affirmer que nous nous occupons d’affaires qui concernent seulement les relations entre dentistes et patient. C’est leur droit, mais refuser d’aborder les sujets ou d’en discuter, n’est que position personnelle, vouée à l’immobilisme d’un système que chacun reconnait comme obsolète.
L’APD est libre. Libre de penser, libre d’écrire et de ne pas changer d’avis en fonction de nos interlocuteursNous avons toujours été disponibles, pour tous les dialogues, tous les forums, toutes les réunions professionnelles pour expliquer et discuter de tous les sujets concernant notre profession, et avec qui que ce soit. La table ronde, très réussie, du Dental Forum 2018 ( A revoir : https://www.youtube.com/watch?v=cu_QZJgRDWA) a montré que nous pensions plus à notre profession que ne le furent les invités des années précédentes, et c’est tant mieux. Vos soutiens sont aussi notre satisfaction. Merci et bonnes vacances à tous.
Pierre-Yves Besse Président de l’APD
pybesse@apd-asso.fr

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23 Jul 2018

News 371 "Naïveté ou servitude"

Edito 371 : Naïveté ou servitude

   Sommaire

  - Edito : "naïveté ou servitude"

 - Arnaque au "prix de vente du DMSM"

 -  la France qui gagne

 image

Edito 371

"L’histoire est un éternel recommencement, qu’autorise la naïveté ou la servitude".

Rappelez-vous, il y a 4 ans, nous pouvions lire dans le FIGARO* :

« L'Union nationale patronale des prothésistes dentaires (UNPPD) a apporté son soutien mercredi à la proposition du ministre de l'Economie Emmanuel Macron de demander aux praticiens d'inscrire le prix d'achat des prothèses sur les devis des patients ».*

Une proposition du ministre et un soutien de l’UNPPD qui firent réagir les syndicats dentaires, tel Franck Amoyel **, Chirurgien-dentiste qui écrivait:

« C’est en fait un faux débat que lance Emmanuel Macron, qui cache la volonté de relancer les prothèses made in France sous la pression du lobby des prothésistes dentaires français. Car actuellement, environ 20 % des cabinets dentaires s’approvisionnent en prothèses à l’étranger, car elles sont moins chères. Ce qui crée un manque à gagner pour les prothésistes français. C’est une pression exercée par les syndicats de prothésistes vu que leur marché est attaqué. (Ndlr: et alors, c'est leurs rôle, non?)
 Finalement, ce sera juste pour savoir si le patient a une prothèse française ou étrangère. Et ce débat n’a pas lieu d’être. Le dentiste le dit à son patient si la prothèse est moins chère, car produite à l’étranger. (Ndlr: à qui faire croire cela à part quelques politicards)

Et, est-ce que le patient demandera absolument une prothèse française comme Macron le souhaiterait ? Eh bien non, il choisira une prothèse étrangère, car elle sera moins chère."

De son côté, l’UJCD en 2010 se fendait d’un communiqué de presse d’une rare mauvaise foi ou d'un réalisme confondant:
"La loi s’impose, mais elle ne peut s’appliquer dans nos cabinets : pour les dispositifs médicaux sur mesure, le prix d'achat ne peut pas être communiqué « avant l'exécution d'un acte », car au stade du devis… nous ne l'avons pas acheté ! Nous ne connaissons pas le montant exact de la facture correspondant à l’ensemble des prestations du laboratoire de prothèse, puisque ces derniers ne sont pas soumis à une obligation de devis pour la fabrication des dispositifs médicaux sur mesure. Il n'est pas non plus envisageable de donner un prix moyen, car, s'agissant d'une information préalable, toute modification lors de la réalisation pourrait être à l’origine d'une contestation du patient ou des inspecteurs chargés du contrôle. D'autre part, en cas d'utilisation de métaux précieux, le poids de l'alliage nécessaire n'est pas connu avant la réalisation. Les cabinets dentaires qui intègrent un laboratoire de prothèse en leur sein et emploient des techniciens salariés ne peuvent faire état d'un prix d'achat des dispositifs médicaux sur mesure… Que doit indiquer le praticien qui a recours à la CFAO ?

Et l’ONCD de surenchérir:
Les syndicats dentaires (CNSD, UJCD, FSDL), reçus en mars dernier (2010) à la DGCCRF à Bercy, se sont ouverts de l’impossibilité pour les chirurgiens-dentistes d’appliquer concrètement cette obligation d’information. Bien que, sur le principe, l’ordonnance a un effet immédiat, des discussions sur l’applicabilité de l’ordonnance sont en cours."

Se déclarant ouvertement au-dessus des lois, les Chirurgiens-dentistes n’étaient pas à un argument ou propos ridicules pour faire modifier la loi HPST, obtenant le remplacement du « prix d’achat », par le « prix de vente » affirmant délivrer ainsi au patient une information plus précise.

La réalité est tout autre et nous le savons tous, le seul but de cette opacité recherchée est de masquer les abus tarifaires de certains ou la cupidité d’autres, en fait des bénéfices commerciaux et rien d’autre.

Un retour en arrière qui révélera des différences de point de vue à la tête de l’UNPPD entre son Président et l’organisateur du Dental Forum, ce dernier affirmant que « l’UNPPD serait revenu dans le rang en cessant de revendiquer la transparence tarifaire » ou encore lors de la réunion politique du Dental Forum 2018, balayant d’un revers de main toutes propositions novatrices pour notre profession  au prétexte que tout était gravé dans le marbre et que donc rien ne pouvait changer. Des propos choquants pour tous les prothésistes dentaires qui œuvrent pour faire évoluer notre profession,  de la part d’un représentant national censé défendre les parts de marché et les intérêts des prothésistes dentaires français.

Des divergences inquiétantes alors que commencent les premières réunions du groupe “Exigence esthétique et thérapeutique”, où l’UNPPD devrait nous représenter face à la CNSD et de l’UD.

Dans un prochain article, nous vous donnerons "l’équation" pour déterminer le prix d’achat de la prothèse par rapport au prix de vente marqué sur le devis du dentiste.

 Quelques sondages nous ont permis de constater des calculs de charges de structures complètement aberrants, modifiant totalement l’information du patient.Il faut le savoir et l'important serait de le faire savoir.(voir schéma ci-dessous).

 Certains diront ce n’est pas notre problème. Le leur, peut-être, mais pas celui d’un syndicat chargé de défendre notre profession, qui revendique officiellement la dissociation des actes prothétiques.

Ce qui est bon pour notre profession doit être défendu sans aucune ambigüité. Pourquoi devrions-nous faire fi des patients pour qui nous fabriquons, et de tous les rapports et enquêtes, réclamant plus de transparence et d’informations dans le système dentaire français.

Pierre-Yves Besse président de l’APD pybesse@apd-asso.fr

*http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/11/12/97002-20141112FILWWW00280-protheses-un-syndicat-soutient-macron.php
**  http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1278053-afficher-le-prix-a-l-achat-des-protheses-je-suis-dentiste-c-est-une-aberration.html
A lire aussi pour comprendre bien des choses :
http://www.liberation.fr/societe/2012/05/13/la-charite-par-la-ratiche_818429

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09 Jul 2018

News 370 "Pour qui roule la FPAD"

Edito : Pour qui roule la FPAD

Sommaire :

  -Edito : Pour qui roule la FPAD

 - Pub pour dentistes dans "information dentaire"

 - Quand les parlementaires défendaient les prothésistes dentaires

  - Pour ne pas dire n'importe quoi

 image Edito 370

Pour qui roule la FPAD ?

 

Il y a une petite année, un « prothésiste artisan » ou un « dental désigner » comme il se définit lui- même, tentait de mobiliser les prothésistes dentaires sur les réseaux sociaux pour aller grossir les rangs des manifestants chirurgiens-dentistes contre le règlement arbitral.

 

Quelques semaines plus tard, encouragé par la FSDL et tous les «Iznogood» ou les  Y-a-qu’à, faut que » de notre profession, il créa la FPAD avec pour tout programme, inféodation aux chirurgiens-dentistes, contre-vérités, propos démagogiques et tire- tous azimuts.

 

Mais le syndicalisme ne s’improvise pas et n’a rien à voir avec l’idée que l’on peut s’en faire en fin de soirée au ‘’Café de la Fontaine’. Il faut en connaître les instances, les rôles de chacune, leurs codes et leurs règles pour y entrer. Commencer par réclamer de l’argent à la CNAMS, U2P ou encore l’APCM tout en passant son temps à cracher sur ses pères, revient à se fermer toutes les portes, certains l’ont rapidement compris et ont déjà pris leurs distances au sein même du bureau de la FPAP. Une Fédération en fait, qui n’en est pas une.

 

Alerter Jean-Jacques Bourdin, la Ministre de la Santé, le Ministre de l’Économie, l’ APCM, l’U2P, 60 millions de consommateurs, entre autres …sur le manque de traçabilité des prothèses dentaires et le danger de sécurité sanitaire que cela peut avoir, ne suffit pas, faut-il encore le démonter.

A ce jour, aucun laboratoire d’importations n’a été contraint de suspendre ses activités et à ma connaissance, aucune déclaration de matériovigilance n’a été faite par un chirurgien-dentiste. Ce qui veut dire que les dentistes qui crient à la mauvaise qualité, sont incapables de le prouver et le président de la FPAD non plus.C'est "plus porteur" de crier tous azimuts sur les méfaits du low-cost...... celui des centres dentaires, avant tout.Ceux qui ont perdu des clients qui adhèrent aux importations low-cost de prothèses dentaires apprécieront !

 

Les laboratoires d’importation ou français depuis des années, ne font que répondre à la pression tarifaire constante exercée et entretenue par les Chirurgiens-Dentistes pour obtenir toujours des prix plus bas afin d’augmenter ou compenser leur marge en travaillant moins. L’importation n’existerait pas s’il n’y avait pas d’acheteurs… et qui sont les acheteurs, certainement pas les patients.

 

Mais ‘’CHUT ! » Il ne faut pas le dire, c’est politiquement incorrect et le Président de la FPAD veille sur les réseaux sociaux. Sachez que le Président de la FPAD fait son petit marché sur les réseaux sociaux ( twitter, facebook, CCEDeli ..), et donne la chasse aux mauvais prothésistes qui refusent la marchandisation médical de la prothèse dentaire en France.

 

Notre "Zorro prothésiste artisan" vient de passer de la collaboration à celui de collabo, affirmant qu’il n’est pas possible de connaître l’origine d’une prothèse pour un dentiste. Comme si ce dernier ignorait le coût du travail en France et ne se doutait pas qu’en achetant une céramique avec inlay-core à 40€, c’était du « made in » hors UE. De qui se moque-t-il ?

De plus, si certains praticiens se considèrent comme fabricants, ils ont l’obligation de faire un audit chez leurs sous –traitants et de vérifier les process de fabrication. C’est la loi.

 

C’est se détourner de nos véritables problèmes que de faire une fixation sur la qualité des prothèses. Bernard Detrez, Président de l’UNPPD avait dénoncé aussi les agissements néfastes de certains prothésistes dentaires, et présenté à la CNSD  quelques propositions de bons sens : contrats entre labos et cabinets, cessation de publicités des importateurs dans le CDF..) Aucune d’entre elles n’avaient été retenues, et il n’avait rien gagné, malheureusement,  dans l’affaire, nous non plus. Le combat syndical est autrement plus dur. Il exige de l’imagination, de la détermination et un engagement sans faille sur des objectifs ambitieux définis dans l’intérêt général de notre profession quitte à en contrarier quelques-uns. Quelques prothésistes dentaires sont libres de le faire, ils se comptent sur le bout des mains.

 

Vouloir démontrer que si les prothésistes dentaires sont en voie de disparition c’est uniquement de leur faute, de leurs représentants, et surtout pas celle des chirurgiens-dentistes voire des successifs Ministre de la santé, est une malhonnêteté intellectuelle.

Vouloir démontrer que c’est la fin de la qualité française des prothèses dentaires parce que les dentistes ne peuvent pas faire autrement, c’est finir par démontrer son incapacité à proposer des solutions pérennes, hors des clichés, des dogmes et des illusions perdues. A ce jeu, notre profession ne gagnera rien.

 Jean-Jacques Miller jjmiller@apd-asso.fr

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02 Jul 2018

News 369 "Faut-il y aller?"

Edito : Faut-il y aller?

   Sommaire:

  -  Edito : faut-il y aller?

  - 13 ème proposition de l'APD

  - "Est-il éthique de proposer..." Prof Pierrisnard

 - "Nos chers Chairsides"

  -  CFAO au cabinet dentaire, il faut choisir.

 

  image Edito 369 2 juillet 2018 Faut ‘il y aller ?

Il est mentionné dans la convention dentaire signée le 21 juin :

Article 7.4

Exigence qualité

«  Les partenaires conventionnels proposent de mettre en place un groupe de travail, dans le mois suivant la publication de la présente convention, afin de déterminer ce qui pourrait caractériser des exigences esthétiques particulières de patients, nécessitant une charge de travail et un coût supplémentaire pour le chirurgien-dentiste.

Ce groupe de travail associera des experts désignés conjointement représentants à la fois la profession des chirurgiens-dentistes et des prothésistes dentaires »

Ce qui veut dire pour le chirurgien-dentiste : comment laisser la possibilité au patient de choisir un acte de qualité supérieure avec un tarif majoré par rapport à celui du Rac 0.

Ce qui veut dire pour la Ministre de la Santé : comment laisser croire au grand public que la céramo-métal ou full zircone seraient bas de gamme.

Ce qui veut dire pour le prothésiste dentaire : comment approuver un système qui refuse la dissociation entre acte médical et technique clinique et fourniture de prothèses, excluant de ce fait les fabricants des discussions tarifaires.

Ce qui veut dire pour le patient : comment pour une même taille d’empreinte, un temps passé presque identique, me facture t’on « autre chose » que la différence de tarif du laboratoire fabricant ma prothèse.

À partir de toutes ces réflexions qu’avons-nous à gagner, nous prothésistes dentaires, à rejoindre un groupe de travail, pour justifier des honoraires qui ne sont pas les nôtres.

Nous n’avons pas à servir de faire-valoir et cautionner un système qui nous exclut.

 Quant à parler de « qualité », je vous renvoie à l’édito 364 de PY Besse : Qualité : élitisme ou pragmatisme ? En fait une prothèse dentaire, adjointe ou conjointe, sera toujours de mauvaise qualité sur une mauvaise empreinte ou une mauvaise taille. Une prothèse complète adjointe sera toujours de mauvaise qualité si on ne respecte pas les protocoles enseignés en faculté….et c’est souvent le cas actuellement, CFAO ou non.

En considérant que c’est le matériau, voire la technique (mais souvent celle du prothésiste) qui sont synonyme de qualité, haute ou basse, on veut mettre le curseur en fonction du plafonnement des honoraires prothétiques, et pas encore une fois valoriser le travail du laboratoire à sa juste valeur, ou sa fabrication française.

La qualité ne viendrait-elle pas également de la qualification du prothésiste dentaire. Le code de santé publique ne réclame t’il pas un niveau de qualification suffisant au regard de la fabrication d’un DMSM ?

Les signataires de la convention nous proposent de rentrer dans une partie dont nous avons été exclus avec des règles du jeu qu’ils ont fixé entre eux. Nous avons un joker : celui du « Made in France » .Une collaboration avec les signataires de la convention pour la sauvegarde des emplois en France, la formation professionnelle, le service de proximité et le choix de la  transparence plébiscitée par les patients est nécessaire pour notre participation. Dès lors mettons à l’ordre du jour de la prochaine réunion du groupe de travail, la valorisation de la fabrication française. Sans ce préambule, il y a lieu de ne pas y aller.

Jean-Jacques MILLER SG de l’APD  jjmiller@apd-asso.fr

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22 Jun 2018

Newsletter 368 "La confiance ne suffit plus"

 

Edito 368 22 juin 2018 : La confiance ne suffit plus

Sommaire:

-   Edito : La confiance ne suffit plus

 - La convention est signée

 -  Les médecins doivent fournir le Certificat de conformité

  - Arrêté du 30 mai 2018

 -  Loi anti-cadeaux : forte condamnation confirmée

 -  Il y a 30 ans déjà "Vanderpool..."

  - 2 Dentistes fortement condamnés en appel

  - CCDeli : On continue le chantage pour l'imposer aux laboratoires?


imageEdito 368  Information patient consommateur: la confiance ne suffit plus….

Après chaque scandale comme celui des prothèses PIP, du sang contaminé, des cuirs irritants, des produits laitiers Lactalis , etc….., les associations de consommateurs ont obtenu une traçabilité sur tous les produits de consommation allant de la composition des produits, les lieux d’origine des matières premières, aux lieux de fabrication, jusqu’aux noms des techniciens pour certains.

Enfin presque, seuls depuis des décennies, les chirurgiens-dentistes français résistent, exigeant une confiance aveugle de la part de leurs patients, une confiance suffisante selon eux pour garantir l’origine de fabrication et de composition des DMSM qu’ils leur posent.
 En 2011, les syndicats dentaires ont réussi à faire modifier la loi HPST de 2009, qui obligeait les chirurgiens-dentistes à indiquer le prix d’achat du DMSM, pour le remplacer par le prix de vente, un fourre-tout obscur leur permettant de justifier certains de leurs  honoraires.
Mais les dérives et manquements constatés par la DGCCRF sur les documents des chirurgiens-dentistes contrôlés ont certainement conduit le législateur à revenir sur la traçabilité des DMSM en exigeant plus de transparence à partir du 1er juillet 2018, avec de nouvelles obligations concernant l’affichage des tarifs des médecins libéraux.

L’arrêté signé du 30 mai 2018, concerne les médecins, mais aussi les professionnels de santé  précise : « Lorsque l'acte inclut la fourniture d'un dispositif médical sur mesure, le professionnel de santé remet au patient, à l'issue des soins, un document contenant les informations suivantes :

- le nom et l'adresse du fabricant, ainsi que le nom et l'adresse de son mandataire si le fabricant n'a pas de siège social dans l'Union européenne
- l'ensemble des autres informations visées à l'article R. 5211-51 du code de la santé publique.             

-Le professionnel de santé joint à ce document la déclaration de conformité du dispositif médical sur mesure »

Curieusement, la nouvelle convention dentaire signée le 21 juin par la CNSD, L'Union Dentaire, l’Uncam et l’Unocam, fait état d’une fiche de traçabilité remise au patient par le chirurgien-dentiste. Nous sommes perplexes, tout comme l’UNPPD, sur ce terme qui veut tout dire et ne rien dire. Nous, nous savons en connaissance de cause que si le flou existe, ce n’est pas pour rien. La DGCCRF le sait aussi !!! .
Aussi, laissez seuls,les syndicats dentaires négocier au nom de toute la filière dentaire comme s’en félicitent naïvement certains,  serait un suicide de notre profession.  Nous devons veiller à ce que la loi soit appliquée et respectée, à défaut tout manquement sanctionné.
Pour cela, Il est important aujourd’hui, que ceux qui défendent réellement les intérêts de notre profession et de nos laboratoires, fassent bloc pour exiger que ce soit bien « NOTRE »  certificat de conformité » qui soit délivré obligatoirement au patient et nom un pseudo document dont les chirurgiens-dentistes ont le secret, rédigé par eux-mêmes.
A défaut nous devrons saisir la justice afin de faire reconnaître notre rôle de fabricant, seul habilité à délivrer ce document, conformément à la loi.
Claude Message Trésorier APD cmessage@apd-asso.fr

 

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18 Jun 2018

News 367 "Reste à charge zéro: soyons réaliste"

Edito 367: Reste à charge zéro: soyons réaliste

  Sommaire

- Edito : " Reste à cgarge zéro, soyons réalistes" par P.Y Besse

- Les laboratoires craignent pour leur avenir

- Convention dentaire : ambiguïtés

- Difficultés de mastication

- Les CD broient du noir

- La Presse en parle, de qui et de quoi ?

Licenciements ( encore..)


imageEdito 367 18 juin 2018:  Reste à charge Zéro : Soyons réalistes

Que nous le voulions ou pas, le reste à charge zéro est une avancée sociale importante qui restera au bilan du  quinquennat du Président de la République, Emanuel Macron.
Un succès politique doublé d’une opération de communication médiatique réussie avec son annonce officielle lors du congrès de la Mutualité française par  le Président de la République en personne qui a fait la une des médias durant toute cette semaine.
Une mesure très populaire contre laquelle il est difficile de trouver des opposants objectifs en dehors de certains chirurgiens- dentistes et de quelques prothésistes aux ordres dont les manifestations ou protestations n’ont eu aucun écho favorable dans les médias ou auprès des politiques et des patients.
Surtout que cette nouvelle convention ne devrait pas impacter les résultats de la grande majorité des cabinets dentaires, car si la nouvelle convention plafonne à la baisse certains actes de quelques dizaines d’euros, ceux-ci seront compensés par la revalorisation des actes soins conservateurs plus nombreux au quotidien. D’autre part, avec trois paniers de soins dont un libre, les chirurgiens-dentistes auront toute latitude pour proposer à leurs patients des travaux de qualité ou innovants.
Aussi, au regard de tous ces éléments, nous ne devrions pas craindre de conséquences économiques négatives pour nos laboratoires. Alors pourquoi les syndicats dentaires de chirurgiens-dentistes se sont-ils opposés à la présence des prothésistes dentaires lors des négociations de cette convention ?
Par hégémonie, par stratégie et par cupidité,  seuls interlocuteurs du dentaire, ils ont pu faire courir toutes les rumeurs possibles, nous laissant croire qu’ils allaient être fortement impactés et  contraints de faire appel aux prothèses low-costs pour survivre.  Une stratégie qui a marché sur certains prothésistes qui ont appelé à manifester pour la défense des revenus de leurs clients chirurgiens-dentistes et à se préparer à baisser leurs tarifs de laboratoire pour sauver les cabinets dentaires.
Dès le début des négociations, l’APD a dénoncé les propos alarmistes et les déclarations outrancières ou orientées de certains, refusant d’appeler à manifester pour des revendications corporatistes qui ne nous concernaient pas et sans aucune contrepartie.
Et il y a fort à parier que les revenus 2021 des praticiens continueront de progresser comme ils le font depuis des années
Aujourd’hui comme hier, l’APD maintient ses propositions et attend avec impatience le congrès de septembre annoncé à l’issue du Dental Forum pour débattre et définir avec l’Unppd une ligne politique commune ambitieuse pour l’avenir de notre profession.
Pierre-Yves Besse Président de l’APD  pybesse@apd-asso.fr


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13 Jun 2018

News 366 "Ouvrir les yeux"

Edito 366: Ouvrir les yeux

Sommaire :

- Edito : "Ouvrir les yeux"

- Biotech: 100 millions € de levée de fonds

- Lucy: la révolution du sur-mesure

- Made in France: l'avis des Français

- L'avis des lecteurs

- Le Certificat de conformité

  imageEdito 366/13 juin 2018

 Ouvrir les yeux.

Pas de surprise. Comme nous l’avions annoncé depuis longtemps, sans fortes propositions pour ne pas effrayer les clients chirurgiens-dentistes, les prothésistes dentaires sont les grands perdants de la nouvelle convention dentaire qui sera proposée aux cabinets dentaires.

L’APD est la seule à avoir fait ces fortes propositions, toutes échafaudées, toutes justifiées, mais jamais réellement discutées. Il est toujours difficile d’empêcher des certitudes de se propager comme si tout était gravé dans le marbre.

L’UNPPD lors du dernier Dental Forum a donné la parole à l’Association Perspectives Dentaires. Ce fut une présentation de chacun des participants, mais aucunement un débat. Nous nous félicitons de voir une suite donnée à la table ronde du parc floral, afin que les explications balayent les certitudes et laissent la place à la réflexion.

Rien ne sera possible si ces propositions ne sont pas suivies d’actions. Si nous souhaitons la réussite d’un débat-séminaire post dental forum, c’est bien parce que notre profession ne peut être défendue que par elle-même. Ne pas s’en apercevoir en ce moment résulterait d’un dangereux aveuglement.

Jean-Jacques Miller Secrétaire Général de l’APD jjmiller@apd-asso.fr

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04 Jun 2018

News 365 "Qualité: élitisme ou pragmatisme"

Edito : Qualité: élitisme ou pragmatisme

Sommaire:

1 Edito :

2 FSDL : Contre

2 CNSD : Pour

4 Union Dentaire : Pour

5 La Mutualité Française : Enfin...mais

6 Le Monde : Les patients auront le choix

7 Les Echos : Les dentistes jouaient gros

8 Négos : dernières modifications


 imageEdito 365 Qualité : élitisme ou pragmatisme ?

Dans le monde économique dans lequel nous évoluons, la qualité est définie par le consommateur.

C’est ce dernier qui choisit et achète tel ou tel produit selon ses propres critères.  Dans les petites entreprises comme l’’industrie, la qualité s’entend en termes organisationnels, sociétaux et environnementaux, seuls critères définissables et contrôlables, comme c’était le cas pour notre profession avec la certification OCMS et aujourd’hui avec la certification LABELDENT.

 De nombreux prothésistes dentaires rêvent d’une charte qualité basée sur des critères techniques, fonctionnels et esthétiques afin de se démarquer de la concurrence,  mais sur quelle référence, quelle esthétique ?

Si nous posons cette question aux 4000 prothésistes dentaires de France, nous aurons autant de définitions de la qualité technique, fonctionnelle et esthétique, car cette dernière répond à des critères et des appréciations très personnelles en fonction de son degré d’exigence et de perfectionnisme.

 Si durant des décennies, chercheurs, industriels, prothésistes dentaires et chirurgiens-dentistes n’ont cessé d’inventer ou faire évoluer de nouveaux produits ou matériels plus performants et qualitatifs, grâce aux nouveaux matériaux et nouvelles technologies, faisant de la santé bucco-dentaire, une filière d’excellence, innovante et performante dans l’intérêt des patients, depuis une trentaine d’années, la santé bucco-dentaire est devenue un business comme un autre, où le profit passe souvent avant la qualité.  Pour s’en convaincre, il suffit de voir la croissance des chiffres d’affaires des principaux importateurs.

La nouvelle convention qui sera signée par les Chirurgiens-dentistes  en est la parfaite illustration, laissant la Sécurité sociale et les assureurs complémentaires remplacer la notion de qualité ou d’excellence, par celle de meilleur rapport qualité/prix.

Aussi, à l’avenir, nous devrons faire preuve de pragmatisme pour offrir différents niveaux de prestations, de matériaux et de qualités, allant du basique à l’excellence afin de répondre aux nouvelles et différentes exigences de nos clients chirurgiens-dentistes.

Pierre-Yves Besse Président de l'APD  pybesse@apd-asso.fr


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21 May 2018

News 363 "Regard sur l'actualité"

Edito : Regard sur l'actualité

  1. Edito : "Regard sur l'Actualité"
  2. Convention dentaire : "on arrive à la fin"
  3. ANSM : Ce que vous devez savoir et respecter avant les contrôles.
  4. La filière optique : Une dissociation pour le bien des patients

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Edito 363 21 mai 2018   Regard sur l’actualité

 Thierry Soulié Président de la CNSD « …par la  notion de chirurgiens-dentistes petits entrepreneurs de santé publique, où les critères de productivité et rentabilité indispensables à la bonne gestion de leur entreprise, ne sont en rien incompatibles avec la médicalité…. » Ce qui peut se traduire à la Trump par : Business first, chairside first, fuck the french dental technician.

Dental Access à Cannes, un centre de santé dit low-cost (low-cost ,comme les laboratoires d'importation de prothèses) semblait avoir des pratiques plus que répréhensibles par rapport au code de déontologie dentaire. La FSDL et la CNSD se félicitent des sanctions portées concernant les publicités de ce centre. La justice enquête sur d’autres pratiques douteuses, ainsi que sur le décès d’une patiente.L’ONCD 06 et les syndicats dentaires ne semblent pas défendre les dentistes de ce centre, ce qui peut paraitre étonnant. Dentistes incompétents ? Mauvaise formation ?

Enquête de la DGCCRF sur des fraudes concernant les prothèses dentaires, fraudes constatées dans les laboratoires et dans des cabinets dentaires. A ce jour, aucun article et analyse dans la presse syndicale dentaire. « No comment » chez les syndicats de prothésistes dentaires. De la « normalité » en sorte. Nous pensions que la priorité était d’informer les patients, tout comme d’autres le font contre les centres de santé low-cost ? La loi est bafouée, le patient est floué... et tout le monde s'en fout dans le dentaire !!! Honteux*

Signature de la convention dentaire : 90% des patients font confiance à leur dentiste, 90% des Français sont pour un meilleur remboursement de leurs  soins dentaires, les actes de prévention vont être valorisés, ainsi que les soins les plus courants comme jamais ils ne l’ont été, certaines statistiques font échos d’augmentation de revenus pour nombre de chirurgiens-dentistes…. C’est cela ou le règlement arbitral. Libre de se déconventionner...ou de passer un CAP (voire plus) de prothésiste dentaire, et de créer un laboratoire, histoire de voir comment c'est chez les autres. La convention sera signée par 2 syndicats dentaires sur 3. Les prothésistes étant des artisans. Ils resteront « les obligés » de leurs clients exclusifs. Nous n’avons pas réussi à convaincre les prothésistes dentaires et l’UNPPD de venir nous rejoindre pour défendre nos propositions. Résultat, dépendants vous étiez, dépendants vous le serez encore plus, et dire que l’artisanat que vous défendez mordicus est bien celui de "professions indépendantes" !!! …

Jean-Jacques Miller jjmiller@apd-asso.fr

 Honteux*

"..Près de 130 professionnels, exerçant à titre libéral ou en structure pluridisciplinaire, comme chirurgien-dentiste, ont fait l’objet de contrôles afin de vérifier la conformité des informations précontractuelles fournies à leurs patients. Le taux important d’anomalies (80 %) a justifié le nombre de suites : 79 avertissements, 29 injonctions, 7 procès-verbaux (2 pénaux et 5 administratifs). Face au constat de pratiques commerciales trompeuses et au manque de transparence dans la traçabilité des prothèses dentaires, la DGCCRF continuera de placer ce secteur sous surveillance afin de garantir aux consommateurs toute l’information nécessaire sur la conformité, notamment l’origine, de ces dispositifs médicaux. https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/protheses-dentaires-information-consommateur-a-ameliorer

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14 May 2018

News 362 "Big Brother est parmi nous"

Edito : Big Brother est parmi nous

  1. Edito: " Big Brother est parmi nous"
  2. Chairside , c'est trop !!!
  3. Chairside, C'est bon !!!
  4. Union Dentaire critique la FSDL
  5. CNSD et des vérités sur les conventions dentaires
  6. Le projet de convention dentaire ( 7 mai)
  7. Il y a 5 ans : une lettre bien explicative

  imageEdito 362   BIG BROTHER est parmi nous !

En effet, certains distributeurs ne cachent plus leurs vues sur notre activité et nos parts de marché.  À grand renfort de flyers, de newsletter ou de conférences,  les ‘’gold ou premium’’ partenaires sont en train de nous spolier avec leurs machines- outils de cabinets, leurs centres d’usinage ou encore leurs laboratoires de prothèses. 

Vous en doutez encore, voici comment :

Véritables trusts économiques, quelques groupes ont décidé de faire main basse sur le secteur dentaire, en rachetant le maximum d’entreprises, sous-traitants, fabricants , distributeurs ou concurrents, allant de  la fourniture à la formation en passant  par les logiciels dentaires de cabinets et de laboratoires.

Par ces derniers, à l’occasion de mis à jour, ils récupèrent vos données économiques , vos statistiques, les noms et chiffres d’affaires de vos clients, vos tarifs, vos statistiques, etc… des données stratégiques sur votre marché pour mieux vous spolier et plus largement ils obtiennent une image très précise du marché dentaire national, des chiffres d’affaires par secteurs géographiques, par patientèles, par types de soins, types de prothèses , de matières premières  , de consommables ,etc. ….Autant d’informations que nous fournissons à notre insu lors des mises à jour de nos logiciels.

Résultats aujourd’hui, ces world compagnies expliquent aux dentistes, à vos clients, comment se passer de vous, comment optimiser le panier de soins de leurs patientèles, quelles prothèses fabriquer eux-mêmes grâce aux usineuses miracles de cabinet qu’ils leur proposent, quelles prothèses sont à faire fabriquer par un laboratoire (leurs machines, consommables ou technologies ne permettant pas encore tout pour l’instant,  etc. ……. Et tout cela, par des conférences sur internet dispensées par des dentistes renommés et rémunérés.

Hélas, ce n’est pas de la science-fiction, mais une réalité aujourd’hui pour nous tous, sans exception. Pourtant certains de nos confrères l’ignorent, d’autres le savent, mais ne réagissent pas et sont complices. Pourtant il existe encore beaucoup de distributeurs et fournisseurs, véritables partenaires de nos entreprises,  il nous appartient de les soutenir pour nous protéger de cette concurrence malveillante en choisissant bien nos fournisseurs.

C’est pour cela que l’APD revendique une totale transparence sur l’origine des  prothèses dentaires par la remise de la facture du laboratoire dentaire aux patients et l’interdiction de la CFAO dans les cabinets dentaires.

Il est encore temps d’apporter des solutions, au lieu de les contester pour d’autres motifs.

Notre avenir nous appartient, à condition que nous agissions tous ensemble et  dans le même sens.

 Pierre-Yves Besse Président de l'APD  pybesse@apd-asso.fr

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14 May 2018

News 361 "QUALITE, vous avez dit qualité"

Edito : QUALITE, vous avez dit qualité

Communiqué :

Pierre-Yves Besse Président de l’APD a répondu favorablement à l’invitation de Laurent Munerot Président de l’UNPPD à la participation de notre Association, pour un  débat-séminaire au mois de septembre, sur les thématiques impactant l’avenir de notre profession et de nos laboratoires.

 Newsletter 361 14 mai 2018

      Sommaire :

  1. Edito: "Qualité, vous avez dit qualité..."
  2. La voix de son maître
  3. Vous avez la parole
  4. Express entreprise: "encore pire?"
  5. FSDL : Information du patient

imageEdito  361    "QUALITÉ, vous avez dit Qualité…. "

Qu’est-ce que la qualité ? Si nous posons la question à 20 personnes, nous aurons 20 réponses différentes.
Beaucoup d’entre nous, confondent qualité et excellence, moyens et résultats.

Lors du débat politique du Dental Forum du 13 Avril 2018, la salle était unanime sur la nécessité d’un label qualité pour notre profession. Pourtant des labels pour nos laboratoires de prothèse dentaire existent, mais les laboratoires certifiés sont marginaux pour de mauvaises ou bonnes raisons. 

Aussi est-il bon de rappeler que l’OMS définit la qualité en santé comme : « un acte qui assure le meilleur résultat en termes de santé conformément à l’état de la science, au meilleur coût pour un même résultat, au moindre risque iatrogène et pour la plus grande satisfaction en termes de procédures » On peut rajouter, selon l’ISO : « Un  ensemble de caractéristiques  d’une « entité » (propriétés ou caractéristiques d’un produit ou d’un service qui lui confère l’aptitude à satisfaire des besoins exprimés ou implicites »
A partir de ces définitions issues d’un consensus international, les prothésistes dentaires ont souvent essayé de créer des labels qualité ou d’employer le mot qualité sans en définir réellement le sens, dans le domaine des DMSM dispositifs médicaux sur mesure (et  non dispositif artisanal sur mesure DMSM )
Un label est une marque collective qui se matérialise par des signes distinctifs (nom, logo,..) et qui peut être utilisée par les différentes marques se conformant au cahier des charges du label. A ne pas confondre avec une certification qui atteste qu’un  produit ou un service est conforme  aux normes en vigueur et même,  parfois, à des spécifications supplémentaires. Être certifié nécessite d’être audité par un organisme tiers indépendant.

Si l’on veut créer une définition de « qualité » dans nos laboratoires, il ne faudra pas la réduire, malgré tout, à la définition de satisfaction du client dentiste et du client patient, mais aussi à la conformité d’exigences règlementaires, et prendre également en compte d’autres aspects, économiques, d’emplois ou de partenariat par exemple ( association de consommateurs par exemple) le référentiel UNPPD OCMS avait traité de ces sujets, rejoints depuis par "LABELDENT", "CQLab" ou encore "France Prothèse Dentaire".

L’APD a choisi en créant « France Prothese Dentaire » de valoriser un certain patriotisme économique afin de valoriser la sauvegarde des emplois en France, la formation professionnelle, voire un travail artisanal (qui le sera, évidemment de moins en moins).
Une des pistes envisageables, serait non pas de créer un label supplémentaire, mais bien au contraire d’unifier l’existant, quitte à garder l’identité de chacun, afin de constituer une forte entité capable de faire front à « toutes les concurrences » qui sont les dangers d’aujourd’hui et de demain.

Pierre-Yves Besse Président de l’APD  pybesse@apd-asso.fr

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07 May 2018

News 360 "Dentaire : tromperie ou compromission?"

Edito : Dentaire : tromperie ou compromission?

Sommaire

 -Ce que dit l'enquête de la DGCCRF

- Vidéo de la table ronde politique Dental Forum 2018

- Prothèse dentaire du 3 ème millénaire



 

 Edito 360 09 mai 2018
 Dentaire : tromperie ou compromission ?
L’enquête publiée  par  la DGCCRF, démontre les dérives et abus qu’autorise le devis dentaire actuel et nous conforte dans la pertinence et l’urgence de nos propositions en faveur de l’information du patient. 
Depuis des années nous ne cessons d’alerter les autorités sur les publicités abusives, voire illégales, ou encore sur l’inadéquation du chiffre d’affaires et les effectifs de certains laboratoires estampillés «  Made in France » et dont profitent sciemment certains chirurgiens-dentistes.

En 2015, nous avons présenté et remis un dossier particulièrement étoffé et détaillé au Ministère de l’Economie, en présence des responsables santé de la DGCCRF, dans lequel nous dénoncions tous les faits évoqués dans l’enquête publiée cette semaine, que ce soit sur les laboratoires d’importations, mais également sur les pratiques de certains cabinets dentaires. Le même dossier  avaient été envoyés à Madame Marisol Touraine, Ministre de la Santé, restées sans réponses. 

Sur le site internet "France Prothèse Dentaire", nous dénonçons depuis des années les pratiques illégales  et tricheries des laboratoires d’importation qui séduisent les appétits  mercantiles de certains chirurgiens-dentistes, pour ne pas dire de plus en plus de chirurgiens-dentistes, ce qui explique pourquoi certains cabinets dentaires ont été épinglés et condamnés également par la DGCCRF.

Mais cela n’est pas du gout de tous, de certains chirurgiens-dentistes bien sûr mais également de certains prothésistes dentaires prêt à tout pour plaire à leurs donneurs d’ordres, au motif que ces derniers ont toujours raison parce qu’ils sont dix fois plus nombreux que nous. Ces mêmes prothésistes dentaires, qui sous la menace de quelques chirurgiens-dentistes extrémistes très actifs sur les réseaux sociaux, n’osent pas rejoindre "France Prothèse Dentaire" ou "CQLAB", ou encore les organisations professionnelles qui les défendent. Une entrave syndicale et des menaces à boycott strictement interdites et sanctionnables dont le seul but des auteurs est le maintien de leur monopôle et revenus.
Cette enquête de la DGCCRF  démontre une fois de plus que les informations données aux patients sont insuffisantes voir trompeuses et  qu’il faut aller plus loin dans l’information du patient consommateur, par la remise obligatoire de la facture du laboratoire au patient avec  le certificat de conformité.  Ainsi le patient pourrait vérifier l’adéquation entre son devis dentaire et la facture du laboratoire ( ce qui sera le sujet d'une prochaine newsletter). Nous pourrions même aller plus loin et revendiquer une loi qui exige copie de la facture du laboratoire et du certificat de conformité en vue des remboursements sociaux, comme cela existe déjà dans d’autres disciples médicales, interdisant du même coût les fraudes réprimées par la loi anti-cadeaux.
Il nous appartient de poursuivre nos actions afin que les élus politiques  continus de légiférer dans l’intérêt des patients consommateurs, dans l’intérêt de nos laboratoires, et non plus comme dans le passé, pour préserver les intérêts d’une seule profession.

Pierre-Yves Besse Président de l'APD  pybesse@apd-asso.fr 

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